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[+18] La malédiction des mamelons suintants ~Soren

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(#) Mer 3 Juil 2019 - 0:57
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La malédiction des mamelons suintants
‘’Respire….respire, ce n’est pas si grave…toutes les femmes ont la capacité physique de mettre un enfant au monde…ça ne peut pas être pire que de recevoir un coup de pied dans les bourses…’’ tentais-je de m’encourager mentalement alors que je tournais en rond dans la petite chambre où Frida me retenait prisonnière. Selon elle, notre Seigneur ne devait pas me voir dans un tel état d’énervement, ce n’était pas digne de l’attitude que se devait d’adopter la femme-sel d’un homme tel que Søren Vendeloyn. Si elle savait à quel point j’étais loin de me soucier de ce que pouvait penser ce jeune homme de moi en cet instant! J’étais sûr que j’étais la victime d’une punition du Dieu Multiface parce que j’avais osé utiliser mon don de sans-visage pour arracher quelques heures de plaisirs charnel dans les bras d’un beau guerrier des mers au regard hypnotisant. Oui, j’avais pris l’apparence d’une jolie Braavienne dont je possédais le visage afin de l’apporter jusque dans ma couche, mais je n’avais certainement pas prévu d’être dans l’incapacité de retiré son visage une fois le soleil levé, tout comme je n’avais pas prévu que Søren décide de faire de moi sa chose, au même titre de Frida et Ashara. J’avais beau hurler que j’étais un homme presque géant capable de le briser en deux dans un claquement de doigts, je crois qu’il était plus amusé par ma crise d’hystérie que choqué par mes paroles. J’ai tenté de retirer mon visage à mainte reprise, mais la seule chose que j’en ai tirée fut des plaies et de la frustration.


C’était une malédiction, j’en étais sûr; non seulement j’étais incapable de redevenir Almarik, mais en plus, j’étais incapable de devenir une personne autre que Kaliel. Après la première crise d’hystérie où j’avais fracassé tout ce qui trainait dans mon sillage, je suis parvenu à me calmer et à accepter ma punition. Le Dieu Multiface ne pouvait pas me punir éternellement, non? Ça devait simplement être une mauvaise blague pour me convaincre de ne plus utiliser un visage pour un but purement personnel…jusqu’à ce que je commence à vomir dès qu’une odeur de nourriture me frôle les narines. Au bout de cinq jour à vomir presque éternellement, j’ai gémit à Frida que j’allais mourir, mais elle se moqua de moi en me disant que j’étais sans doute enceinte. J’avais beau dire que c’était impossible, elle me rétorquait toujours qu’au nombre de fois que notre Seigneur me fourrageait, l’impossibilité était largement vraisemblable. Vivre dans la négation la plus totale avait d’abord été facile malgré les nausées, mais bientôt d’autres symptômes commencèrent à apparaitre. Mon ventre gonflait de façon atroce, mes pieds me faisaient mal, mes chevilles étaient gonflées, j’avais des bouffées de chaleur et…mes seins me faisaient mal. MAIS COMMENT ÉTAIT-CE POSSIBLE? Des seins ne pouvaient pas faire mal! C’était un organe de plaisir, pas de torture! On caressait des seins, on les embrassait, on les mordillait, on les vénérait…mais maintenant mes mamelons étaient si sensibles que j’endurais mal l’effleurement de mes robes sur ma poitrine de plus en plus énormes.


Je pensais que mon traumatisme cesserait avec cette sensibilité qui m’avait forcé à déchirer le tissu de ma robe, mais c’était avant que je découvre avec horreur qu’une espèce de liquide blanchâtre s’écoulait de mes mamelons. « Je vais mourir avant de redevenir un homme et grosse comme une vache… » Gémis-je plaintivement en me contemplant dans un miroir, nue, les mains sur mes hanches. J’étais maintenant enceinte de huit mois, j’étais incapable de voir mes pieds et encore plus ma…petite porte de désir, je souffrais le martyr et je n’arrivais plus à respirer sans produire le même son qu’un phoque qui s’asphyxie. « SOREN, IL Y A QUELQUE CHOSE DE LOUCHE AVEC MON VENTRE, JE VAIS MOURIR! » hurlais-je d’une voix aiguë en reculant ai vite que je me suis emmêlé les pieds. La chute au sol me fit glapir de douleur, mais je regardais mon ventre avec horreur en voyant des espèces de traces de mains et de pieds étirer ma peau. « CETTE CHOSE ME BOUFFE DE L’INTÉRIEUR, MON DIEU, JE VAIS MOURIR AVANT DE RETROUVER MA QUEUE » hurlais-je de nouveau en pleurant de façon hystérique tout en tentant d’appuyer sur mon ventre. Peut-être que si j’appuyais assez fort, ce monstre allait sortir de mon être et que j’allais retrouver ma véritable apparence…même si j’avais peur de savoir par où sortirait cette chose.  
ft. Soren
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(#) Mer 3 Juil 2019 - 1:54
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La première fois que Kaliel avait prétendu être un homme, Søren l'avait regardé un peu dépité avant d'éclater de rire. C'était bien la première fois qu'une femme tentait une excuse aussi loufoque pour échapper à un poste aussi généreusement attribué de force que celui de femme-sel. Ils avaient passé une nuit torride ensemble, Kaliel semblait connaître le corps des hommes par coeur, bien mieux que Frida et dès lors il lui avait semblé inconcevable de la laisser filer. Si elle ne lui appartenait pas, il savait que l'un de ses frères ou son père tomberait sur la jeune fille et après y avoir gouté, se moquerait du plus jeune Vendeloyn pour avoir laissé filer un tel bijou. Non, Kaliel était sienne et il lui avait donc fait une place auprès de Frida et d'Ashara.
Frida avait vite compris son rôle, celui de retenir la frêle Kaliel. De toute façon, où pouvait-elle bien aller ? Il était impossible pour elle de manoeuvrer seule un navire Vendeloyn et l'île était bien trop petite et connue de Søren et des autres habitants pour qu'elle puisse s'enfuir ou se cacher. La seule solution pour elle avait visiblement été de s'énerver, de rentrer dans des crises d'hystérie où elle clamait haut et fort être un homme, un géant poilu capable de massacrer n'importe qui ici. Søren s'était tellement amusé et avait tellement rit qu'il en avait eut mal aux cotes. Kaliel était amusante, un vrai bout-en-train. Certes, un jour elle avait brisé tout ce qu'elle avait trouvé à porté de main et Søren remerciait les eaux pour ne pas s'être trouvé sur son chemin à se moment la, mais ce qui était matériel était remplaçable et Kaliel, placée au simple rôle de jouet sexuel, avait du affronter les regards méprisants et furieux d'autres serfs de la famille lorsqu'ils avaient littéralement ramassés les pots cassés derrière elle. Puis, elle s'était mise à vomir dès que de la nourriture leur était présenté à tel point que Søren avait fini par manger à l'écart, histoire de ne pas voir son repas du soir badigeonné de celui du matin. Mais Kaliel était toujours aussi désirable et il ne cessait de l'user selon son bon vouloir. Frida lui avait parlé, expliquant au fer-né que sa nouvelle femme-sel était très probablement enceinte. Il s'était alors montré légèrement plus doux avec elle et ne s'était pas inquiété outre mesure lorsqu'elle avait commencer à prendre du poids et qu'il avait vu son ventre s'arrondir de plus en plus et ses seins grossir. Il y avait même pris du plaisir jusqu'à ce qu'elle lui flanque de temps en temps des petits coups lorsqu'il tentait de les effleurer. Dans sa frustration Søren se mettait alors à bouder, à sa façon. Il l'ignorait, parfois plusieurs jours et ne lui donnait que des mélanges un peu douteux pour repas tout en restant comestible. Elle était sa propriété et il se devait, honneur de fer-né, d'en prendre soin ou du moins de ne pas la laisser mourir dans un coin.

Il affutait sa hache, assis sur un tabouret en bois lorsqu'il l'entendit hurler son nom. Levant les yeux au ciel dans un soupire las, Søren la laissa s'agiter seule un petit instant. L'hystérie de la demoiselle, s'il en était encore amusé, l'exaspérait parfois lorsqu'elle voulait le faire sortir d'une toute autre activité qu'il affectionnait. Elle était la pour le servir, pas l'inverse. C'est lorsqu'il entendit quelque chose tomber qu'il se précipita, hache encore à la main, pour voir ce qu'elle pouvait bien faire une fois de plus. Il la trouva affalé au sol tel un gros phoque enceinte, glapissant et se lamentant sur son sort. Et voila qu'elle reparlait une fois de plus de sa queue. Est-ce qu'elle se prenait pour une sirène dans sa position de lamantin ? Posant sa hache près de l'entrée, il s'approcha d'elle et, au lieu de l'aider à se redresser, s'allongea à côté d'elle, tourné vers elle. Il la fixa droit dans les yeux d'un regard doux et qui se voulait rassurant.

- Il ne va pas te dévorer de l'intérieur, la Vieille Vendeloyn me l'a juré, tu seras encore en vie après ton accouchement. Quant à ta queue... tu es un peu trop possessive. C'est encore la mienne et tu pourras peut-être la retrouver ce soir si tu es sage.

D'un air amusé, il lui toucha le bout du nez avec son index.
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(#) Mer 3 Juil 2019 - 5:19
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La malédiction des mamelons suintants
"Je me demande s’il fantasmerait encore sur ce ventre de baleine si je m’étendais sur son dos pour rouler encore et encore jusqu’à ce que sa colonne vertébrale soit réduite en poussière" Pensais-je agressivement alors que je le voyais apparaitre à l’embrasure de la porte, armé de sa hache. Bon sang, il était si sexy! M’insultant mentalement face à cette pensée et me tortillant avec peu de grâce au sol face à la soudaine bouffé de chaleur qui chatouillait mon corps en entier, j’ai levé ma petite main et je me suis giflé afin de reprendre contenance. Je ne pouvais pas ressentir du désir pour cet homme, il avait massacré mon corps! Lui jetant un regard menaçant qui ne semblait pas le choquer autre mesure, je l’ai regardé venir s’installer au sol à mes côtés alors que je vagissais encore contre le monstre qui me dévorais de l’intérieur. Il pouvait bien s’amuser de mes réactions ce mufle, initialement j’étais venu sur les îles de fer simplement pour m’amuser quelques jours! Le corps de cette jolie Braavienne à la peau de neige, aux lèvres vermeilles, à la longue chevelure noire et aux yeux de mer m’écœurait depuis que j’étais enceinte. En tant qu’homme, j’adorais les femmes enceintes, mais en tant que femme j’avais envie de me saisir de la hache que Søren avait laissé à l’extérieur de cette chambre et m’ouvrir le ventre pour en extraire cette chose que certain osait appeler un bébé. Je ne savais pas ce qui sortirait de là et par où il sortirait, mais j’étais à peu près certain qu’un homme ne pouvait pas concevoir d’enfant avec un autre homme, Sans-Visage ou non. « Pourtant, ce n’est pas ce que tu disais lorsque je l’avais dans ma bouche » Rétorquais-je vertement en lui envoyant ma main au visage lorsqu’il osa me toucher le bout du nez de son index. « Fait attention mon joli, je mords tout ce qui approche de ma bouche maintenant, tu veux qu’on essaie? » Susurrais-je en tentant de m’asseoir à ses côtés plutôt que de rester étendue sur le dos, complètement nue, presque offerte à son excitation.


Parce que oui, ce taré semblait trouver ce dôme de peau qui ne cessait de bouger séduisant. Espèce de dépravé étrange! Me redressant sur les coudes, j’ai jeté un regard mauvais à celui qui m’avait mis dans cet état et j’ai poussé un long soupire. Pourquoi mes hormones choisissaient cet instant précis pour décider que je DEVAIS toucher à ce sale connard arrogant par autre chose qu’une gifle? Parvenant à me relever, j’ai tenté de m’éloigner de ce gamin qui faisait augmenter la moiteur qui régnait entre mes cuisses. « Donc, tu viens ici…avec la hache que TU REFUSES que je touche, tu me parles d’une vieille folle qui a autant de dent qu’une larve avant de me promettre ce que tu as entre les jambes, mais seulement dans quelques heures? Søren, crois-tu vraiment qu’il est sage de mettre une femme enceinte en colère? » Murmurais-je d’une voix presque menaçante en m’installant confortablement sur son bassin, face à lui, tout en me saisissant de ses long cheveux blond à pleine main pour les lui tirer sans douceur. J’ai longuement fixé son visage dont le regard étrange était ce qui m’avait d’abord fasciné chez lui et j’ai posé mes lèvres contre les siennes afin de lui voler un baiser…mais une immense crampe me fit me plier en deux, donnant un fulgurant coup de tête au visage de cet homme qui pensait être mon propriétaire. « Oh…je…je…je crois que j’ai envie de…. » Commençais-je à dire d’une voix faible avant de sentir une forte pression dans mon ventre, vite suivi par un long jet humide et chaud s’écouler entre mes cuisses, sur Søren. Instinctivement, j’ai tiré sur la poignée de cheveux que j’avais dans ma main de toutes mes forces et j’ai beuglé : « ÇA Y AIT, JE VAIS….JE VAIS…BON SANG, VA CHERCHER TA HACHE ET ARRACHE-MOI CETTE CHO… ».


Mes hurlements s’interrompirent alors que mon ventre se déchirait et que l’intérieure de mes cuisses palpitaient encore et encore, étirant ma peau de façon irréalise. « Oh non…oh non non non non non non non non non non…pas par là…on ne peut pas sortir un navire d’une bouche d’égout! » Criais-je d’une voix aigüe, sans être capable de me sentir coupable des cheveux de Søren que j’arrachais, de son nez fracassé ou du jet d’eau qui venait de mouiller son pantalon. Seulement…les crampes cessèrent d’un coup, tout comme la douleur. « Oups…je crois que c’était une indigestion…j’ai fait éclater ta gourde de vin sur ton pantalon et…oh bha tu saignes? Tu es tellement maladroit! » Dis-je d’une voix moqueuse sans me retirer de ses genoux, optant pour une expression facile des plus angéliques. Après tout, quel homme digne de ce nom frapperait une femme enceinte? Avait-il vraiment cru que j'accoucherais maintenant? Voyons, je n'étais qu'enceinte de sept mois...


 
ft. Soren
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(#) Mer 3 Juil 2019 - 17:35
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"Fait attention mon joli, je mords tout ce qui approche de ma bouche maintenant, tu veux qu’on essaie?"
Etrangement, oui. Après cette petite claque il avait envie de venir l'embrasser pour voir si elle allait lui mordiller les lèvres ou les lui arracher à coup de dents. Est-ce qu'elle tentait de l'exciter ? Manoeuvre intéressante...

"... avant de me promettre ce que tu as entre les jambes, mais seulement dans quelques heures?"
Il sourit, amusé. Il retenait difficilement un petit rire qui ne tarda pas à sortir. Il devait avoir l'air d'un gosse qui savait qu'il avait fait une bêtise mais qui rigolais de sa propre bêtise lorsque le parent la lui faisait remarquer. A la suite de sa phrase, il commença à hocher la tête dans un oui des plus affirmatifs lorsqu'elle lui grimpa dessus, lui bloquant le bassin. Elle lui tira les cheveux, un peu trop brutalement. Mais il savait que derrière ses traits fins et délicats, Kaliel ne l'était pas tellement. Elle avait tendance à se montrer un peu bourrin et s'il en avait l'habitude, une petite grimace se dessina tout de même sur son visage trop expressif pour son propre bien. Lorsqu'elle vint l'embrasser, il eut à peine le temps de se faire la remarque sur le fait qu'elle ne l'avait pas mordu qu'il se prit un coup de boule.

- Aïeuuh...

Il se frotta le nez, sentant un peu de sang couler avant d'être pris de panique. Est-ce qu'elle allait lui vomir dessus ? Il sentit un liquide chaud traverser son pantalon. Et merde... Il priait pour qu'elle perde les eaux plutôt que pour lui avoir pissé dessus. Elle lui tirait les cheveux encore plus fort si bien qu'il du lui tenir le poignet pour que la main ne s'éloigne pas trop et éviter de terminer aussi chauve qu'un poisson d'eau douce.
Il était hors de question qu'il lui ouvre le bide avec sa hache déjà parce qu'il risquait de la tuer elle ainsi que le bâtard qu'elle portait mais aussi parce que Frida allait lui en faire voir de toutes les couleurs s'il le faisait.

Kaliel gigotait et se tordait sur son bassin humide. Vu le vent de panique qui avait atteint la femme-sel et ses élucubrations maladroite, elle ne devait pas savoir ce qu'enfanter signifiait. Sa mère ne le lui a avait donc jamais appris ? Elle n'avait pas assisté à la naissance d'un chevreau ou d'un poulain ? Ni à celle de petits chatons ?

- Wow ! Du calme Kaliel, on va appeler la Vieille et Frida et ça ira.

Il s'étonna lui même lorsqu'elle se calma si soudainement. C'était la première fois qu'elle était aussi obéissante ! Ah non, ce n'était pas grâce à lui...
Une indigestion ? Elle se moquait de lui ? Au moins elle ne lui tirait plus les cheveux, ce qui était une bonne chose même si elle tenait encore ses cheveux dans son poing. Il fronça les sourcils dans une mine boudeuse.

- C'est ta faute alors tu vas nettoyer tout ça, femme-sel.

Il se redressa pour finir assis et venir l'embrasser, lui apposant un peu de son sang sur le visage au passage. Il lui dégagea le visage et le cou en passant une main dans ses cheveux avant de s'en saisir et de lui tirer la tête légèrement en arrière, la forçant à la pencher.

- Ca c'est pour mes cheveux.

Histoire de ne pas terminer avec une blessure supplémentaire, il vint l'embrasser presque aussi tôt dans le cou, descendant doucement d'en dessous de son oreille jusqu'à son épaule.

- Et ça, c'est sans raison.
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(#) Mar 9 Juil 2019 - 4:07
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La malédiction des mamelons suintants
Bon, je savais que je n’avais jamais été capable de feindre la féminité à la perfection malgré mes entrainements répétés chez les Sans-Visages; Oberil avait même été tenté de me faire jurer de rester homme, malgré mes capacités de transformation, ce qui n’était pas peu dire. Les femmes que je jouais étaient souvent trop brusques, pas assez fragiles et souvent beaucoup trop entreprenantes, mais je devais avouer que Kaliel accumulait tous ces défauts et même plus. Je n’avais pas la prétention de croire que je connaissais tous les secrets liés à ma guilde –sincèrement, je crois que c’est impossible d’en explorer tous les mystères- mais j’étais sûr que l’incapacité que j’avais de retourner à ma véritable apparence n’était pas normal, tout comme le fait d’être présentement enceinte. Au début, j’avais cru que c’était la possessive Frida qui tentait de m’empoisonner par peur que la venue d’une autre femme-sel lui fasse perdre son importance aux yeux de Søren, mais elle avait été si douce et attentionnée envers moi que je m’étais immédiatement sentit coupable de penser une telle chose de sa part. Sérieusement, la vie en tant que Kaliel aurait pu être totalement le paradis si j’avais réellement été une femme. Après tout, Frida et Ashara étaient véritablement affectueuses et Søren un véritable gamin dans l’âme dont le fruit défendu était totalement délicieux. Pour la première fois depuis longtemps, j’avais l’impression d’avoir une famille…chose étrange lorsqu’on est presque une esclave aux yeux de son propriétaire. Non, je ne pouvais me résoudre à appeler le beau blond par le titre de "maitre", pas depuis Ellario.


Assis sur lui, ses cheveux entre mes mains alors que quelques contractions dû à une indigestion me faisait me tordre de douleur contre lui, je n’ai pas vraiment remarqué que nez que je venais de lui exploser jusqu’à ce qu’il gémisse sa douleur. Levant mon regard bleu profond vers lui dans une expression de culpabilité, je me suis mordu la lèvre inférieure tout en murmurant : « Je suis désolé…mais s’il est brisé, tu auras l’air encore plus canaille. Je suis sûre que Frida et Ashara vont te trouver encore plus parfait ». Bon, ce n’était sans doute pas vraiment vrai, mais je n’étais pas le genre d’homme –et de femme, de toute évidence- capable de trouver instinctivement les mots pour réconforter les autres. En fait, je faisais souvent plus de mal qu’autre chose, sans doute. Peut-être étais-je simplement trop stupide pour comprendre ma grande incapacité puisque je réessayais toujours, coup après coup.


Une crampe plus douloureuse que les autres me fit me tordre contre le bassin de Søren, brisant l’outre à vin qu’il avait à la taille. Si je n’avais pas autant l’impression qu’on me déchirait le ventre en deux, sans doute aurais-je été capable de rire de sa mine abasourdie et paniquée face à ce qu’il pensait sûrement être la naissance de l’enfant. Bon, sans doute que mes hurlements de goret paniqué devait l’enduire à l’erreur, mais on ne pouvait sciemment pas accuser un homme emprisonné dans le corps d’une femme enceinte de dérailler un peu, non? La voix calme du jeune Vendeloyn parvint à légèrement m’aider à reprendre le contrôle sur mes neurones alors qu’il mentionna l’aide de Frida et de la Vieille. Un rire hystérique aux pointes aigues sortit nerveusement de ma gorge alors que je m’agrippais au jeune homme qui m’avait vraisemblablement mis dans cet état. « Dis-moi, grand Seigneur Vendeloyn, tes charmantes esclaves ont déjà fait accoucher un homme coincé dans le corps d’une femme? Non? Alors elles ne peuvent rien faire pour moi » Gloussais-je, incapable de m’empêcher de ne pas être sarcastique, malgré tout le ridicule de la situation.


Søren était d’une patience d’ange, malgré mes nombreuses crises, mais je commençais à craindre qu’il finisse par perdre patience. Après tout, ne venais-je pas encore de ruiner un de ses vêtements? Bien sûr, tenter un détournement de sujet en faisant passer ma maladresse pour un geste volontaire m’attira les foudres du jeune homme qui m’ordonna de nettoyer son pantalon tout en me rappelant mon titre et j’ai légèrement penché ma tête sur le côté en affichant une moue innocente. « De un, Grand Seigneur, la Femme-Sel à un nom. De deux, il me fera plaisir de faire flamber cette horreur que tu oses appeler un pantalon afin de le "nettoyer". De trois, je te laisse le loisir de choisir si tu veux que je fasse brûler le tout avec toi à l’intérieur ou l’extérieur dudit pantalon » Susurrais-je de ma voix la plus dangereusement douce alors que l’une de mes mains palpait sa taille afin de trouver un coutelas, un poignard ou quelque chose s’y apparentant. Après tout, s’il désirait vraiment me faire payer cette petite blague, je préférais être armé pour me défendre…même si nous savions un comme l’autre que je ne pourrais pas attaquer cet homme. Je m’étais attaché à ce crétin.


Gémissant pitoyablement lorsqu’il osa tirer mes cheveux après m’avoir embrassé, ce fut un long frisson aussi désagréable que foutrement délicieux qui me parcouru l’échine lorsqu’il susurra qu’il se vengeait pour ses cheveux que j’avais sauvagement tiré. « Venge-toi » Râlais-je, la tête cabrée vers l’arrière sous la force de sa poigne alors qu’il déposait ensuite ses lèvres contre mon cou, les faisant descendre jusqu’à mon épaule alors que je me tortillais de plus en plus. À ma plus grande honte, j’avoue avoir poussé un long gémissement affamé alors qu’instinctivement, je rapprochais encore plus mon corps de Søren, devenant fou –ou folle- dès qu’il montrait un peu de tendresse envers moi. « Tu sais que c’est à cause de ces "sans raison particulière" que je me retrouve dans cet état? » Fit-je remarquer à son oreille alors que je lui mordillais tendrement le lobe de l’oreille, plus que désireuse de vouloir le sentir encore un peu plus contre moi. Quitte à être coincé dans le corps de cette femme, aussi bien en profiter un peu.


Bien sûr…je n’avais pas imaginé que le visage que je portais pouvait se fissurer lentement, laissant apparaitre de plus en plus de mèches blondes dans la chevelure de jais de la jeune femme que j’étais ou même que quelques poils de ma barbe d’antan apparaitrait au menton de Kaliel. Il n’y avait aucune surface réfléchissante pour me montrer que mon regard royal se faisait de plus en plus délavé également.



 
ft. Soren
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(#) Mer 10 Juil 2019 - 21:01
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Peu convaincu par les paroles de la belle, Søren se frottait le nez. Non il n'était pas cassé. Il aurait sans doute une marque bleue durant plusieurs jours, virant au jaune etc... Un bel hématome mais pas de nez cassé, du coup il ne le sentait pas cassé et c'était tant mieux pour Kaliel. Elle aurait peut-être été exécutée, si pas par lui même, ce serait pas son père ou l'un de ses frères, beaucoup moins tendre que lui.

"Dis-moi, grand Seigneur Vendeloyn, tes charmantes esclaves ont déjà fait accoucher un homme coincé dans le corps d’une femme? Non? Alors elles ne peuvent rien faire pour moi "
Il faillit éclater de rire mais elle avait l'air sérieuse et trop paniquée pour qu'il ne se permette de plaisanter la dessus. Il lui parla donc franchement, posant une main sur les hanches de la jeune et douce *tousse* fille.

- Un garçon tu veux dire ? la Vieille Vendeloyn a fait accouché ma mère quand je suis né, mais elle est morte en même temps. Ma mère, pas la Vieille. Et je ne pense pas que ça t'arrivera, je suis sur qu'il sortira normalement.

Oui, il était très sérieux. Il ne croyait toujours pas à cette histoire selon laquelle Kaliel était un homme avant. Il avait entendu parler de pays lointains où des sortes de médecins pratiquaient des modifications du visage sur leurs patients ou d'autres où la castration était élevé au rang d'art. Mais de toute évidence, Kaliel n'avait pas été castrée. Elle avait tous les attributs féminins. Mais Kaliel riait, de toute évidence elle se moquait de lui.

Voila qu'elle devenait menaçante, sur sa propre île, dans sa propre maison. Søren arqua un sourcil en l'écoutant proférer ses menaces. Elle comptait le faire cramer avec ses vêtements, elle avait l'air assez sérieuse. Søren esquissa un petit sourire tendre. Putain ce qu'il pouvait l'aimer ! Il se mit à rire, la laissant le palper à la recherche d'il ne savait trop quoi. De toute façon il n'y faisait pas attention. Kaliel était une femme-sel attirante et séduisante et au plus elle se montrait étrange et montrait les dents en tombant dans des crises d'hystérie, au plus Søren l'appréciait. Elle était bipolaire, peut-être même pire.
Il l'embrassait dans le coup. Sans raison disait-il. La raison étant sans doute le comportement de la femme-sel. Elle avait une personnalité propre et lui retournait le cerveau. Il ne s'embêtait pas avec elle, elle était imprévisible et dangereuse comme les mers. C'était sans nul doute le Dieu Noyé qui la lui avait envoyé.

Elle lui mordillait le lobe de l'oreille. "Tu sais que c’est à cause de ces "sans raison particulière" que je me retrouve dans cet état?" De quel état elle parlait ? Ses troubles de l'humeur et de la personnalité ? Son ventre rond ? Oh non, c'était peut-être ça qui lui donnait des cheveux blonds. A présent qu'elle était tout contre lui, il pouvait voir juste devant ses yeux quelques cheveux blonds perdu au milieu de son noir de jais. Il voulut tirer dessus, persuadé que ce devait être l'un de ses cheveux clairs ou celui de n'importe qui d'autre mais il sentit une petite résistance. C'était bien un cheveux de Kaliel. Oups... Elle allait lui arracher l'oreille. Il lâcha directement le cheveux et fit semblant de ne rien avoir à faire avec ça. Il tourna même son visage de l'autre côté, sentant au passage quelque chose lui irriter la peau lorsque son épaule entra en contact avec le menton de Kaliel.

- Alors femme-sel.... pardon, Femme-sel Kaliel. Tu me le retire ce pantalon ou je dois le faire moi-même ?
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(#) Ven 12 Juil 2019 - 2:10
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La malédiction des mamelons suintants
Bon sang, mais qu'est-ce qu’Il m'énervait à ne rien comprendre, ce n’était pourtant pas si difficile! J’étais coincé dans le corps d’une femme sur le point de mettre bas alors que j’étais un homme d’une quarantaine d’année, c’était pourtant simple! Lui jetant un regard morne alors qu’il se frottait le nez que je venais de fracasser, j’ai tout de même ressenti une petite pointe de culpabilité sous mon amusement sauvage de le voir souffrir. Bon sang, ce gamin allait me rendre fou à force de jouer avec mes nerfs. Comment était-ce possible d’être aussi candide, naïf et attachant tout en appartenant à un peuple sauvage, fourbe et violent? J'avais cru qu’on dramatisait la réputation des fers-nés, mais en fait on la banalisait grandement ! Søren, par son affection et sa douceur, était un joyau parmi ces brutes, mais je me doutais bien qu’il y avait en lui un homme sanguinaire qui n'hésiterait pas à ce montrer cruel si la nécessité l’exigeait. Déjà, il montrait son caractère de dominant dès qu’une situation lui déplaisait, ça laissait présager le pire lorsque je reprendrais ma véritable apparence…si j'y parvenais un jour, bien entendu. « Tu sais que tu m'exaspère à chaque fois que tu me reprends, lorsque je parle? Ce n'est pas parce que je n’ai pas reçu une éducation de noble que je suis stupide pour autant. Oh et je ne compte pas mettre bas, un enfant n'a pas sa place auprès de nous » Sifflais-je face à sa douceur. Comment lui expliquer qu’en tant que chevalier du Val, je ne pouvais me permettre de devenir une maman? Je pouvais bien lui chanter qu’il trouverait le moyen de croire que c’est simplement une de mes lubies de femmes enceinte.


Est-ce que cette dernière phrase lui créa une douleur émotionnelle? Aucune idée et il serait illogique que ça soit le cas; jetais une femme-sel comme il aimait me le rappeler, pas une femme rock. Qu’est -ce qu’il ferait d un bâtard? Le noyer? Ça il en était hors de question. Je ne me traînait pas comme un Lamentin obèse depuis des semaines pour voir le mioche noyé par son gamin de père! Pourtant…une partie de moi avait tout de même envie de rester ici avec Søren et l'enfant afin de découvrir ce que pouvait être une véritable vie familiale. La vérité était que je n’étais pas malheureux en tant que Kaliel et que je m’étais attaché à cet impossible blondinet…attaché plus que ce que laissait prévoir le collier de fer que je portais en permanence autour du cou. Mon rire démentie les paroles violentes que j'eus à son encontre lorsque je lui ais suggéré de le faire brûler en même temps que son pantalon, mais il ne sembla pas goûter la blague autant que moi. Les fer-né et leur propension à se croire supérieur aux autres être….à tous les coups, Søren avait pris mes paroles pour de véritables menaces. Par chance, son éclat de rire me retira la peur de le voir me fracasser le crâne d'exaspération alors que je palpais sans aucun scrupule son entrejambe. Avec la silhouette de Kaliel, j'étais complètement sans défense, je me devais donc de ruser pour survivre…et je devais avouer que le bassin de ce jeune Seigneur était assez appétissant pour rendre cette tâche très agréable.


« Je me demande bien pourquoi je t’aime, grand idiot » Soufflais-je avec exaspération alors que certains de mes cheveux se teignait en blond et que certains poils de ma barbe apparaissait et disparaissait. Grognant lorsqu’il tira sur ma chevelure, je lui ai légèrement frappé la main pour qu’il mette fin à cette torture capillaire alors qu’il se rappait le visage sur ma barbe qui venait tout juste d’apparaitre et de disparaitre presque aussi vite. Grimaçant lorsqu’il osa m’appeler par le titre de femme-sel alors qu’il savait que je détestais ça, je me suis levé de son bassin pour m’agenouiller entre ses jambes. D’une main agile, j’ai défait les lacets de son pantalon et j’ai glissé mes mains sous son vêtement, effleurant ses flancs par la même occasion. « Tu crois vraiment avoir besoin de me rappeler aux dix minutes que je suis une femme-sel? Je le sais parfaitement bien, merci! » Dis-je sur un ton de conversation en mordant ma lèvre inférieure, concentré sur ma tâche. Il faut dire qu’il était difficile de retirer un pantalon lorsque celui qui le portait était assis sur son postérieur et qu’il ne daignait pas bouger! Pourtant, avec un peu de bonne volonté, quelques jurons et un peu de force, je parvins à lui retirer ce foutu vêtement.


Roulant le pantalon en boule entre mes mains, j’ai regardé la belle nudité de Søren avec envie tout en passant une langue sur mes lèvres. La chaleur dans tout mon corps augmenta alors que j’étais incapable de quitter son entrejambe du regard. « Tu veux que je te le nettoie tout de suite ou que je fasse comme d’habitude et demander à Frida de le faire pour moi afin de ne pas les ruiner? » Demandais-je au membre virile du jeune fer-né. Oups…j’étais si hypnotisé par ce spectacle que j’avais révélé l’un de mes secrets. En même temps, ce n’était tout de même pas ma faute si j’ignorais comment m’occuper de vêtements!



 
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(#) Dim 14 Juil 2019 - 2:45
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Ralala ce que les femmes enceintes peuvent être compliquées... Søren leva les yeux au plafond lorsque Kaliel s'épancha dans ce qui semblait être des lubies de femme enceinte. Ne pas mettre bas ? C'était un peu tard pour y penser à présent.

- Tu peux pas le garder toute ta vie dans le ventre, il va bien falloir qu'il sorte à un moment ou un autre. Sinon, tu vas exploser parce qu'il deviendra trop grand.

Bah oui, c'était logique, non ? Une femme telle que Kaliel, même sans beaucoup d'éducation devait bien comprendre ça.

- J'ai pas envie de retrouver des morceaux de ton ventre un peu partout chez moi. L'odeur risque de rester trop longtemps incrustée et tes morceaux de chair vont attirer les mouches comme le cul d'une vache.

Kaliel avait un peu calmé son hystérie, sage décision. Il finit par lui relâcher les cheveux après sa petite tape sur la main. Il préférait éviter de tout lui arracher mais dans son éternelle distraction, il avait gardé les cheveux de la femme-sel dans son poing. Elle en profita pour se dérober à lui, plus ou moins. Elle se mit entre ses jambes pour lui détacher le lacet de son pantalon. Il la laissa faire, le regard un peu distrait par la courbe de ses seins. Il laissa les mains de sa concubine lui caresser la peau. Par chance ses mains n'étaient pas froides et ses caresses étaient devenu un peu plus habiles avec le temps.

- Je préfère m'assurer que tu n'oublies pas où est ta place.

Il caressa la joue de Kaliel avec tendresse avant qu'elle ne commence à lui retirer son pantalon. Il la laissa un peu galérer, le faire seule. C'était amusant de la voir grommeler. Ses expressions faciales et son vocabulaire peu châtier dénotait avec son physique délicat, rendant le tout ridiculement amusant.
Elle finit par lui retirer entièrement le pantalon et dévoila, à son sexe de toute évidence, qu'elle laissait Frida s'en charger d'ordinaire. Mais quelle petite coquine dévergondée ! Søren laissa échapper un petit rictus amusé.

- On devrait aussi demander à Frida de s'occuper de moi alors. FRIDA !!!!!!!

Il cria dans la grotte qui lui servait de maison. Il savait qu'elle n'était pas la, elle travaillait à l'extérieur, un peu plus loin que la maison et ni le rideau d'eau ni les parois de la grotte ne laisserait son cri se faire entendre par sa première femme-sel. N'ayant qu'un léger écho pour réponse, il adopta une petite mine boudeuse avant de tourner son regard à nouveau sur son animal marin favori.

- Je crois bien que tu vas devoir tout faire toute seule...

Il s'approcha un peu plus d'elle et lui déposa un baiser sur les lèvres avant de se reculer, un sourire espiègle sur le visage.

- Ne traine pas trop, j'attends mon lamantin favori dans le lit.

Il se leva, amusé, et fit quelques pas pour aller s'allonger sur la paillasse recouverte de peaux de bêtes qui servait de grand lit aux femmes-sel.
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(#) Jeu 18 Juil 2019 - 3:41
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La malédiction des mamelons suintants
De toute évidence, ce n’était pas les mots de Søren qui m’avait charmé au point de contrevenir aux lois des Sans-Visage, c’était vraiment sa jolie petite gueule. Charmeur? Lui? Il venait ni plus ni moins de me parler d’explosion abdominale sans paraitre attristé par l’immense perte que ma disparition créerait dans les îles de fer. Fronçant les sourcils avec de l’hébétude mêlé à un léger soupçon d’amusement, je n’ai rien dit jusqu’à ce qu’il continue sa fascinante théorie sur les méfais qu’encouraient une femme qui refusait de donner naissance à l’enfant qu’elle portait, mais il préféra décrire le résultat de cette explosion. Voilà qui était rassurant! Qui ne rêvait pas d’avoir une grotte parsemé de lambeaux humains? Chez les Bolton de Fort-Terreur, c’était une décoration des plus basiques…pourquoi décrivait-il l’odeur avec tant de dégoût? Un peu d’huile de poisson et une dizaine de jour au soleil mon cadavre ne sentirait plus rien. « Au moins, je serais sûr que tu ne m’oublierais jamais » Rouspétais-je en mettant mes mains sur mes hanches tout en calmant l’hystérie qui m’habitait depuis plusieurs longues minutes déjà. Søren était particulièrement patient avec moi dernièrement, mais je savais qu’il finirait par perdre patience…je n’étais pas aussi docile qu’un maître fer-né le souhaiterait. En même temps, j’avais été esclave et putain pour un maître tellement longtemps qu’il me répugnait d’affecter la même servitude.


Sentant la pression de sa poigne se relâcher, libérant ainsi partiellement ma longue chevelure de jais, j’ai tout de même obtempéré en acceptant de le dévêtir. Dans ce corps faible et enceinte jusqu’aux yeux, je ne possédais certainement pas la force de le repousser…ni l’envie, je devais bien l’avouer. J’étais entrée de ma pleine volonté dans les bras de cet homme la première fois et même si Multiface m’avait punis en m’emprisonnant dans ce corps, je ne pouvais me résoudre à le détester, même lorsqu’il me rappelait que je n’étais qu’une femme-sel comme une autre. D’ailleurs, sa petite remarque sur la place qui était la mienne me fit sourire avec amusement. « Entre tes jambes, c’est ça? » Rétorquais-je moqueusement tout en faisant trainer mes ongles sur sa peau afin de rendre la caresse un peu moins douce et un peu plus sauvage. Sentir sa main chaude caresser ma joue me fit sourire tendrement. Jamais mon ancien maître n’avait eu ce genre de comportement affectueux à mon encontre, sauf le soir où ma main lui donna la mort…c’était d’une ironie sans nom, n’est-ce pas?


Grommelant mille menaces envers ce crétin qui osa s’amuser de ma difficulté à lui arracher son pantalon sans qu’il ne m’aide un peu (connard!), j’ai réfréné la terrible envie de gifler sa verge lorsqu’il osa mêler Frida dans nos jeux, disant que puisqu’elle s’occupait de mes tâches, elle pourrait également s’occuper de lui. « Tu veux que j’ailles te la chercher peut-être? Pourtant, tu sais qu’elle est beaucoup moins volontaire que moi à la tâche » demandais-je dans un susurrement mécontent. Après tout, c’était là mon seul point fort dans cette demeure : mon enthousiasme à jouer avec Søren. Surtout que bon, je savais qu’elle n’était pas dans la demeure puisqu’elle m’avait ordonné de ne pas faire de bêtise en son absence. Cette jolie jeune femme était vraiment maternelle et protectrice lorsqu’elle le voulait…et légèrement effrayante également. « Comme c’est malheureux » Soupirais-je théâtralement lorsqu’il me condamna à m’occuper de lui toute seule vue l’absence de ma compagne. Répondant au léger baiser qu’il déposa contre mes lèvres, j’ai grogné mon mécontentement face au surnom qu’il utilisait pour me décrire. « Tu sais que ton lamantin pourrait choisir de t’étouffer avec sa graisse plutôt que de faire glisser ta queue sur son corps voluptueux? » Le menaçais-je vertement en me relevant difficilement.


Il était difficile de se relever avec élégance lorsqu’on avait un énorme baril qui nous empêchait de conserver son équilibre. Titubant jusqu’à la paillasse, je me suis glissé sur les fourrures pour m’étendre aux côté de mon Seigneur. Couché sur le côté afin de lui faire face et de ne pas mourir asphyxié (Non, mais vous avez déjà tenté de dormir sur le dos avec une telle protubérance?) je l’ai regardé droit dans les yeux en disant : « J’ignorais qu’un homme tel que toi, puissant Seigneur, avait besoin d’une histoire pour s’endormir » Bien évidemment, je me doutais qu’il n’avait pas sommeil, mais je pouvais bien me venger pour le petit surnom affectueux dont il m’affublait. Déposant l’une de mes mains contre son torse, j’ai fait glisser mon index autour de l’un de ses mamelons afin de le faire durcir lentement. « Il était une fois, dans les montages au Nord de Bravos » Commençais-je en me nichant un peu plus contre lui afin d’avoir plus facilement accès à son corps. « Un jeune paysan qui rêvait de parcourir le monde, autre que la ferme de ses pauvres parents » Continuais-je en remontant mon doigts langoureusement vers la bouche de Søren afin d’en caresser doucement les lèvres.


Bon pour le coup, je devais avouer que je m’étais fait prendre à mon propre jeu vu que c’était dans le creux de mes reins qu’un brasier c’était embraser à ces simples caresses alors que je tentais de rester focaliser pour ne pas directement le violer. Ça ferait mauvais genre, selon Frida. « Une nuit, le petit paysan décida d’enfin écouter son courage et monta sur l’âne familiale pour fuir en direction de la lande verdoyante qui séparait sa montagne de la cité libre » Décrivis-je d’une voix légèrement plus rauque alors que mon index descendit le long de la jugulaire de l’homme, glissa sur son sternum et alla tracer le contour de ses muscles abdominales qui invitait les baisers. Me redressant afin de pouvoir me courber au-dessus de Søren, j’ai déposé mes lèvres chaudes sur la peau douce sous son nombril tout en levant mon regard vers lui en murmurant : « Mais un désert hanté par un serpent géant particulièrement dangereux empêchait le pauvre paysan de poursuivre son chemin. » Parsemant de baiser papillon le petit chemin duveteux qui séparait le nombril du membre viril du fer-né, je me suis immobilisé alors que mes lèvres frôlait ledit membre et j’ai esquissé un sourire sadique en disant : « Mais le pauvre paysan ne savait pas s’il avait le courage en lui d’affronter ce serpent qui gonflait d’importance de seconde en seconde. Pauvre paysan, connaitrait-il les délices que lui promettait Braavos ?». Papillonnant des yeux, je ne me suis pas départie de mon sourire sadique et j’ai dit d’une voix faussement désolée : « Je crois…je crois que j’ai oublié le reste de l’histoire…je suis si distraite! »




 
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(#) Ven 19 Juil 2019 - 0:09
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Søren lui sourit, comme un petit enfant. Effectivement, sa place était entre ses jambes lorsqu'il en avait envie et dans la maison ou ses alentours à travailler le reste du temps. Il était loin d'être le plus exigeant des Vendeloyn sinon la pauvre serait déjà morte et jetée aux phoques depuis un bout de temps.

Elle lui suggéra d'aller lui chercher Frida. Non non, c'était très bien comme ça. Il répondit par la négative d'un mouvement de tête. Il se contenterait bien de Kaliel pour aujourd'hui, le tout était de parvenir à ne pas se faire étouffer. Et voila le tour des menaces, toujours. Il avait depuis un moment appris à ne plus s'en faire. Il évitait le plus possible de laisser Kaliel visible en présence de ses frères et de son père et surtout, qu'ils ne l'entendent pas proférer ses menaces. Il était persuadé que Ygon se ferait un plaisir de la tirer par les cheveux pour l'égorger sur la place public, nue devant tout le monde simplement parce qu'elle menaçait son frère. Mais lorsqu'ils étaient en privé, les menaces de Kaliel l'amusait terriblement. Il ne la prenait pas au sérieux, c'était un fait. Il se mit à rire une fois de plus. Elle avait de l'humour la petite.

- Sois pas fâchée, un lamantin c'est très mignon et en plus ça te va bien.

Pas sur que ce soit le meilleur compliment à faire à une femme mais bon, au plus ça la mettait en rogne, au plus c'était amusant et excitant. Il arrêterait sans doute de rire d'elle le jour où elle mettrait ses menaces à exécution mais pour l'heure... Il comptait bien en profiter.

Elle s'allongea à côté de lui. Il pouvait voir son corps nu formé de plis qui lui donnait un petit air de lamantin. Qu'est-ce qu'il disait ? Cette fille avait bien des origines de lamantin. Si ça se trouve, c'était une sirène.
Il la laissa le caresser, parcourant son corps au fur et à mesure qu'elle avançait dans son histoire. Il ne fit pas tant attention à ses paroles qu'au petit poils qu'il voyait sur son menton. Il descendit ensuite son regard vers la poitrine volumineuse de la femme-sel. A quel moment est-ce qu'elle avait commencé à prendre plus de poitrine ? Il ne savait plus trop. Elle aurait pu nourrir le village entier avec ça, ou un peu moins. De combien de petits se constituait la portée d'une sirène lamantin ?
Elle se colla un peu plus à lui et posa ses doigts sur ses lèvres. Il les prit en bouche pour les humecter et la laissa continuer son petit voyage tout en contant son histoire. Il aurait préféré une histoire qui se passait sur la mer mais bon, puisqu'il n'écoutait qu'à moitié ça n'avait pas tellement d'importance.
Lorsque les lèvres de Kaliel vinrent se poser en dessous de son nombril, il sentit une bouffée d'air chaud le prendre. Elle avait le don pour l'exciter après l'avoir saoulé à force de paroles et menaces en l'air. Elle lui avait même bousillé un pantalon ou était sur le point de le bousiller si c'était elle qui s'en chargeait.

Dans son petit nuage de confort et de sérénité, allongé comme il l'était, une vague de chaleur l'envahissant, Søren ferma un instant les yeux pour mieux s'en imprégner et profiter de l'instant présent à tel point que les paroles de Kaliel devinrent lointaines.

- Hmm.

Il somnolait déjà, l'esprit ailleurs. C'était un don tout particulier chez lui, partir en quelques secondes dans un autre monde, loin de la terre ferme. Il était distrait, la tête dans les nuages comme diraient les habitants du continent. Søren dormait presque, dans une position sereine, le corps totalement offert à Kaliel. Si seulement elle lui avait raconté une histoire de marin, peut-être serait-il resté plus attentif à l'histoire en question.
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(#) Ven 19 Juil 2019 - 17:39
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La malédiction des mamelons suintants
Je n’avais jamais compris comment une femme pouvait se plaire sur les îles de fer, sauf si elles étaient comme l’excentrique et entêtée Yara Greyjoy. Utilisée un peu comme des serfs ou même du bétail, seules quelques rares élues à devenir des femme-roc pouvaient jouir d’une relative liberté. J’habitais sur ces îles depuis plusieurs mois déjà et j’avais encore du mal à croire qu’elles acceptaient aussi docilement leur sort. J’avais moi-même été esclave pendant la moitié de ma vie et il n’y avait pas beaucoup de différence entre ce que je vivais à Braavos qu’ici en tant que femme…même si je devais avouer humblement que Søren était un propriétaire doux et charmant, attachant même. Bien sûr, lorsqu’il s’énervait il valait mieux ne pas rajouter de l’huile sur le feu, mais il était tout de même terriblement tendre si on comparait aux autres tarés de son espèce. Il était impossible de rester insensible à son sourire narquois et ses grands yeux pétillant de malice, même lorsqu’il disait des trucs aussi vexants que lorsqu’il me compara à un lamantin. Je devais bien avouer que nu et dans le corps d’une femme immensément enceinte, je ne devais pas être particulièrement attractif et séduisant…mais ce n’était pas une raison pour me comparer à cette chose sans grâce et pleine de graisse. « Un chaton aussi c’est très mignon et pourtant, tu as choisi de me comparer à une vache marine s’apparentant à un saucisson bien dodu…tenterais-tu de me faire passer un message, Grand Seigneur? » Sifflais-je entre mes dents, étant devenue de plus en plus susceptible au fil des semaines. Un homme n’était pas suffisamment fort mentalement pour absorber l’effervescence des hormones d’une femme enceinte…c’était impossible de vivre ce flot de bipolarité au quotidien sans devenir fou.


Décidant d’obéir en allant le rejoindre sur la paillasse qui était la nôtre les femmes-sel, j’ai longuement regardé Søren tout en tentant de trouver une position confortable sans pour autant être disgracieuse. Dans cet état de grossesse avancé, c’était impossible bien évidemment. J’ai donc renoncé au pathétisme que j’offrais pour raconter une histoire tactile à mon jeune maître, désirant le mettre assez en appétit pour qu’il ose oublier cette montagne immense qui me déformait et qu’il me dévore le plumage avec entrain. Bha quoi? Ce n’est pas parce que ma condition de femme enceinte me répugne que l’envie de me faire prendre par cet homme s’est volatilisé! En fait, les hormones augmentaient drastiquement cette envie. Joueuse, j’ai commencé à raconter l’histoire d’un paysan des montagnes de Braavos qui voulait explorer le monde tout en caressant le corps magnifique que le jeune Vendeloyn. Un long frisson de désir embrasa ma peau lorsqu’il suçota mon index qui caressait lentement ses lèvres et le regret de ne plus posséder mon organe viril afin de le glisser à la place de ce doigt me désola…même si je me doutais fortement que Søren n’était pas du genre à laper une verge.


Préférant continuer mon histoire plutôt que de pleurer les morceaux manquants de mon corps, c’est avec un certain délice que j’ai embrassé encore et encore le bas ventre de l’homme jusqu’à ce que ‘’ j’oublie’’ une partie de mon histoire afin de le mettre au supplice. Fier de cette taquinerie démoniaque, j’ai vite désenchanté lorsque j’ai remarqué que ce traitre avait osé s’endormir alors que ma bouche était à quelques millimètres de son entrejambe. Être offensé d’une telle rougeâtrie était encore faible pour exprimer le tourbillon chaotique qui s’empara de moi à cet instant. Par l’enfer de Multiface, l’idée de lui envoyer mon poing directement sur ce qui faisait tant sa fierté me traversa l’esprit, mais ça aurait eu beaucoup plus d’impact si j’avais  été sous ma véritable forme. Je sentis quelque chose chatouiller mon front et ma joue à la seconde où cette pensée traversa mon esprit et ce fut machinalement que j’ai porté mes doigts à mon visage pour le palper. Mettant un peu de distance entre moi et le ronfleur, j’ai tiré sur le morceau de peau qui pendouillait sur mon visage et c’est ainsi que le visage de la défunte Kaliel glissa dans ma main.


Instantanément, ma respiration se fit beaucoup plus aisé, un chatouillement entre mes jambes me confirma le retour de mon adorable et virile queue (de sirène mâle lamantine) alors que je reprenais ma silhouette de géant tout en muscle. Silencieusement, j’ai passé ma seule main de libre sur mon menton afin de sentir le retour de ma barbe alors que mon regard se baissa sur mon ventre plat et ferme. Il était passé où le monstre? Souriant démoniaquement en regardant le visage de celui qui osait me trouver ennuyant au point de tenter de s'assoupir discrètement, je venais de trouver ma vengeance! Lentement, je me sous étendu à ses côtés à plat ventre, j’ai relevé mes jambes dans les airs pour fouetter l’air sur le rythme d’une musique muette et j’ai déposé mon menton à l’intérieur de mes paumes de mains qui formaient un V autour de mon visage, après avoir déposé le visage de Kaliel sur son torse. Affichant une moue adorable (enfin adorable pour un grand barbu, nu et chevelu) j’ai susurré de ma voix bien virilement masculine : « Pauvre Seigneur qui s’endort sur une histoire…peut-être devrais-je te donner un hochet à téter pour que tu dormes paisiblement maintenant que j’ai récupérer le mien? ». J’avais la légère impression qu’il ne somnolerait pas longtemps.






 
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(#) Ven 19 Juil 2019 - 20:45
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- N'insulte pas les lamantins, ce sont de magnifiques créatures qui n'ont rien à voir avec ces mammifères terrestre à la con qui broutent l'herbe et ne savent pas se frotter le cul correctement.

Nan mais oh ! De quel droit elle insultait ces charmantes créatures si douces et affectueuses ?

Elle s'était ensuite occupé de lui, lui racontant son histoire qu'il serait bien incapable de transmettre à qui que ce soit puisqu'il n'avait écouté qu'un mot sur 5 puis, plus aucun, se concentrant uniquement sur le son de la voix de Kaliel, douce mélodie dont il avait bien du mal à se passer même lorsqu'elle brayait comme une tortue qui copule.

Søren avait fermé les yeux un peu trop longtemps. Il ne sentait plus les caresses de Kaliel si bien qu'après un certain temps, il se demandait ce qu'elle pouvait bien faire. Il la sentait encore proche de lui, elle ne s'était pas enfuie. Il lui parla d'une petite voix un peu endormie.

- Qu'est-ce que tu prépares encore ?

A tous les coups elle allait s'amuser et profiter du fait qu'il était assoupi. Elle allait peut-être lui étaler quelque chose dessus pour l'emmerder. Des entrailles de poisson ? Elle en était capable. Mais il ne s'attendait pas à ce qui allait suivre. Lorsqu'il sentit quelque chose être posé sur son torse, quelque chose de chaud et qui ne puait pas jusqu'ici, il esquissa un petit sourire. Qu'est-ce qu'elle avait encore trouvé comme connerie à faire ? C'est lorsqu'il entendit une voix masculine qu'il ouvrit les yeux et se redressa dans un sursaut, faisant glisser le visage de Kaliel. Un simple regard lui suffit pour voir qu'il s'agissait d'un visage découpé. Plus de trace de Kaliel nulle part dans la pièce. Pris de panique, il se recula et flanqua un coup de pied dans le visage de l'étranger nu. Il attrapa le premier truc lourd qui lui passa sous la main et menaça l'homme de le frapper avec.

- Où est-elle ? Qu'est-ce que tu as fait de Kaliel ? PARLES OU JE T’ÉCLATE LA GUEULE !!!

Pour ce qu'il lui avait fait, il avait bien sa petite idée. Comment était-il parvenu à lui découper le visage si vite et sans qu'il ne le sache ? S'était-il endormi ? Et merde, Kaliel... c'est qu'il l'aimait bien cette femme-sel, peut-être un peu trop. Et ses enfants ? Est-ce qu'il les avait tué aussi ? Est-ce qu'il avait été sans coeur au point de buter les jumeaux qu'elle portait ? (en supposant qu'il s'agisse de jumeaux mais vu la taille du ventre, Søren en était persuadé) Il leur avait même déjà trouvé de super noms.
Est-ce qu'il était possible pour Kaliel de vivre sans son visage et si oui, à quoi est-ce qu'elle ressemblait à présent ? Est-ce que comme les serpents, elle allait avoir un nouveau beau visage lorsque ses plaies se seraient refermés ou pas du tout ?
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(#) Mar 23 Juil 2019 - 1:09
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La malédiction des mamelons suintants
« Tu sais que contrairement à un lamantin, une vache produit du lait bon à la consommation humaine? » Ma question était rhétorique, je me doutais bien qu’il le savait…quoi que dans la région de Westeros, c’était beaucoup plus les chèvres qui étaient utilisés pour l’alimentation laitière. De toute façon, je ne sais même pas pourquoi je tente d’argumenter avec Søren puisque je sais que seul son avis compte. Dans les îles de fer, la capacité de réflexion d’une femme est appréciée seulement si elle la destine aux nombreuses tâches de la vie quotidienne, autrement il vaut mieux faire taire tout esprit de contradiction. Le jeune Vendeloyn, même s’il n’était pas le plus incisif des maîtres, faisait tout de même partie de ce groupe d’homme à se croire infiniment supérieur aux femmes et je savais que rien n’y changerais. Il fallait simplement voir sa réaction amusé et le nombre de fois qu’il me reprenait lorsque je lui affirmais être moi-même un homme coincé dans le corps d’une femme pour en saisir toute la portée. L’égalité entre les sexes n’existaient pas et seules quelques femmes étaient parvenues à se hisser suffisamment haut dans la hiérarchie pour ne pas qu’on les envois récurer les planchers et de toute évidence, je ne faisais pas partie d’entre elle.


Étendue sur la paillasse destinée à moi et mes sœurs femmes-sel, je me creusais les méninges pour trouver une histoire à raconter aux charmants seigneur blond, mais alors que je m’évertuais de mettre une gestuelle caressante, douce et sensuelle pour appuyer mes mots –Vous avez déjà tenté d’être sensuel lorsque vous ressemblez à une grosse barrique de chair à saucisse?- le fer-né eut l’audace de commencer à somnoler. Dire que j’étais offusqué était un sacré euphémisme, j’étais complètement hors de moi! Si l’histoire en son sens était assez peu originale et relativement simple, les caresses que prodiguaient mes doigts et ma bouche auraient dû le tenir suffisamment éveiller pour libérer le lion –des mers bien sûr- en lui! Était-ce ma colère qui avait convaincue Multiface à enfin m’autoriser à retirer ce visage ou était-ce une simple coïncidence? Connaissant la facétie du dieu que je vénérais, il était fort à parier que ce n’était aucunement le fruit du hasard. Retirer ce visage avait été pour moi une délivrance puisque je n’étais guère habitué de porter l’identité d’une autre personne aussi longtemps, mais rapidement, un profond sentiment de manque me submergea, sentiment amplifié lorsque la voix ensommeillée de Søren me demanda ce que je fabriquais.


Enfin revenu dans mon corps de géant nordique, je ne pouvais que le contempler avec une certaine tendresse. Ce jeune homme savait se montrer ferme et même parfois pervers dans ses punitions, mais il était également adorablement attachant avec son affection toute maladroite. Il me manquerait sans aucun doute. Seulement, cet attachement  que j’avais pour lui ne m’empêcha pas de vouloir lui faire une petite blague et ce fut sans doute un peu stupidement que j’ai déposé le visage de Kaliel sur son ventre avant de prendre la position de la sirène affriolante, étendu sur le ventre à ses côtés.


J’ai réalisé que ma petite blague était une mauvaise idée au moment où Vendeloyn ouvrit ses yeux paniqués et qu’il les baissa sur le visage de celle qu’il avait sans doute un peu apprécié. La douleur écrasante qui explosa à mon visage après avoir reçu un fulgurant coup de pied de sa part me fit gémir de douleur alors que Søren se relevait  rapidement pour se trouver une arme avec laquelle me menacer. Complètement déboussolé et désorienté par le coup que je venais de recevoir, j’ai levé mes deux mains en signe de paix tout en me reculant à mon tour, maintenant assit en indien. « Søren, calme-toi, c’est moi Kaliel! » Grognais-je en tentant d’arrêter le flot de sang qui s’écoulait de mon nez. Même si j’avais prié pour retrouver mon corps à presque tous les soirs depuis le début de ma captivité, il me faisait mal de voir mon jeune seigneur aussi paniqué à l’idée d’avoir perdu celle qui attendait son enfant. « Tu avais raison, je suis un Lamantin-Sirène, ça explique parfois…ça explique parfois mes comportements étranges et mes changements de forme! » M’écriais-je d’une voix rauque et légèrement paniqué, cherchant une excuse plausible pour effacer toute trace de souffrance émotionnelle dans l’être de cet homme que j’avais tout de même appris à aimer.


Un Lamantin-Sirène? Mais qu’est-ce que j’allais bien pouvoir inventer comme mensonge crédible avec un tel début? J’étais totalement incapable de mentir et je venais encore plus de me compliquer la tâche! Bon sang, mais qu’est-ce que j’avais encore fait? « Lorsqu’un Lamantin-Sirène sort de l’eau, il perd sa queue pour gagner des jambes et on ne sait jamais quel sexe deviendra le nôtre, c’est pour ça que tu m’as trouvé à moitié noyé sur un rocher, je ne pouvais plus respirer puisque j’étais devenue humaine! » Continuais-je d’expliqué d’une voix aux accents hystériques alors que j’attrapais du bout des doigts le visage qui avait été le mien pendant des mois. Bien sûr, le fait que mon navire s’est échoué et que mes pieds se soient retrouvés piégés dans du cordage n’était qu’une simple coïncidence! « Sauf que lorsqu’un événement trop intense se produit, on a tendance à muer comme les serpents puisque la queue des sirènes est écaillées et on change d’apparence encore et encore! » Rajoutais-je en laissant mon inspiration parler, sans me soucier de créer une nouvelle légende qui s’ajouterait peut-être dans le folklore fer-né. « Regarde…regarde, j’en ai la preuve! »Dis-je en recollant le visage de la jeune Kaliel contre mon visage. Instantanément, ce fut comme si un long liquide glacial me glissa sur le corp, prouvant ainsi que le changement de corps avait de nouveau fonctionné. « Je suis Kaliel, tu vois? » Terminais-je d’une petite voix.


Relevant les yeux vers Søren, je me suis vaguement demandé quel type de mise à mort il planifiait mentalement pour moi. J’avais beau lui avoir mentionné ma queue à quelque reprise, je doutais qu’il croirait vraiment à ces histoires de sirène-lamantin.


 
ft. Soren
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(#) Mar 23 Juil 2019 - 3:04
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Les vaches ça puait et ça n'avait aucun intérêt en dehors d'être bonne à manger et de fournir du cuir. Le lait était trop acide pour les adultes et les enfants fer-né n'en raffolait pas trop. Tandis que celui de chèvre, animaux bien moins encombrant et facilement transportable sur un navire, c'était tout autre chose ! En plus, Kaliel ne connaissait rien au lait de lamantin. S'ils n'en buvaient pas c'était principalement pour laisser les bébés lamantins en profiter et aussi, accessoirement, parce qu'un humain approchant de trop près une maman lamantin se faisait défoncer la gueule en moins de deux. Une idée très mauvaise en soi alors que les chèvres se laissaient plus facilement faire. Au pire, vu le nombre de femmes-sel de Gylbert, il devait bien y en avoir une capable de donner du lait.


Le gars tenta de lui expliquer qu'il était Kaliel. Quelle drôle d'idée ?! Il n'avait rien à voir avec elle. Kaliel était délicate - lorsqu'elle ne se mettait pas à parler ou à bouger -, elle avait la peau douce et surtout, elle n'avait pas ce truc qui lui pendouillait entre les jambes.

- Ouais c'est ça, et moi j'suis la Vieille !

Un lamantin sirène ? Il était sérieux ? Mais c'était pas du tout ça un lamantin-sirène, en plus ça n'existait pas... Quoique ? Est-ce qu'elle/il/on-ne-sait-plus était sérieux ? Søren jeta un coup d'oeil au ventre du type devant lui, penchant la tête sur le côté comme si sous cette angle, par miracle, le ventre allait lui paraitre plus gros, suffisamment pour pouvoir porter ses jumeaux. Mais non. Il avait le ventre plat ou presque, juste musclé et couvert de poils. Kaliel n'était pas poilu, pas ici. Malgré lui, ses yeux rencontrèrent le sexe d'Almarik. Pfff frimeur...
Lorsqu'il remit le visage de Kaliel, visage qui se fonda parfaitement en lui et lui permit de retrouver toute son apparence, Søren recula un peu, trébuchant sur les peaux de bêtes (sol peu stable) et terminant en chute, s'asseyant en tailleur. C'était de la sorcellerie ? Il posa un instant l'objet qu'il tenait, le gardant à portée de main juste au cas où. Il tendit une main timide vers le visage de Kaliel pour l'effleurer, s'assurant qu'elle était bien la. Penché en avant, il laissa le bout de ses doigts parcourir les traits fins de la femme-sel. Il porta alors son regard vers son ventre et s'il n'était pas capable de voir son sexe sous cette masse, il se doutait que son pénis n'était plus la.

- Garde cette apparence alors. L'autre est vraiment moche, on dirait un mendiant du continent croisé avec un oursin mais au lieu des piquants, ce sont des poils.

Comme s'il s'agissait d'un oursin de terre songea-t-il.
Søren se rapprocha un peu plus d'elle pour pouvoir venir poser sa main sur son ventre rond. Ils étaient toujours la, ouf !

- Et j'ai pas envie que Nemo et Bubulle disparaissent encore.
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(#) Ven 26 Juil 2019 - 15:56
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La malédiction des mamelons suintants
De toute évidence, ça ne serait pas aujourd’hui que Søren Vendeloyn me croirait. Peu importe ce que je lui disais, peu importe avec la gueule que je lui disais, il avait toujours cette manie de vouloir avoir le dessus. En digne maître qu’il était, ses croyances étaient la vérité au détriment de ce qui était réellement véridique. Bon sang que je pouvais adorer son caractère de mule et lorsque son visage se crispait ainsi furieux…ça m’avait toujours terriblement excité avant la découverte de la grossesse de Kaliel. Maintenant redevenu homme, j’aurais pensé que ces tendances face aux punitions qu’il savait prodiguer auraient disparu, mais il semblerait que la cohabitation prolongé avec ce fer-né ait sérieusement marqué mon esprit. Certes, je n’étais pas un adepte des coups de pied au visage, mais je mettais cette violence disproportionnée sur la surprise de me découvrir maintenant si virile avec ma barbe, mes muscles et ma queue. Ouais…ça pouvait sans doute surprendre lorsqu’on n’était pas habitué. « Si tu étais la Vieille, jamais je ne t’aurais laissé user de mon corps comme tu l’as fait » Rétorquais-je moqueusement, ne faisant plus la distinction entre Kaliel et moi. Après tout, j’étais les deux tout autant que j’étais personne.


Me redressant fièrement en voyant le regard de l’autre homme glisser sur mon corps jusqu’à mon entrejambe, j’ai expliqué avec toute la ferveur dont j’étais capable une espèce de légende sur les sirènes-lamantin-mâle-aka-métamorphe afin de lui cacher mon véritable secret : le pouvoir d’être personne. Voyant que Søren ne se calmerait pas sans preuve, j’ai remis le visage de mon double féminin et je me suis sentit redevenir instantanément plus petite, lourde, maladroite alors que mes seins redevinrent foutrement douloureux. Bon sang, il faudrait bientôt me traire comme une chèvre! Massant mes hanches, j’ai soudainement éclaté de rire en voyant le fier seigneur tomber à la renverse sur les peaux au sol. Monseigneur Vendeloyn serait humaine lui aussi? « Je ne pensais pas que tu te laisserais aussi facilement intimidé maître, qu’est-ce donc cette peur du membre virile? Aurais-tu peur d’être soumis de force par cet oursin-de-terre-mendiant? Peut-être y prendrais-tu autant plaisir que j’en ai lorsque tu me punie » Susurrais-je en imaginant difficilement Søren se soumettre à un autre homme.


Il pouvait bien se rapprocher pour tenter de voir si ma queue avait disparue, avec cet énorme ventre que je me trainais, je m’étonnais encore qu’il parvienne à trouver le chemin jusqu’à mon antre lorsque l’envie lui prenais. Frissonnant en sentant sa main sur mon ventre, j’ai rétorqué : « Ils disparaitront d’eux même s’ils découvrent les noms que tu leur as choisi » Bubulle et Némo? Pourquoi pas Pourriture et Déchet tant qu’à aller dans les prénoms horrible. Déposant mon pied contre l’un de ses genou comme un chasseur le faisait sur la proie qu’il venait d’abattre, j’ai ajouté : « J’adore t’avoir à mes pieds ». De toute évidence, redevenir Almarik m’avait redonné de cette fierté virile que Kaliel ne possédait pas nécessairement.



ft. Soren
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(#) Sam 27 Juil 2019 - 3:07
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"- Si tu étais la Vieille, jamais je ne t’aurais laissé user de mon corps comme tu l’as fait"

Il était sérieux ? S'il avait été la Vieille, ce barbu sous les traits de Kaliel n'aurait pas vraiment eut le choix de toute façon. Et puis, il était persuadé que s'il avait été la Vieille Vendeloyn, il aurait gardé de son charme. Certes, ce n'était pas comme ça que ça marchait mais soit. Il était persuadé qu'il resterait tout aussi bien sous n'importe quelle apparence. De toute façon, ses femmes-sel n'avaient pas le choix, elles étaient forcées de l'aimer ou de le craindre, parfois les deux à la fois. Kaliel n'était qu'un jouet entre ses mains, le genre de jouet qu'on ne lâchait pas aussitôt, le genre de jouet qu'on ne laisse qu'une fois complètement usé. Est-ce qu'elle avait fait exprès de tomber enceinte, pour prolonger son expérience de femme-sel ? Il aurait été amusant de découvrir sa réaction si elle se rendait compte un jour que Søren pouvait bien de temps en temps se contenter d'un homme plutôt que d'une femme. De toute évidence, lorsqu'il l'avait prise la première fois elle n'avait pas tellement résisté. Qu'il soit en réalité un homme ou une femme ne changeait rien, il s'était laissé tout bonnement prendre et avait apprécié ce moment passé. Peut-être même appréciait-il encore les instants où il la prenait de force sur les peaux de bête ou partout ailleurs, lorsque ça lui chantait à lui, Vendeloyn.

Il avait remit le visage de Kaliel. C'était bien elle mais elle/il avait un peu trop pris la confiance. Non mais ! Elle faisait preuve d'insolence et Søren allait la punir plus sévèrement que jamais. Mais d'abord il devait s'assurer que ses jumeaux étaient bien la. Il s'occuperait du cas Kaliel après. Mais voila que la femme-sel se moquait ouvertement des noms qu'il avait choisi avec soin et amour pour ses enfants. Une gifle était sur le point de se perdre mais Kaliel avait prit le dessus, à sa façon. Elle le bloquait, appuyant sur son genou et l'empêchant de plier la jambe et donc de se relever. Satanée femme ! Elle allait payer, c'était obligé. Qu'elle soit Kaliel ou l'autre chelou n'y changerait rien. Mais voila, elle avait le mérite d'un peu plus l'exciter. Adrénaline du danger ? Résultat de la surprise qu'il/elle avait provoqué ? Søren sentit une étrange vague de bien-être le submerger tandis que ses émotions faisaient des bons. Il n'avait jamais été très stable émotionnellement. Lorsqu'il se mettait en colère, ça pouvait aller loin et au contraire, il pouvait s'avérer aussi doux que de la mousse. Lui même n'avait aucune idée d'à quel point ses émotions pouvaient contrôler sa vie et son quotidien. Il les laissait juste ressortir, les contenir en soi ne servait à rien si ce n'est à créer des frustrations.

- Oooh, et moi qui pensais que c'était ailleurs que tu préférais m'avoir...

Phrase pleine de sous entendus, il ne la quitta pas du regard, un air évident de défi dans les yeux. Si elle voulait jouer, ils allaient jouer et Søren savait qu'il en sortirait vainqueur d'une façon ou d'une autre.
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(#) Dim 28 Juil 2019 - 5:50
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La malédiction des mamelons suintants
Søren était un véritable mystère humain; maître fer-né qui possédait quelques femmes-sels, il était normalement habitué de se faire obéir au doigt et à l’œil sans se faire opposer de résistance…enfin, c’était le cas avant que j’arrive sous forme de Kaliel dans sa vie. Il m’avait tant fasciné avec son étrange regard, son assurance démesuré et sa tendresse maladroite, que j’avais été incapable de ne pas rester à ses côtés. Il pouvait croire qu’il me prenait de force, il devait sans doute savoir que sa brusquerie m’excitait plus qu’elle m’effrayait. Était-ce pour cette raison que je l’ai si ouvertement nargué après avoir repris ma forme de Kaliel? Certainement. J’aimais voir ses yeux se teinter d’un voile orageux et ses traits se crisper de mécontentement. De toute façon, je n’avais jamais vraiment eu besoin de me forcer pour l’exaspérer, c’était un talent qui m’était aussi naturel que celui de respirer. Bubulle et Némo, sérieusement? Debout au-dessus de lui, le pied posé sur son genou dans un geste dominant –Oh insulte suprême pour ce maître incontesté- je le regardais avec défis et orgueil. La petite remarque au sous-entendu aussi gros et élégant que mon ventre qu’il me lança me fit éclater de rire. Il n’y avait pas à dire, son culot était indéniablement une des choses que j’appréciais le plus de cet homme! « Hum…je ne sais pas, je m’en rappel plus…ça ne doit pas être aussi exceptionnel que tu sembles le croire » Dis-je la mine songeuse alors que je retirais mon pied de son genoux.


Être grosse comme un lamantin comportait son lot de désavantage et l’un d’eux était l’incapacité à rester en équilibre terriblement longtemps lorsque les deux pieds n’étaient pas au même niveau. L’insulte quant aux capacités sexuelles de ce maître au cœur tendre était certainement ridicule puisqu’il parvenait toujours à me faire perdre tous mes moyens, mais un vieux dicton disait qu’on taquinait ceux qu’on aimait, n’est-ce pas? Me reculant légèrement pour m’asseoir sur le lit, je l’ai regardé sans me départir de mon sourire en coin, peu gêné de ma nudité. Après tout, c’était naturel d’être nu…en tout cas, beaucoup plus naturel qu’être entièrement vêtu. « Tu remarqueras que ton coup de pied au visage aura eu l’effet bénéfique de me faire cesser de réclamer un éventration à coup de hache…bien que j’apprécierais dorénavant que tu ne massacre pas mon visage d’homme. Il ne te plait peut-être pas, mais j’y suis attaché » Enchainais-je d’une voix joyeuse, bien que légèrement inflexible. Après tout, même si j’étais Kaliel des îles de fer pour l’instant, Almarik Mallister demeurait mon identité chouchou!


Dommage que Søren n’ai pas de tentation pour les hommes, on aurait pu varier les plaisirs. Après tout, j’appréciais autant la compagnie de la gente masculine en tant qu’homme qu’en tant que femme. Ceux qui considéraient la tendresse entre deux hommes comme une perte de virilité étaient de sombre imbécile et il était hors de question que je laisse de sombres préjugés me gâcher l’existence. « Némo et Bubulle, sérieusement? » Répétais-je en revenant sur le sujet des horribles noms qu’il avait choisi. «Tu sais qu’ils vont se faire lapider pour porter de tels prénoms? » Même moi, je serais incapable de les appeler ainsi…alors que j’adorais tout ce qui était un tant soit peu ridicule. « On peut appeler des crevettes ainsi si tu le désir…mais ne nomme plus jamais nos enfants de cette façon, par pitié! Craignez le redoutable Bubulle... » Me moquais-je.



ft. Soren
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(#) Dim 28 Juil 2019 - 15:11
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"- Hum…je ne sais pas, je m’en rappel plus…ça ne doit pas être aussi exceptionnel que tu sembles le croire."

Mais heuuu… Elle mentait, il en était persuadé. C’est elle-même qui avait entreprit de lui faire plaisir dans le lit avant qu’il ne s’endorme comme un enfant, elle encore qui passait son temps à le chercher à coup de sous-entendus pas si sous-entendus que ça, elle qui lui grimpait dessus même aussi grosse qu’un phoque enceinte pour venir jouer avec son corps. Petite hypocrite. Søren avait cela dit beaucoup de mal avec le second degré, le troisième aussi et ainsi de suite. Alors, quand elle dit ne pas s’en rappeler, il la prit au mot. Est-ce qu’elle était devenue amnésique en retirant puis remettant le visage de Kaliel ?
Lorsqu’elle retira sa jambe de son genou, il se redressa aussitôt. A présent assit sur les peaux, il l’observa de haut en bas, s’assurant que tout était bien en place chez elle.  Elle vint s’asseoir à son tour et il la dévisagea un moment, vexé. Il n’avait plus vraiment envie de lui parler là, tout de suite. Il n’avait plus trop envie de la voir non plus. Il jeta un coup d’œil vers la porte. Il pouvait partir à tout moment, qu’est-ce qui l’en empêchait ?

- Evidemment que tu y es attachée, il est collé à ta tête sous le visage de Kaliel.

Il se laissa ensuite tomber en arrière, bras croisés derrière sa tête, la mine boudeuse sur les lèvres. Voila qu’elle critiquait à nouveau ses choix de prénoms. Il laissa s’échapper un soupire d’exaspération.

- Mais heu… laisse mes enfants tranquille. Nemo et Bubulle sont de super noms. Si t’es pas contente ça change rien. Maintenant j’arrête de te parler, t’es plus drôle.

Est-ce qu’elle était aussi embêtante avec son autre visage ? Bubulle était un prénom très respectable et Bubulle l’Infâme sonnait plutôt bien. C’était d’autant plus percutant que le prénom de premier abord ne donnait pas cette impression. Bubulle ça faisait gentil, les gens ne se méfiaient pas et donc ne cherchait pas à le tuer. De toute façon, personne ne lapidait un homme libre sur l’île et comme il s’agissait d’un enfant, même bâtard, d’un Vendeloyn, Bubulle serait considéré comme libre.
Søren était incapable de bouder très longtemps. Toujours allongé, il finit par reprendre la parole.

- Tu veux pas continuer ton histoire plutôt ? Au lieu d’embêter ton mari…
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(#) Dim 28 Juil 2019 - 20:00
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La malédiction des mamelons suintants
Bon, de toute évidence, mes petites phrases destinés à faire monter l’orage et la tempête en lui avaient eu l’effet contraire. Comme je l’ai déjà dit, j’adorais le voir s’embraser de violence et voir son corps se tendre sous les décharges de colère, mais pour le coup, il semblait véritablement vexé. Oubliait-il que c’était pratiquement moi qui devais le supplier de me caresser les jours où il m’ignorait? De toute évidence, oui. Grognant de mécontentement alors qu’il jetait un regard vers la porte de sortie, j’ai eu envie de le frapper derrière le crâne pour le rappeler à l’ordre. Au moins, en lui portant un geste de violence, j’aurais la certitude qui s’occuperait de mon cas…mais je ne suis pas sûr qu’il resterait dans la tendresse. Soupirant lourdement lorsqu’il fit la remarque sur mon visage d’origine aka l’oursin-de-terre-poilu, j’ai froncé les sourcils avec ennuis tout en rétorquant : « En même temps, il faudrait n’avoir aucun goût pour ne pas aimer ce visage ». Mauvaise foi? Certainement, mais j’aimais bien ma gueule moi! Ce visage m’avait bien servi jusqu’à là!


Le regardant se coucher les bras en croix sur le lit, j’ai éclaté de rire en voyant sa mine boudeuse tout en l’entendant déclarer qu’il ne souhaitait plus me parler. Comme ça, je n’étais plus drôle? Moi qui me trouvais presque aussi désopilante que ses prénoms idiots! « T’es enfants? Allons mon chou, tu sais bien que tant qu’ils sont en moi ils m’appartiennent » Rétorquais-je en caressant mon ventre pour lui rappeler que ce corps était ma propriété avant d’être la sienne. Contrairement à bien des femmes-sels, je n’avais pas été brisée à mon arrivé ici et les traitements subies n’y était pas parvenu non plus. Était-ce parce que je possédais milles et une personnalité? Sans aucun doute. On ne pouvait détruire quelque chose qui se réparait instantanément et Søren était un maître beaucoup plus doux et aimable qu’Ellario.


Assise à ses côtés alors qu’il était encore étendu, je contemplais son corps désirablement nu tout en ressentant une envie vorace de le dévoré tout entier. Maudit fer-né! Il savait que je n’avais aucun contrôle sur moi depuis que j’étais pleine d’hormones. « Continuer mon histoire? Tu ne le mérite pas cher époux, tu t’es presque endormi sur la première alors que j’avais ma bouche pratiquement sur ta queue » Dis-je d’une voix butée en posant ma main sur ledit membre d’une poigne ferme, y exerçant une pression beaucoup plus énergique. Me tournant vers lui avec un sourire canaille, je me suis agenouillé à ses côtés et j’ai déposé un baiser à l’endroit même où j’avais suspendu mon histoire et j’ai ajouté, ma bouche toujours collé à son bas-ventre : « Ton manque de virilité ne mérite pas la fin de mon histoire, c’est la vie cher Seigneur. Dommage, la suite parlait des vagues violentes d’une tempête qui faisait rouler la coque d’un navire de haut en bas dans une mer déchainée » Eh oui, ma bouche et ma langue auraient faites une excellente imitation du chaos de la mer sauvage. « Ne t’inquiète pas hein, les queues molles ça peut arriver chez n’importe quel homme…ou presque » Rajoutais-je en souriant contre lui.




ft. Soren
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(#) Lun 29 Juil 2019 - 21:53
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Sa remarque sur le visage de l'homme ne l'aida pas à débouder. Au contraire, il restait enfermé dans sa bulle. Il ne voulait pas en entendre parler. Il avait voulu voir Kaliel et s'était retrouvé face au visage d'un homme plus âgé que lui, nu et allongé près de lui. Il pouvait presque encore sentir son souffle sur lui en se concentrant. Beurk... C'était plus la mauvaise surprise qui faisait qu'il ne l'appréciait pas. Il préféra ne pas lui répondre et se contenta de... bouder, tout simplement. Il n'avait aucune envie de discuter de ce visage avec Kaliel. Même elle commençait sérieusement à l'énerver la, tout de suite. Petit enfant, Søren resta dans son silence, contemplant le plafond de pierre au dessus de lui.

Elle lui affirma que les enfants lui appartenaient à elle. Faux ! Kaliel lui appartenait à lui, ainsi que son corps et de ce fait, tout qui se trouvait dedans lui appartenait aussi. Quand ils seront en dehors de son ventre ils seraient considérés comme libre selon la loi mais pour l'heure, ils n'étaient pas encore nés et lui appartenaient donc au même titre que la femme-sel. Peut-être devrait-il l'étrangler avec un collier de fer pour le lui rappeler ? Mais il avait juré d'arrêter de lui parler et continua donc sa bouderie avant de ce décider à briser son silence à lui (de toute évidence, Kaliel elle avait bien gardé l'usage de sa langue).

Il n'avait pas besoin de le mériter. S'il voulait cette histoire elle DEVAIT la lui raconter. Il resta la, d'un air renfrogné, le nez légèrement retroussé dans sa mine boudeuse. Elle lui attrapa pourtant déjà le sexe et y exerça une pression. Elle l'aimait trop pour ne pas continuer son histoire, il le savait.
Elle lui fit cela dit un résumer de ce qu'elle lui aurait raconté. Une histoire qui se passait finalement en mer, voila qui était déjà plus intéressante. Il releva doucement la tête, s'appuyant sur ses coudes pour pouvoir voir son visage.

- Et ensuite ?

Oooooh les queues molles. C'était donc de ça que parlait son histoire ? Elle ne pouvait pas le dire plus tôt ? Mauvaise foi faisant, il avait décidé de ne pas comprendre où elle voulait en venir. Mais... est-ce qu'elle ne venait pas de le traiter de bite molle ? Il fronça les sourcils et croisa les bras sur son torse avant de se laisser une fois de plus tomber en arrière ayant abandonné ses appuis. Il resta comme ça l'espace de deux secondes, ni plus ni moins avant de se redresser d'un coup et d'agripper Kaliel par les cheveux, la forçant à se redresser un peu. Il l'embrassa alors de force, lui mordillant la lèvre inférieur avant de la relâcher. Il passa ensuite ses doigts sur sa langue en la fixant droit dans les yeux avant de venir lui titiller le bout du sein d'une main, faisant durcir son mamelon en alternant caresses et pincements. Sa seconde main se baladait déjà vers l'entre-jambe de sa femme-sel, lui caressant les alentours sans jamais s'approcher trop près. D'un coup, il arrêta tout et se laissa à nouveau tomber sur le lit, fermant les yeux pour ne plus la voir mais ne dormant pas pour autant.

- J'ai plus envie de jouer avec toi.
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(#) Mar 30 Juil 2019 - 2:46
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La malédiction des mamelons suintants
Søren me connaît beaucoup trop pour mon propre bien; il sait que je déteste le voir bouder ou même m'ignorer comme il le faisait en ce moment. J’avoue que j’avais été loin dans les remarques que je lui ai lancées, mais c’était simplement pour l’exaspérer un peu et faire monter en lui un volcan de violence, je ne pensais pas l’avoir blessé. Était-ce moi qu'il détestait en entier maintenant qu'il avait vu que j'étais particulièrement étrange ou simplement cette partie masculine qui faisait partie de moi? On pouvait amputer une main, un doigt ou une jambe, mais certainement pas une queue…jamais je ne retirerais mon visage de Kaliel pour permette cette amputation; je pouvais jurer une obéissance éternelle à Søren, mais ça c'était la limite que je n'atteindrais jamais, peu importe l’affection que je lui portais. Continuer de babiller pour le fatiguer suffisamment était une stratégie qui avait déjà porté ses fruits et pourtant, il s’emmurait dans son silence bouder. "Mais pourquoi il ne parle pas? Pourquoi il ne me regarde pas? Regarde-moi, étrangle moi, hurle-moi dessus, frappe moi, mais ne m’ignore pas bon sang!" Pensais-je avec anxiété en décidant de tenter le tout pour le tout en mentionnant les enfants. J’ignorais toutes les us et coutumes des fer-né mais comme les femmes-sels étaient la propriété de leur seigneur, je m'attendais à le voir se redresser pour s'offusquer mais non…rien.


L’abysse qui se creusait de seconde en seconde en moi s’élargie à ce constat. Aucune réaction, pas même un grognement de mécontentement ou une œillade. Je n’avais pas peur de mourir de sa main…j’avais peur qu’il m’oublie, qu’il me dédaigne…qu’il choisisse de me détester. Mon cœur se serra d’avantage face à cette dernière pensé alors que je ressentais le besoin viscéral de croiser son regard."S’il te plait, je t’en supplie…regarde-moi" Je le regardais si intensément que j’étais sûr qu’il pouvait entendre mes pensées et pourtant, il demeurait insensible à ma détresse. Il me réclama la fin de l’histoire que j’avais commencé à lui raconter, mais comme un idiot, j’ai continué de le narguer, parce que son indifférence me faisait du mal. Qu’est-ce qui m’avait pris de m’attacher à un maître? Mais qu’est-ce qui m’avait pris? À la seconde où j’ai mentionné les queues molles, je savais que j’avais été vraiment trop loin. « Søren, je m’excuse » Dis-je d’une voix anxieuse en le regardant avec angoisse.


Je voulais son attention, pas son indifférence…pourquoi étais-je aussi idiot en sa présence? Devenant fou face à son silence, j’ai ouvert la bouche pour entreprendre une longue litanie d’excuse, mais il se redressa rapidement d’un coup pour me saisir par la tignasse, me faisant gémir misérablement de douleur. Suivant le mouvement pour ne pas qu’il m’arrache le cuir chevelu, j’ai hoqueté de surprise lorsqu’il m’embrassa avec violence, malmenant ma lèvre inférieure de ses dents. Une profonde chaleur irradia entre mes cuisses et mes seins durcirent d’excitation face à sa sauvagerie, mais avant même d’avoir eu le temps de glisser ma langue contre la sienne, il mit fin au baiser pour humecter ses doigts. Essoufflée et gémissante, j’étais à deux doigts de réclamer encore ses lèvres, mais il pinça mes mamelons entre ses doigts, m’arrachant une longue plainte aigue surexcité. Je ne comprenais pas ce revirement de situation, mais la violence mêlé à la douceur de Søren contre mes seins qu’il malmenait ainsi que son autre main qui me caressait entre les cuisses sans jamais me soulager était à deux doigts de me conduire à la folie. Inconsciemment, j’ai fermé les yeux en remuant le bassin contre ses doigts afin de le guider sur la bonne voie, mais il me relâcha d’un coup et se relaissa tomber contre le lit, déclarant qu’il en avait marre de jouer avec moi.


Mon cœur se figea à ces mots alors que je vacillais à ses côtés, comme vide maintenant qu’il avait clairement dit ne plus vouloir jouer avec moi. Était-ce simplement pour maintenant ou pour toujours? Non, la seconde option était inimaginable. Lentement, m’agenouillant à côté de lui, j’ai déposé mes lèvres contre sa joue, descendant jusqu’à son cou. « Søren, je m’excuse…je voulais simplement me moquer un peu de toi » Dis-je contre sa peau d’une voix si triste que je la reconnaissais pas moi-même. Comme un chien qui tentait de se faire pardonner de son maître, je me suis frotté contre lui en tentant de le convaincre de me prêter un regard, un geste…une attention. Terminant entre ses jambes, je me suis courbé maladroitement malgré mon ventre pour embrasser sa queue presque avec piétée et j’ai murmuré sans relever la tête : « S’il te plait…punie-moi, hurle-moi dessus, frappe-moi, mais ne m’ignore pas, pitié ». J’avais l’impression d’être revenue des années en arrière alors que mon maître exigeait ce genre d’attitude. Voilait-il me briser lui aussi? Il y parvenait parfaitement bien si c’était le cas.




ft. Soren
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(#) Mar 30 Juil 2019 - 23:50
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Søren était cassé, ni plus ni moins. Il n'avait plus envie de jouer avec Kaliel et resta la, allongé sur les peaux de bêtes sans lui adresser le moindre regard, espérant secrètement que Frida ou Ashara débarque dans la pièce pour le divertir ou mieux, le tirer de la pour l'emmener ailleurs, loin de Kaliel pour le moment. Si elle était encore en vie, elle ne le devait qu'au désintéressement soudain de Søren qui remplaçait la colère qu'il aurait du avoir et au fait qu'elle était enceinte. Il avait apprit à relâcher les poissons remplis d'oeufs et à ne pas titiller les lions de mer qui attendaient un petit, il était naturel qu'il ai adapté ce comportement aux humains, laisser les petits naître avant de s'en prendre à la mère. Il savait qu'un humain pouvait vivre sans sa mère, il en était l'exemple même. Ses jumeaux seraient élevé par d'autres femmes-sel, il le savait bien.

Lorsqu'elle vint le voir de plus près, apposant ses lèvres contre sa joue puis contre son cou, Søren afficha un petit rictus mécontent. Il n'y prêta pas plus que si un insecte était venu le chatouiller. Il ignora ses paroles lorsqu'elle commença à se confondre en excuses. Il l'avait assez entendue. Ses yeux cherchèrent un nouveau point au plafond sur lequel se concentrer pour oublier la voix de la femme-sel. Tandis qu'il était plongé dans sa recherche, il sentit un souffle chaud venir près de son sexe et l'embrasser. De toute évidence, elle aimait particulièrement cet endroit de son anatomie. Peut-être pensait-elle qu'une autre paire d'oreilles s'y trouvait, plus à même de l'écouter ?
La sentir si proche de son sexe, le souffle chaud, l'imaginer les yeux presque trempé - ce qui expliquerait sa voix tremblante - avait au moins le mérite de doucement l'exciter même s'il essayait de se convaincre du contraire. Il n'avait pas envie de lui adresser un regard, par principe. De toute façon, ainsi allongé avec les bras croisés sur le torse, il aurait du se relever un peu pour la voir. Il laissa sa paresse l'en empêcher.

- Non.

Elle ne méritait pas qu'il gaspille son énergie à lui hurler dessus, la frapper ou lui pardonner. Il voulait juste la bouder, lui faire comprendre une bonne fois pour toute que les récompenses ne revenaient qu'aux gentilles femmes-sel dont l'existence sur l'île résidait dans l'attention que leur portaient leurs maîtres. S'il ne lui apportait plus la moindre attention et vu son état qui commençait sérieusement à l'handicaper dans n'importe quelle tâche quotidienne, elle finirait par devenir folle et la torture physique lui semblera sans doute une sanction moins douloureuse que celle de l'abandon de son mari. Si elle voulait jouir encore un peu des quelques privilèges offerts aux femmes-sel, elle allait devoir se faire correctement pardonner. Søren ne boudait pas longtemps d'ordinaire mais il était capable de se montrer assez têtu par moment.
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(#) Mer 31 Juil 2019 - 14:53
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La malédiction des mamelons suintants
De toute évidence, cette espèce de tête de poulpe ne comptait pas me pardonner, alors que j’étais larmoyante et effrayer de l’ignorance dont il m’accablait de plus en plus. Normalement, Søren était le type d’homme à vite s’offusquer, mais à pardonner après une petite vengeance à sa sauce, mais là…aucune réaction, aucun mouvement. Un simple ‘’non’’ glacial à ma demande de pardon, comme si j’étais devenu à ses yeux aussi nécessaire qu’un cadavre de poisson. L’angoisse qui me serra le cœur et les tripes à cet instant fut si intense que je me suis reculé de lui pour descendre du lit rapidement. Plus je m’éloignerais de son détachement –feint ou non- plus vite je pourrai rendre mon souffle. Cette sensation de glace dans le cœur, cette étrange impression que l’oxygène se bloquait avant même d’atteindre les poumons, ce désespoir sombre et dévorant qui aspirait tous les souvenirs heureux en quelques secondes...c’était ce que tous les esclaves craignaient de ressentir un jour. Chaque captif désirait le bris de son collier de fer dès qu’il lui était posé, mais lorsque venait ce terrible moment où un maître l’abandonnait, une partie de lui mourait. J’avais vécu ce genre d’oppression avec Ellario alors que je ne l’aimais même pas, avec Søren c’était dévastateur.


Une nouvelle crampe me traversa le ventre alors que je tentais maladroitement de reprendre mon souffle, une vraie contraction cette-fois. « Oh bordel » Gémis-je en massant mes côtes tout en continuant de reculer vers la sortie de cette fichue grotte. Il était hors de question qu’il tente de m’échanger pendant que je dormirais! « Bien, vos désirs sont des ordres, je disparais » Dis-je avant de lui tourner le dos, le vouvoyant pour la première fois depuis notre rencontre. De nouveau, les souvenirs d’Ellario me hantèrent alors que je tentais de gagner l’extérieur afin de mieux respirer. Ce n’était pas normal que les souvenirs d’Almarik se mêlent à ceux de Kaliel, pas ce genre de souvenir en tout cas! C’était la raison pourquoi le changement total d’identité était si agréable! Comme un petit animal traqué, j’ai tenté de parcourir le chemin séparant la grotte de l’air pur le plus vite possible, mais mon ventre de femme enceinte, ma nudité, ma panique et mon empressement me menaçait à chaque pas.


Comment parvins-je à sortir sans me rompre le cou? Je l’ignorais moi-même et le bruit des vagues et de la cascade au loin m’empêchait d’entendre si Søren m’avait suivi ou s’il se moquait ouvertement de savoir ce que je ferais. L’esprit encore fracassé par le chaos qui soufflait dans ma tête, j’ai continué d’avancé aveuglement toujours tout droit, me disant que dans le pire des cas, je me fracasserais le crâne sur les rochers de la mer. Une mort rapide qui ferait disparaitre mon corps à jamais dans les profondeurs de l’eau. Attention, je n’étais ni suicidaire ni particulièrement porté à souhaiter ma propre mort, mais dans mon état, c’était une éventualité tout à fait possible. Lorsque mon esprit se déconnectait complètement du moment présent pour se laisser submerger par un passé pas assez lointain à mon goût, je perdais tout contact avec la réalité. Ce genre arrivait peu souvent (c’était seulement la deuxième fois depuis mes dix-sept ans), mais ça m’épuisait complètement.


Alors que je continuais de me répéter en boucle que je ne valais même plus la peine d’être quelqu’un aussi bien qu’être personne, mes pieds se prirent dans un filet de pêche qui trainait au sol en attendant sans doute d’être réparé et je tombé violemment au sol, l’une de mes joues percutant un gros caillou. Instantanément, une douleur fulgurante me transperça autant le visage que le ventre et, à bout de souffle, je n’ai pas réussi à trouver la force de me relever. J’entendais l’océan non loin, mais un voile noir obscurcissait mon regard, m’empêchant de voir le chemin que j’avais parcouru. « Même pas capable de m’enfuir correctement en plus » Gémis-je en portant la main à mon ventre immense comme pour m’assurer qu’il était encore là…chose stupide puisqu’il disparaitrait à la seconde où je retirerai mon visage, chose que je ne ferais pas pour le moment puisque Søren m’avait ordonné de rester Kaliel.


La prochaine fois que j'arracherai ce visage du mien, je ne l'y remettrai plus jamais.



 
ft. Soren
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(#) Mer 31 Juil 2019 - 23:58
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Søren n'était pas d'humeur aujourd'hui. En temps normal, il ne boudait pas longtemps, juste assez pour montrer son mécontentement avant de vite reprendre le dessus. Enfant gâté par les femmes-sel de son père, il avait l'habitude d'avoir l'attention porté sur lui et surtout, qu'on réponde au moindre de ses désires si bien que la frustration, encore aujourd'hui, avait un gout amer pour lui. Il n'aimait pas ça et ce qu'il n'aimait pas, il avait tendance à l'ignorer, s'en détacher complètement puisque son esprit lui en donnait souvent l'occasion, et se concentrer sur des choses qui l'intéressaient bien plus. Il était le genre de personne à se lasser rapidement, à changer de jouet si celui qu'il avait sous les yeux perdait un peu trop de son intérêt. Perdu dans la contemplation du plafond, déjà l'esprit ailleurs, il remarqua cela dit lorsqu'elle partit du lit. Une femme de cette corpulence, ça se remarquait. Il tourna à peine le regard lorsqu'il la vit sortir de la pièce, se demandant ce qu'elle pouvait bien encore aller faire. Si elle se penchait au dessus de l'eau, elle allait certainement y tomber. Est-ce qu'une femme enceinte ça flotte ? Ou est-ce que le poids de son ventre la pousserait au fond de l'eau ? Nemo et Bubulle, morts noyés avant d'avoir pu naître. Quelle fin tragique ! Et Kaliel, incapable de remonter à la surface, tirée vers le fond par le poids de ses enfants. Serait-ce la volonté du Dieu Noyé ou une pure coïncidence ? Si elle se noyait dans une eau douce, le Dieu Noyé n'y serait peut-être pour rien. Et deux futurs bâtards, deux paires de bras en moins pour se battre... Non, le Dieu Noyé ne voulait certainement pas ça.

Søren se releva de la paillasse lorsqu'il se rappela que sa femme-sel était restée complètement nue. Il entrouvrit la faible porte et jeta un coup d'oeil à travers pour la voir partir hors de la grotte. Elle allait très probablement glisser sur le sol humide près de la cascade et se fracasser le crâne sur les rochers avant de finir sa course dans la petite rivière. Il attrapa ses braies et les enfila, restant le torse nu. Il attrapa un drap et la suivit hors de la grotte. Pourquoi devait-il jouer les chaperon avec elles ? Ah oui ! Il était plus ou moins responsable de ses femmes-sel. S'il leur arrivait malheur, c'était tant pis pour lui. Si Kaliel avait la fâcheuse tendance à l'énerver par moment, encore plus aujourd'hui, il n'avait pas pour autant envie de la laisser partir, encore moins avec le ventre aussi rond. S'il n'était pas capable de gérer trois femmes-sel, il ne valait pas grand chose. Il savait qu'en dehors du Dieu Noyé, personne sur l'île n'oserait le lui reprocher mais le Dieu Noyé seul suffisait.

Elle ne semblait pas avoir remarqué qu'il la suivait. Il n'accéléra pas franchement le pas, elle avançait assez lentement comme ça. Finalement, elle fut prise dans un filet de pèche, celui qu'il avait laissé la, pas trop loin de la cascade. Kaliel était à 10 mètres de la cascade, près de la rivière qui plus loin allait se jeter dans les mers du Crépuscule. Le lamantin prise dans le filet, chuta en se cognant sur un caillou. Et merde... Elle resta à terre, incapable de bouger comme une pauvre petite tortue bloquée sur le dos. Il s'approcha alors d'elle. Au moins, au sol elle ne risquait pas de tomber à l'eau sauf si elle se mettait à faire des roulé-boulés jusqu'à la rivière.

" Même pas capable de m’enfuir correctement en plus "

Søren recouvra sa nudité du drap, l'enroulant presque dedans - si seulement il avait eut le courage de la soulever pour le passer sous elle -. Il soupira en l'entendant.

- Tu comptais t'enfuir ? Pour allez où, faire bonjour aux lions de mer ou à mon père ?

Laquelle des deux options étaient la plus enviable ? Sans doute les lions de mer. Søren s'assit près d'elle et la tira par les épaules pour la redresser un peu, suffisamment pour poser sa tête sur ses jambes, assit en tailleur. Il lui dégagea quelques mèches du visage.

- Si ton ventre te fais toujours mal je peux aller chercher ma hache, ou bien tu peux aller te baigner dans la rivière, l'eau apaise.

C'était dans cette même rivière que sa propre mère avait apaisé ses douleurs lorsqu'elle était enceinte de lui. Elle avait été dans la partie la plus large, à quelques mètres de la cascade. Kaliel était plus en aval de la. Propriété bénéfiques ou superstition, personne ne savait vraiment. Søren préférait croire à la superstition.
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(#) Jeu 1 Aoû 2019 - 16:20
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La malédiction des mamelons suintants
Perdre la tête, s’enliser dans la folie…perdre le contrôle.

J’avais l’impression de courir depuis des heures et pourtant, je n’atteignais jamais la fin de cette maudite île! Étais-je de nouveau retourné à Braavos? Pourquoi étais-je incapable de relever la tête pour voir le paysage autour de moi? C’était Søren que je venais de quitter, pas Ellario, alors pourquoi me sentais-je aussi vide que le jour où celui qui m’avait acquis comme esclave avait ordonné ma mort? L’odeur de l’air marin chatouillait mes narines, mais mon esprit chevauchait plusieurs souvenirs de différentes vies et refusait d’accepter que c’était le jeune Vendeloyn qui venait de mettre fin à mon existence. Lorsqu’un esclave n’existait plus aux yeux de son maître, qu’il perdait de son utilité et qu’il devenait superflu, il cessait d’être tout simplement. Je n’avais pas peur de mourir, mais être oublié complètement? En tant que Sans-Visage, j’étais habitué d’être personne, mais j’étais Kaliel depuis si longtemps que j’avais appris à aimer le fait de compter un peu pour quelqu’un. Dire au revoir à Søren signifiait dire au revoir à Ashara et Frida ainsi qu’à cette caverne que je considérais comme une maison. Mon cœur se serrait à cette pensée et cette fois, j’étais certaine que ce n’était pas une indigestion.


Søren ne m’avait pas réellement dit qu’il ne voulait plus de moi, mais tout dans son attitude tendait à le prouver. Il m’avait boudé et ignoré alors que je tentais de me faire pardonner, ça voulait tout dire! Comment ça j’étais hystérique? Visage plaqué contre le sol, j’étais si concentré dans la tourmente qui déchirais mon esprit entre passé, présent et futur que je ne l’entendis pas s’approcher de moi. Recroqueviller sur moi-même alors que mon ventre me faisait horriblement mal, je remuais faiblement les pieds pour tenter de les dégager du filet, mais ce fut plutôt l’effet contraire qui se produisit puisqu’il s’enroula autour de mes jambes gonflés par la grossesse. « JE NE SUIS PAS ENCORE MORTE CHAROGNARD, VA TROUVER UNE AUTRE MORUE À BOUFFER! » Hurlais-je avec fureur et terreur en sentant quelque chose me recouvrir. Il était hors de question qu’une bestiole me dévore vivant! Tentant de remuer pour dégager la chose qui me recouvrait, ce fut la voix de Søren qui m’indiqua que ce n’était pas un serpent de mer qui muait sur moi pour m’envelopper de ses écailles et m’apporter dans la mer en guise de plateau repas à emporter.


« Je me demande ce que dirais ton père s’il savait que tu as engrossé un mec » Grognais-je sans relever la tête vers lui et sans répondre à sa question. C’était malin, maintenant j’avais ces putains de contractions qui me déchiraient le ventre, la folie qui enfiévrait mon esprit déjà louche et mon cœur qui voulait exploser maintenant qu’il acceptait de me reparler. Il y eut un mouvement près de moi et sans savoir comment il avait trouvé la force de me tirer (j’étais vraiment immense!) je me suis retrouvé bien vite la tête contre posée sur ses jambes alors qu’il retirait des mèches de mon visage. J’avais bien envie de lui mordre les doigts pour lui faire payer la peine qu’il m’avait faite, mais j’étais si heureuse qu’il accepte de me reparler que j’ai décidé de ne pas sortir mes dents pour le moment.  De toute façon, j’avais tellement mal que l’idée de porter quelque chose à ma bouche m’écœurait particulièrement pour le moment. « On va faire un mélange des deux : Vient me buter dans la rivière, ça va empêcher Frida de devoir nettoyer les galets et de s’abimer les mains pour récurer le tout » Grognais-je avant de me saisir de sa main pour la serrer de toute mes forces lorsqu’une autre contraction me coupa le souffle. C’était normal que ça ne veuille pas arrêter?  « Oh bordel, je crois que Bubulle tente de sortir pour te foutre sa main à la gueule pour te punir d’avoir choisi un nom aussi horrible » Gémis-je d’une voix paniquée en tentant de me redresser.




 
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