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Une lionne de plus dans le donjon

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(#) Lun 3 Juin 2019 - 22:58
Tyrion Lannister

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Visite à ma cousine

 
Il se fait tard, la nuit s’est déjà emparé de la cité et du donjon rouge seulement voilà … l’heure n’est point au repos et au soulagement d’une nouvelle journée à survivre ici dans le repère du mal. J’ai cependant de quoi me satisfaire, ma sœur l’être qui me hait le plus en ce monde après mon père, m’a laissé agir à ma guise. Plus incroyable encore j’ai reçu son soutien même. Moi qui pensais que cela reflèterait du miracle. Aurora est saine et sauve et mon plan d’échanger Sansa contre mon frère au nez et au duvet de mon stupide neveu a de quoi me remplir d’une joie immense. La partie certes, ne fait que commencer, mais depuis que je me suis aperçut que de nombreuses personnes était dans le même cas que moi à revivre une seconde fois les événements, je me dis qu’il sera bien plus ardu de pouvoir contrôler et profiter de ce que je sais de l’avenir. Car voilà, ceux qui se souviennent commettent des actes qui diffèrent de leur première existence provoquant une réaction en cascade dans tout le royaume et créant ainsi, un nouveau destin de tout à chacun.

Bien que j’ais jusqu’à présent su m’adapter et même su profiter des convergences de cette vie avec l’ancienne, ce nouveau rebondissement à la capitale ne me présage rien de bon. Ma cousine… Dominik Lannister … fille de mon oncle Kevan, est arrivé depuis peu à Port-réal. Dans ma première vie elle n’avait point existé ni pesé sur les multitudes actions qui nous ont tous conduit jusqu’à notre retour en arrière. Mais cette fois-ci, elle compte y jouer un rôle. Et, bien qu’elle ne m’ait jamais voulu le moindre mal, à vrai dire nous nous croisions bien peu, je connais ma cousine et plus particulièrement ce dont elle aspire pour son avenir. Si dans la première vie elle avait été plus ou moins retenus par mon oncle à Castral Rock, il est clair que cette fois-ci elle compte se mêler à la bataille du trône …

C’est pourquoi je me dirige seul, d’un pas aussi assuré que ma condition puisse me le permettre, en direction des appartements de ma tristement célèbre reine des conasses … pour ma défense c’est elle-même qui tend à vouloir se surnommer ainsi. Alors que je me trouve dans un moment fatidique dans le déroulement de ma stratégie à empêcher "les noces pourpres" et afin d’unir tout le peuple à Daenerys, je me dois de savoir ce que ma cousine vient mijoter à la capitale, dans l’espoir que cela ne va pas à l’encontre de tout ce que j’essaye de bâtir depuis mon retour en ces murs. Je me retrouve enfin devant sa porte, je prends une profonde inspiration et décide d’arborer une expression qui se veut sévère. Après tout, je suis encore la Main du roi …. Je frappe et distingue comme un bruit de remue-ménage de l’autre côté.

Un nouveau Lannister entre dans le jeu …










 
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(#) Mar 4 Juin 2019 - 21:44
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Blood SupremacyLe sang est la seule chose en ce bas monde qui ne ment jamais... Un jour, j'aurai ce pouvoir... Un jour, ce monde connaîtra mon nom... Un jour, les choses changeront pour de bon... Une belle journée qui s’achevait sans que Dominik ne l’est vue passer ! Une de ses journées où elle louait sa putain attitrée pour faire des folies au lit, moyennant cadeaux de valeur, argent et pour la belle gazelle d’à peine 18 ans, l’illusion de la liberté et de la fourberie… Oh oui, Dominik, la belle Lionne Sanguinaire des Lannister l’avait vue voler l’une de ces bagues… alors qu’elle lui avait déjà mise autour du cou un collier hors de prix en or et pierres précieuses.

Oui, elle l’avait couverte de plaisirs… de soupires… que la Lionne lui avait arraché du plus profond de sa gorge en de longs cris de jouissance. Car le poker menteur d’une simulation elle ne le connaissait que trop bien. Cette belle pucelle à qui elle avait sauvé quelques années plus tôt la virginité de justesse avant qu’un homme ne loue ses services. Une petite jeune dans la misère. Une petite jeune qui a présent dépendant d’elle et de sa générosité. Elle mangeait comme un petit moineau, dans le creux de sa main. Gâtée comme une gamine qui se prenait pour une princesse et dont la mère entretenait la chimère pour ne pas la briser avant l’âge.

La jolie rousse aux yeux émeraude, telle un oiseau emprisonné dans sa cage dorée, ne voyait plus le monde dans sa réalité que celle que la Lannister voulait bien lui offrir à travers mensonge et conte de fées. Mais une fois de plus, le songe prenait fin pour Dominik… le rêve d’avoir une vraie compagne qui saurait vivre et la suivre sans jamais se retourner en la pensant cruelle et allait vers d’autres cieux plus lumineux. Sofia ne demeurera qu’un conte d’été sous un If… où quand on dort sous ses branches, vous ne vous souvenez plus du pourquoi vous êtes venu ici…

Elle n’avait pas entendu le coup donné à la porte de sa chambre trop occupée à embrasser à pleine bouche sa belle proie une dernière fois en faisant tomber en route plusieurs ornement en cuivre et en or sur le sol. Ce fut donc le plus naturellement du monde qu’elle ouvrit la porte, totalement nue pour la laisser partir. Sa belle bouscula quelque chose sans faire plus attention que cela et Dominik referma la lourde porte en levant la jambe pour la fermer avec le pied comme à son habitude… mais une fois qu’elle se tourna pour retourner à son lit et laisser le temps filer pour passer une bonne nuit paisible, elle s’arrêta nette en chemin…

– Mais… il y avait un truc devant ma porte non ?

Elle fit demi tour toujours nue et réouvrit cette dernière… rien à porté de vue… mais cette fois, elle baissa la tête. Fronça les sourcils avant de se baisser pas plus gênée que ça par sa nudité.

– Tyrion ! En voilà une surprise ! Je me disais bien avoir vu quelque chose devant ma porte !

Elle éclata de rire avant de prendre Tyrion par le dessous des bras et de le soulever pour le faire entrer dans sa chambre, refermer la porte avec le pied, ayant rien à foutre qu’un garde la voit ainsi ou que Tyrion avait en cet instant le visage au mauvais endroit… soit entre ses seins… elle le posa sur son lit en pagaille.

– Désolée… j’ai passé la journée à baiser ! Donc c’est le bordel !

La belle scandaleuse alla jusqu’à un tonneau ouvert et remplit un verre plein de vin pour revenir le donner à son Cousin.

– Alors que me vaut l’honneur de ta visite dit moi ? Car je ne pense pas que tu sois venu me parler d’une peine de coeur.

Elle se détourna pour prendre une brosse et se mettre debout devant un miroir pour se recoiffer. Non… elle est toujours nue… et l’assume parfaitement.
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(#) Jeu 6 Juin 2019 - 1:11
Tyrion Lannister

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Explication de bons procédés

 
L’attente est insupportable, et, le chahut provenant de la chambre de ma cousine se fait de plus en plus précis. Ma cousine n’est pas seule… à moins qu’elle s’adonne à l’auto-satisfaction…
Sans crier gare, la porte s’ouvre dans un fracas retentissant et j’observe en un éclair une jeune gourgandine sortir à moitié revêtue de la chambre suivit de ma cousine… nue. Seulement voilà dans son élan, la cousine n’a même pas eu la délicatesse de me remarquer et à refermer aussitôt la porte après que sa catin en soit sortie. Cela commence bien… décidément… je crains le pire pour la suite. Et je ne me rendais pas encore compte de ce qu’y m’attendais. Je m’apprête à récidiver mon appel à sa porte lorsque je me retrouve face à celle-ci, grande ouverte, avant que je n’aie pu le faire. Face à moi, de nouveau ma cousine, et pensant qu’elle aurait refermer la porte pour se vêtir et venir m’accueillir comme il se doit, je me retrouve circonspect en découvrant de nouveau celle-ci nue comme un ver me présentant ses deux immenses mamelles gigotant comme les cloches de Port-réal et sa toison blonde propre à la famille. Pas de doute, c’est bien une Lannister…

Je pensais avoir subit le pire de notre entrevue, lorsque je me retrouve saisis par-dessous les aisselles et commence à décoller du sol sans pouvoir même réagir. En un instant je me retrouve transporter dans cette pièce aux relents mélangeant vinasse et odeur de chatte humide sans toucher pied.

« Tyrion ! En voilà une surprise ! Je me disais bien avoir vu quelque chose devant ma porte ! »


Crie-t-elle hilare et possédée par je ne sais qu’elle folie joyeuse. Surement ses ébats précédents qui l’ont mis en émoi. Tant mieux, elle est sous son meilleur jour, si on peut appeler cela ainsi. Cette situation où elle m’a clairement porté comme un nourrisson ou un estropié m’a mis dans une certaine colère si ce n’est qu’en plus, j’ai bien failli périr de suffocation en étant engloutis du front jusqu’au menton entre ses deux imposantes tétines ayant de quoi nourrir deux fois la cité. Rien qu’avec cela on aurait une solution contre la famine qui ronge les pauvres du royaume.

« Désolée… j’ai passé la journée à baiser ! Donc c’est le bordel ! »


Je constate en effet le chaos qui règne tout autour de moi. Des robes éparpillées aux quatre vents, le lit à le même aspect que la flotte de Stannis après la bataille de la Néra. Des monticules d’objets et de barrique de vin amoncelés tout autour de nous. J’ai l’impression de me tenir au seul endroit qu’il est possible d’être. Et la tornade Dominik qui s’affaire dans tous les sens dans son plus simple appareil, n’arrange rien au spectacle de désolation. Elle s’arrête enfin au bout d’un moment et me tend une coupe de vin. Voilà chère cousine… tu es sur la bonne voie. Elle prend une brosse et tandis qu’elle se reluque face à un grand miroir tout en se coiffant elle termine par :

« Alors que me vaut l’honneur de ta visite dit moi ? Car je ne pense pas que tu sois venu me parler d’une peine de cœur. »


Non c’est certain, bien que la vision qui se présente à moi devant mes yeux va en devenir une. Oui Dominik est une très belle femme qui passe son temps à poil, qui s'en plaindrait? Mais la voir ainsi devant moi me fait le même effet que si je voyais Cersei nue et provoque en moi des aigreurs qui me pousserait presque à salir le magnifique tapis rouge écarlate qui orne le sol de sa chambre. Je décide de ne pas perdre de temps et d’aller droit au but. Je prends un ton sévère qui se veut sérieux et profite de l’accalmie pour ouvrir la parole :

« Ma très chère cousine je viens te rendre visite pour tout d’abord te saluer et te souhaiter la bienvenue à la capitale. Bien que je sois aise de te revoir, je suis assez surpris de ta présence en ces murs alors que tu n’as jamais développé quelconque intérêt pour cette ville qui sent la merde et la pisse. »


Ma question se veut rhétorique bien entendu, mais je me dois de découvrir ses projets exacts. Je ne lui laisse point le soin de répondre tout de suite et décide de corriger le tableau qui se présente à moi et de lui faire comprendre que je ne suis pas venu pour plaisanter.


« Comme tu le sais je suis en l’absence de mon père, la Main de Joffrey. Ainsi j’exerce un pouvoir certain en ces murs et au dehors. C’est pourquoi chère cousine j’aimerais que tu te vêtisses avec le minimum qui masquerait ta nudité afin que je puisse me concentrer et avoir une conversation sérieuse avec toi. »


J’attends de croiser son regard pour lui appuyer des yeux enflammés de sévérité et terminer en disant :


« Et dernière chose cousine… je connais ton penchant pour ne point rester dans les clous et une certaine maladresse quand au code de bienséance… seulement s’il te venait de recommencer ce que tu as fait quelques minutes plutôt pour me faire entrer dans ta chambre, tu serais forcée de troquer cette couche confortable à souhait contre de la paille humide dans un des cachot du Donjon Rouge. En tout bien tout honneur chère cousine. Vois-tu il faut que tu comprennes que je ne suis plus un enfant, et que je suis apte à me mouvoir sans qu’on ait besoin de me porter, à moins que je le demande. »


Je lui jette malgré tout un œil complice et taquin dans le but que cela ne passe pas trop sévèrement, et risquer de la mettre sur la défensive. Mais au fond je ne veux plus jamais qu’elle me soulève ainsi…






 



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(#) Jeu 6 Juin 2019 - 12:33
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Blood SupremacyLe sang est la seule chose en ce bas monde qui ne ment jamais... Un jour, j'aurai ce pouvoir... Un jour, ce monde connaîtra mon nom... Un jour, les choses changeront pour de bon...

Alors que Dominik se coiffait paisiblement devant son miroir et que Tyrion prit la parole, son regard azuré pourtant paisiblement au début, devint lentement sûrement celui d’un ciel d’orage… elle les étrécirent lentement… arborant une certaine froideur qui ne disait rien de bon sur l’humeur de cet instant. Tyrion pensait vraiment que ses propos allaient passer aussi facilement juste avec un regard taquin et complice… Osait-il en cet instant la prendre pour une crétine après avoir mis deux menaces en avant et s’amuser par la même à insulter son intelligence de manière si peu courtoise ? Il lui semblait malheureusement que oui.

Elle posa lentement sa brosse à cheveux tout en se retournant vers lui… loin d’être impressionnée par son air sévère. Une connasse n’a pas peur des relents nauséabonds de virilité blessée qui déteste la femme qui se garde fière et droite face à elle.

Droite, froide et fière, elle s’approcha de lui, comme un prédateur. La Lionne Sanguinaire se pencha suffisamment pour que ses lèvres soient près de son oreille et susurra d’une voix glaciale :

– J’ai une putain de sainte horreur que l’on me prend pour une crétine sans cerveau. Ne m’insulte pas même avec tes jolis mots mielleux. Ça ne marche pas ce genre de chose avec moi… Tu devrais pourtant le savoir…

Elle avait parlé doucement, lentement, détachant bien chaque mot pour que le message passe bien dans la tête de son impudent Cousin. Toutefois, elle n’avait pas fini de dire tout le fond de sa pensée à ce dernier et resta ainsi dans cette pose étrange, celle de la vipère crachant son venin.

– Maintenant tu as deux options… La première, c’est de rester, attendre poliment que ma peau moite sèche pour que je puisse enfiler un déshabillé, et parler franchement avec moi, sans me prendre pour une conne et sans tourner autour du pot. Dans le cas contraire, et vu que je paie pour avoir droit à avoir cette chambre… je ne suis donc pas disposer à poursuivre cet entrevue avec toi. Tu parts et reviens dans une heure ou demain dans la matinée. Entre mes quatre murs, ma tenue présente est parfaitement décente. De plus, je n’irai pas me mettre en position inconfortable d’un tissu sur la peau humide pour les beaux yeux d’un cousin qui ne me respecte pas.

La Lionne furieuse se retira, se redressa de toute sa hauteur et le toisa.

– Et encore un détail majeur… Je t’ai porté dans mes bras bébé… tout comme les deux autres… ne me parle pas de décence dans le Palais royal quand ton frère et ta sœur forniquent ensemble et ont trois bâtards comme héritier royal… ça fait tâche ! De plus, si ton honneur de petit homme est blessé pour un simple geste affectueux de ma part, alors dans ce cas, va voir ta chère sœur Cersei qui se fera un plaisir de te mépriser, de serrer la mâchoire en ta présence et de montrer sans pudeur toute la haine et le dédain qu’elle a à ton encontre ! Est-ce claire ?! Ou dois-je me répéter ?

La Lannister sanglante rugissait, montrant les crocs, n’acceptant pas qu’on essaie de lui faire la loi. Non. Toutes ses années à se battre pour son indépendance totale, pour réussir dans sa vie, pour être aujourd’hui cette femme libre et riche, n’allait pas courber l’échine pour faire plaisir à qui que cela soit ! Surtout pas quand on avait pris la peine de la prendre pour une pauvre gueuse sans cerveau en l’insultant de la sorte.

Se détournant enfin, elle alla à la porte et l’entrouvrit.

– Discussion close pour moi… Maintenant tu te décides et comme tu le vois, je ne te retiendrai pas une seule seconde !

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(#) Jeu 6 Juin 2019 - 23:29
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Aux grands maux… Les grands remèdes

 
Je repose tout doucement mon verre vide sur la table. Un silence des plus pesant s’installe des suites de mes propos qui se voulaient provocateur mais aussi intimidant. Elle se retourne sans dire un mot et m’envoie un regard des plus haineux. Je garde néanmoins une moue souriante pour lui faire part de ma non-inimitié. Elle s’avance, toujours nue, droit devant moi, sa toison blonde se rapprochant de plus en plus de mon minuscule petit nez. Je me redresse sur mon fauteuil pour en exprimer le malaise, mais elle se penche vers moi pour me susurrer des mots à l’oreille, me donnant en spectacle sa poitrine certes ferme, mais dégoulinante devant mes yeux. J’ai comme l’impression de me retrouver au milieu d’une immense crevasse qui m’en donne le tournis. Mais mon esprit ne s’égare point longtemps lorsque j’entendis ceci :

« J’ai une putain de sainte horreur que l’on me prend pour une crétine sans cerveau. Ne m’insulte pas même avec tes jolis mots mielleux. Ça ne marche pas ce genre de chose avec moi… Tu devrais pourtant le savoir… »


Elle a pris à mon grand damne, mes remarques facétieuses au pied de la lettre. C’est justement parce que je pensais que tu allais saisir le message caché derrière mes badineries, que je t’ai au contraire prise pour une femme intelligente. Mais sur ce coup, l’effet recherché se veut totalement à l’inverse. Elle crache son venin sans réfléchir, et se perd dans ses tourments jusqu’à même en venir aux insultes :


« Maintenant tu as deux options… La première, c’est de rester, attendre poliment que ma peau moite sèche pour que je puisse enfiler un déshabillé, et parler franchement avec moi, sans me prendre pour une conne et sans tourner autour du pot. Dans le cas contraire, et vu que je paie pour avoir droit à avoir cette chambre… je ne suis donc pas disposer à poursuivre cette entrevue avec toi. Tu parts et reviens dans une heure ou demain dans la matinée. Entre mes quatre murs, ma tenue présente est parfaitement décente. De plus, je n’irai pas me mettre en position inconfortable d’un tissu sur la peau humide pour les beaux yeux d’un cousin qui ne me respecte pas. »


Je crois qu’elle est totalement submergée par son désir de me tenir tête, pensant que c’est un jeu, qu’elle en oublie la principale révélation à retenir dans l’histoire : je suis la Main du roi. Par ce fait mon pouvoir se limite qu’en la personne du roi. J’ai la prérogative sur tout le reste. Il va falloir le lui rappeler dans un premier temps et lui signifier ce que cela signifie. Je garde le masque de l’indifférence à son encontre levant les yeux au ciel pendant qu’elle se dirige, toujours nue, vers la porte de sa chambre, lieu d’origine de notre querelle. Je subis encore et encore ses attaques verbales que je n’écoute que d’une oreille. Je saisis au milieu de tout cela cependant la référence de la relation incestueuse de mon frère Jaime avec ma sœur qu’elle proclame comme bouclier pour faire valider ses propres actes impétueux. Je note qu’elle a quelque chose contre Cersei celle-ci… cela s’entend et se comprend.

Après une farandole de cri strident et de jurons plus que déplacés, elle entrouvre sa porte et termine sa longue frénésie par :

« Discussion close pour moi… Maintenant tu te décides et comme tu le vois, je ne te retiendrai pas une seule seconde ! »


Elle a fini son tour… à moi de riposter. Sauf que moi, quand je mords, c’est pour mettre bas. Elle ne me laisse décidément pas le choix. Je le connaissais rebelle, caractérielle et redoutable d’après les sons qui m’étaient parvenus aux oreilles, à travers le temps et lorsqu’on me prévint de sa venue il y a quelques jours. Je redoutais une telle situation et je n’avais pas trouvé d’autres moyens pour qu’elle se taise et m’écoute calmement. Je me lève de mon fauteuil, et fais quelques pas vers elle. Je fais miroiter une certaine malice sur mon visage rabougri. Mon choix… tu vas le découvrir avec un goût amer…J'avais tout prévu bien que je voulais éviter cette option.

« Shagga !!! »
crie-je en un éclair…

La suite, Shagga fils de Dolf entra plaquant la porte contre ma cousine. Il la saisit de toute sa poigne et me la présente face à moi les mains entravé dans son dos, que le guerrier des montagnes imposant qu’il est, tenait. Son autre bras l’immobilisa en lui entourant son mince cou très attrayant. Elle avait beau se désarticuler et gesticuler telle une larve toute rose, Shagga la dominait de trois têtes et sa corpulence aurait pu avaler tout entière, celle de ma précieuse cousine. Je m’avance en direction de la porte, et la claque fermement. Puis je me rends en direction de la table où se trouve le pichet de vin, me sers et bois une profonde lampée tandis que je sens la lionne sanguinaire se fatiguer et se débattre de moins en moins. Je ne voulais pas de cela… je souhaitais avoir une discussion des plus sérieuse avec elle, et je n’avais pas le temps pour prendre en compte les étranges facéties de ma cousine. J’ai été comme elle autrefois… voilà pourquoi en cet instant, j’eue une profonde empathie pour elle. Si je peux lui éviter de commettre les mêmes erreurs que j’ai fomenté à cause de mon orgueil, je l’y aiderais. Mais pour le moment, tentons d’être compris une bonne fois pour toute, il est trop tard pour reculer, je me dois de la convaincre en une seule tentative. Shagga va s’impatienter et si je ne trouve pas une issue pacifique, il va bientôt me demander s'il peut lui couper les tétons pour en nourrir les chèvres. Je pris une nouvelle gorgée comme pour me préparer à un discours, et une profonde inspiration fixant son regard ahuri et furieux.


« Cousine… cela me brise sincèrement le cœur que nos retrouvailles aient pris de telles proportions. Je te l’assure je ne voulais pas en arrivé là, car tu fais partis de ma famille et tu sais, que j’aime ma famille… je ne souhaite qu’une simple conversation officieuse entre toi et moi avec le minimum de décence… je te prie de me pardonner si mes propos qui se voulaient taquin t’ont plongé dans une rage folle. Vu que tu n’es pas enclin à me répondre, je vais donc continuer… et t’expliquer ma venue. »


Je bois de nouveau et reprends, posté devant elle avec toute la modestie qu’il m’ait permis de dévoiler malgré la situation :


« Je suis Main du roi Joffrey, ce qui veut dire que j’ai en ma possession le pouvoir suffisant pour nous éviter à tous une mort indéniable si l’on ne change pas les choses. Je me doute que tu as les souvenirs d’une ancienne vie… car sinon tu ne serais jamais venue t’installer ici. Que tu t’en doute ou pas, le danger nous guette tous ici, et au nord, et au sud…tu es de ma famille, tu es ma cousine… je n’ai au grand jamais eu de pensée ou d’actes déplacés sur ta personne. Nous devons rester unis et cela commence dès ce soir. Pardonne-moi encore mais pour ma défense, tu n’as pas été très douce non plus avec moi. Oublions ces querelles insignifiantes et penchons-nous sur ce qui compte vraiment… maintenant je vais ordonner à Shagga de te relâcher… tu n’auras pas le même choix que tu m’as laissé précédemment car tu n’en auras pas… je veux vivement m’entretenir avec toi de sujet qui dépasse nos petits caprices de seigneurs et dames. Je te laisse le choix de participer à cela, en commençant par te vêtir un tant soi peu et de venir t’asseoir avec moi autour d’une coupe de ton vin qui au passage je trouve délectable…. Tu entends cousine ? je te laisse cet unique choix, non pas parce que je me sens au-dessus de toi… mais parce que j’ai cruellement besoin de toi… »






 



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(#) Ven 7 Juin 2019 - 9:06
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Blood SupremacyLe sang est la seule chose en ce bas monde qui ne ment jamais... Un jour, j'aurai ce pouvoir... Un jour, ce monde connaîtra mon nom... Un jour, les choses changeront pour de bon...

Dominik suivit du regard Tyrion se lever… Elle pensait qu’il allait partir et émettre sans doute le second choix, celui d’attendre… ou de revenir demain… Mais non, elle comprit bien malheureusement pour elle trop tard, ce qui allait se produire. Cet air malicieux sur son visage l’alerta trop tard que quand il ouvrit la bouche, elle n’eut pas le temps de bouger de sa place pour prendre une quelconque arme qu’elle possédait pour se défendre face au colosse qui apparu soudainement en la coinçant d’abord avec la porte.

Tout se passa beaucoup trop vite ! Trop vite pour réagir ! Trop vite pour qu’elle puisse faire la peau à ce type qui la mettait dans une position intolérable de faiblesse ! Le rapport de force était juste inégal. Personne ne pouvait savoir combien, pour une femme, elle pouvait être forte. Car les muscles et leur taille ne font pas la force. Elle le savait parfaitement ! Mais cette armoire à glace, était puissante dans la plus grande démesure ! Et elle, ne réprésentait pas grand-chose face à ce dernier. La Lionne sanguinaire eut beau se débattre comme un beau diable, tout ce qu’elle gagna ce fut une fatigue immense. On ne gagne jamais à taper dans un bloc de pierre !

Si Tyrion pouvait voir dans son regard de l’épuisement, de la fatigue, ou de la haine, c’était surtout de l’incompréhension qui prenait le pas sur tout le reste ! Pourquoi ?! Pourquoi lui faisait-il un tel coup de pute ?! Elle ne lui avait jamais fait de mal ! Pas une seule fois ! Elle l’avait portée dans ses bras, bébé ! Enfant également ! Avait son verre plus d’une fois à table en l’écoutant religieusement parler, appréciant son esprit retord ! ALORS POURQUOI PUTAIN DE BORDEL DE MERDE ?!

Haletante, essoufflée et surtout dégoulinante de sueur, son coeur faisait le cent mètre haie dans sa poitrine. Non pas ses nichons bandes de gros pervers voyeurs ! Elle fixait son Cousin germain, attendant malgré elle une explication à toute cette mascarade ! Et surtout à la présence de ce bâtard qui le tenait si fermement qu’elle était sûre qu’elle aurait des marques au bras et au poignet. Il bouge enfin pour venir vers elle, après avoir descendu cul sec quasiment un grand verre de vin… Que lui voulait-il ? Et Dominik ne put qu’écouter ce qu’il avait à lui dire. De toute façon, dans la position de faiblesse où elle se trouvait, le choix ne lui était pas donné.

« Cousine… cela me brise sincèrement le cœur que nos retrouvailles aient pris de telles proportions. Je te l’assure je ne voulais pas en arrivé là, car tu fais partis de ma famille et tu sais, que j’aime ma famille… je ne souhaite qu’une simple conversation officieuse entre toi et moi avec le minimum de décence… je te prie de me pardonner si mes propos qui se voulaient taquin t’ont plongé dans une rage folle. Vu que tu n’es pas enclin à me répondre, je vais donc continuer… et t’expliquer ma venue. »

Le coeur brisé ? Pas plus qu’elle qui se sentait tellement trahit par le seul Lannister de la famille envers lequel elle avait un temps soit peu de l’estime réel. Cependant, il demandait pardon pour sa conduite… et voulait parler officieusement ? Officieusement ? Pourquoi donc ? Une Main de Roi qui veut parler officieusement à une personne n’est jamais de bon augure en général. Il vide à nouveau un verre… Elle devait se préparer visiblement à une longue tirade, car si Tyrion était aussi alcoolique qu’elle, il n’enchaînait pas les verres aussi vite en temps normal.

« Je suis Main du roi Joffrey, ce qui veut dire que j’ai en ma possession le pouvoir suffisant pour nous éviter à tous une mort indéniable si l’on ne change pas les choses. Je me doute que tu as les souvenirs d’une ancienne vie… car sinon tu ne serais jamais venue t’installer ici. Que tu t’en doute ou pas, le danger nous guette tous ici, et au nord, et au sud…tu es de ma famille, tu es ma cousine… je n’ai au grand jamais eu de pensée ou d’actes déplacés sur ta personne. Nous devons rester unis et cela commence dès ce soir. Pardonne-moi encore mais pour ma défense, tu n’as pas été très douce non plus avec moi. Oublions ces querelles insignifiantes et penchons-nous sur ce qui compte vraiment… maintenant je vais ordonner à Shagga de te relâcher… tu n’auras pas le même choix que tu m’as laissé précédemment car tu n’en auras pas… je veux vivement m’entretenir avec toi de sujet qui dépasse nos petits caprices de seigneurs et dames. Je te laisse le choix de participer à cela, en commençant par te vêtir un tant soi peu et de venir t’asseoir avec moi autour d’une coupe de ton vin qui au passage je trouve délectable…. Tu entends cousine ? je te laisse cet unique choix, non pas parce que je me sens au-dessus de toi… mais parce que j’ai cruellement besoin de toi… »

La Fleur sanglante du Roc l’écouta religieusement, sans le couper ou piper mot. Une fois sa longue tirade terminée… Elle le scrutait pour déterminer sa sincérité. Il était sincère. Oui. À ne pas en douter. Ses yeux ne mentaient pas, pourtant, elle allait devoir prendre une distance de sécurité avec lui après cette épisode… SOIT LA PUTAIN D’ARMOIRE A GLACE DANS SON DOS !

Analyser ses propos, elle aurait bien aimé… mais pas dans cette position… quand le colosse la lâcha enfin, elle s’interdit malgré ses jambes flagellantes de se laisser tomber par terre. Elle marcha titubante jusqu’à un coffre à côté de la porte pour s’asseoir dessus ou s’y laisser tomber ? Elle murmura un petit merci… alors qu’haletante elle se massait le poignet et le bras. La Lionne s’interdisait de trembler, alors que l’adrénaline retombait et poussait son corps vers cette direction. Silencieuse, elle se remémorait ses paroles. Donc, il avait des souvenirs de son ancienne vie… avait compris qu’elle en avait aussi… Il avait parlé du Nord et du Sud… donc d’au delà du Mur et d’Essos… Ainsi, il faisait référence aux Marcheurs Blancs. Les fameux zombacs de glace. En conclusion, il avait besoin d’elle pour résoudre l’équation de cette menace qui se dessinait sur Westeros comme un spectre dans la nuit qui n’attendait qu’une faille, même la plus infime tel qu’une misérable ombre pour se propager comme la peste et tout ravager sur son passage.

Après une poignée de minutes qui dû sembler une éternité pour son Cousin Germain… Elle prit la parole :

– Je… d’accord… mais, fait juste sortir ton gorille que je puisse me sécher et me vêtir un peu.

Elle ne le murmura pas. Elle parla d’une voix claire et nette mais d’un ton posé. Elle ne voulait pas paraître plus vulnérable qu’elle ne l’était déjà. Une fois la Montagne partie, elle se redressa lentement. Tenant ses mains contre elle pour aller vers un coffre dans le fond de sa chambre où elle avait du linge sec, prit quelques minutes pour prendre un drap et se sécher avant de se diriger vers un autre pour prendre une tunique masculine qui lui descendait à mi-cuisse avec un col lassé. Malheureusement quand on a une poitrine comme la sienne… sa poitrine tirait bien sur le tissu. Mais bon… La tenue était déjà plus « décente » pour son Cousin… enfin espérons le. Elle prit un ruban et se coiffa d’une queue de cheval avant de revenir vers lui pour prendre place à ses côtés.

– Je suis négociante en vin et produits de luxe depuis des années et j’ai fait fortune dedans, comme tu peux le constater aux ornements d’or, d’argent et de cuivre que je possède ici et qui ne représente qu’une mince partie de ce que je possède vraiment. J’ai un navire où je voyage au moins 6 mois par an dessus… Donc je suis au courant que Essos est tombée dans les mains des Marcheurs Blancs tout comme je sais pour la menace qui nous guette au-delà du Mur.

Elle marqua une pause dans son propos pour faire comprendre à Tyrion qu’elle savait parfaitement de quoi il parlait.

– Je suis réduite à devoir rabattre mon commerce avec Dorne pour compenser les pertes dans mon commerce…

Elle s’arrêta à nouveau avant de reprendre en se levant pour se prendre un grand verre de vin qu’elle vida cul sec.

– Je connais Danaerys Targaryen… je l’ai rencontrée dans mon ancienne vie… alors qu’elle était enceinte de son époux. Je pense que tu as compris que je n’aime pas Cersei… et à cet époque j’ai essayé de bouger et changer les choses. J’avais ressemblé assez d’hommes pour me soutenir et j’étais sur le point d’empoisonner Cersei pour la virer du trône et ainsi prendre les mesures nécessaire pour faire face à la menace. J’étais à la grande table… Cersei était sur le point de boire son verre quand tout est revenu en arrière ! Si je suis là, c’est parce que je veux être sûre que Cersei ne régnera pas ! Elle ne doit pas régner ! Sinon nous sommes foutues… J’ai déjà eu une conversation privée avec Jaime dans sa chambre, nous avons parlé ensemble et je… j’ai évoqué le fait que notre famille devait se réunir pour faire face à la menace et à l’avenir qui veut la mort de leurs enfants. Tout en précisant que nous aurons besoin de toi, pour cela.

Dominik s’arrêta cette fois en espérant que Tyrion, son Cousin Germain, qui avait tout oublié sauf le fait d’être con, comprenne que si lui avait pensé à elle pour l’aider, elle avait pensé la même chose de son côté.

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(#) Dim 9 Juin 2019 - 1:39
Tyrion Lannister

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Fautes avouées… à moitié pardonnées...

 
Mon cœur avait pris le relais lors de mon discours. Comme de nombreuses fois avec Cersei, où j’avais laissé les sentiments s’emparés de mon discours pour la convaincre de cesser ses actes abominables, j’en avait fait de même avec ma cousine… et cela me glacer le sang. Pourvu qu’elle ne soit pas ma sœur. Shagga la relâche sur un geste de mon doigt, et recule de quelques pas pour la laisser se remettre de ses émotions. Elle semble tétanisée, mais surtout choquée par cette mauvaise surprise de ma part. je n’ai pas eu le choix me répète-je. Ma cousine avait beau avoir un caractère affable parfois ce n’était en rien le même que ma sœur ou son terrible fils Joffrey. Elle connait la compassion et la tempérance quand elle est de mise. J’espérais voir ce coté ci prendre le dessus à cet instant. Elle titube se laissant tomber sur un gros coffre posé dans sa chambre tout en grelottant un léger remerciement. Sa respiration est forte et saccadée. Je sais qu’elle n’a pas eu mal car j’avais ordonné à Shagga de pas être trop brutal s’il devait intervenir. Cela dit, c’est un stupide guerrier des montagnes… un sentiment de culpabilité s’empare de moi et je décide de la laisser tranquillement se remettre sans point rajouter le moindre accablement. Nous sommes un court instant bercé par son souffle qui reprend au fur et à mesure sa puissance et son rythme normal. Je me lève et sers du vin dans une coupe vide dans l’intention de lui tendre lorsqu’elle se sera remise. Sa voix claire et forte retentit :


« Je… d’accord… mais, fait juste sortir ton gorille que je puisse me sécher et me vêtir un peu. »


Il ne me faut peu de temps pour dire à Shagga de quitter la pièce sur le champ et de retourner à mes appartements. La lionne sanguinaire accepte de parler en veillant à se rhabiller. Il n’y a plus à grommeler ni à la replonger dans ne serait-ce n’importe quel tourment. Elle se lève et se dirige vers des vêtements pliés dans un coffre pour s’en vêtir. En la regardant ainsi habillé, elle me fit penser à Yara Greyjoy dans sa tenue de garçon fer-né, mais en beaucoup plus glamour. Elle n’a pas besoin d’être nue pour être fatale… je la préfère néanmoins présente face à moi de la sorte. Elle arrange sa chevelure blonde propre à notre famille, je lui tends la coupe que j’avais préalablement rempli qu’elle saisi pour ensuite se placer face à moi et me dire :


« Je suis négociante en vin et produits de luxe depuis des années et j’ai fait fortune dedans, comme tu peux le constater aux ornements d’or, d’argent et de cuivre que je possède ici et qui ne représente qu’une mince partie de ce que je possède vraiment. J’ai un navire où je voyage au moins 6 mois par an dessus… Donc je suis au courant que Essos est tombée dans les mains des Marcheurs Blancs tout comme je sais pour la menace qui nous guette au-delà du Mur. »



Tandis qu’elle me narre tout ce que son cœur et sa tête lui dicte, je m’abreuve de son vin succulent aux notes fruitées tout en l’écoutant se confier :


« Je suis réduite à devoir rabattre mon commerce avec Dorne pour compenser les pertes dans mon commerce…
Je connais Danaerys Targaryen… je l’ai rencontrée dans mon ancienne vie… alors qu’elle était enceinte de son époux. Je pense que tu as compris que je n’aime pas Cersei… et à cette époque j’ai essayé de bouger et changer les choses. J’avais ressemblé assez d’hommes pour me soutenir et j’étais sur le point d’empoisonner Cersei pour la virer du trône et ainsi prendre les mesures nécessaires pour faire face à la menace. J’étais à la grande table… Cersei était sur le point de boire son verre quand tout est revenu en arrière ! Si je suis là, c’est parce que je veux être sûre que Cersei ne régnera pas ! Elle ne doit pas régner ! Sinon nous sommes foutues… J’ai déjà eu une conversation privée avec Jaime dans sa chambre, nous avons parlé ensemble et je… j’ai évoqué le fait que notre famille devait se réunir pour faire face à la menace et à l’avenir qui veut la mort de leurs enfants. Tout en précisant que nous aurons besoin de toi, pour cela. »




                             Terminant ses explications en finissant entièrement sa coupe. Je reste subjugué devant elle analysant encore toutes les informations reçus en si peu de temps. Je ne peux que me rendre à l’évidence que ma cousine vaut la peine de mon déplacement, et, que mon jugement, s’est avéré n’être qu’un simple jugement. Elle est aussi différente que moi en rapport avec notre famille. La culpabilité a donné place aux regrets, et je me dois de rétablir l’équilibre entre elle et moi :


« Ma chère cousine… après tout ce récit, je ressens davantage de peine de t’avoir traité de la sorte… mais vois-tu… je me suis fié a ce qu’on ma relaté sur toi… une grave erreur je l’admet… d’autant plus grave venant de ma part, moi le gnome que tout le monde juge à tord et à travers et dont je supplie mon entourage de ne point y faire attention. Un court instant je me retrouve être ces stupide gens dont je me moque de part ma supériorité intellectuelle. J’ai été con cousine… je te présente mes excuses, nous avons tout deux perdu le contrôle de la situation. Cela doit être de vivre ici qui me rend paranoïaque et sans scrupule… »



Je lui ressers une coupe, ainsi qu’à moi tout en la levant à son encontre en signe de convivialité. Je bois une bonne gorgée et reprends :


« Dominik… nous avons en effet beaucoup à nous dire, j’accueille cette franchise de ta part avec grand enthousiasme et afin de t’y récompenser, car un Lannister paie toujours ses dettes, je tiens à te faire part à mon tour de ma confidence. Seulement… je te le demanderais qu’une fois… puis-je te faire confiance ? »








 



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(#) Dim 9 Juin 2019 - 15:25
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Blood SupremacyLe sang est la seule chose en ce bas monde qui ne ment jamais... Un jour, j'aurai ce pouvoir... Un jour, ce monde connaîtra mon nom... Un jour, les choses changeront pour de bon...


Dominik laissa reprendre la balle à son Cousin Germain. Bien qu’il regrettait son geste, il ne pouvait sans doute pas le faire plus qu’elle. S’était-il rendu compte, finalement, que même ce que ce sauvage de garde lui avait fait subir, n’était rien face à ce sentiment d’incompréhension et de trahison qui l’avait envahie ? Elle l’avait traitée comme la chair de sa chair, comme le sang de son sang, et qu’avait-elle reçue en échange ? Les menaces, son rang royal auprès du Roi… comme si toute trace de leur lien familial avait disparu d’un revers de la main. Personne ne pouvait savoir la douleur que cette dernière possédait au fond de son âme quand jamais elle n’avait fait du mal à cette partie d'elle indirecte qui partageait ce même nom et ce même sang. De sa colère saine et compréhensible, elle n’avait eu que violence… et humiliation.

Bien qu’elle était une femme forte, une femme qui s’était battue toute sa vie en sachant ses enjeux de femme libre et moderne, elle ne voulu pas cacher sa peine, ni les larmes qui se mirent à couler à ses mots, elles ruisselaient le long de ses joues pâles. La tête basse. Les yeux regardant ce sol de fourrures.

– Le pouvoir fait tourner la tête à tant de gents bien à la base… mais toi… je n’aurai jamais cru que toi, le seul membre de notre famille que je considérai plus que tout pour son intelligence aurait juste suivi les ragots à mon égard. Tu m’as tant fait mal juste pour avoir oublié nos liens de sang, nos liens de famille, nos liens tout court pour me mettre au visage ton rang… Comme ci je n’étais plus qu’une étrangère utile…

Elle s’arrêta regarda et caressant du bout des doigts les belles marques qui bleuissait à son poignet, tout en reprenant d’une voix toujours douce, mais terriblement triste.

– Certes, je connais ton parcours difficile, mais crois tu seulement un instant que le mien ne l’a pas été ? Si toi, tu partais avec l’handicape de la taille et de la haine de ta sœur, mais moi, je partais avec celui du rang de la femme dans la société et de ma place dans la maison Lannister. Je n’étais qu’une Cousine qu’on voulait marier à un bon parti. J’ai du me battre tous les jours de ma putain d’existence pour en arriver là où je suis. Où je due faire comprendre à mon père qu’il ne dicterait pas ma vie en tuant mes fiancés, ou en les faisant fuir. J’ai du m’imposer à chaque seconde, sans jamais rien lâcher ! J’ai la quarantaine et je suis plus seule que jamais… Je ne m’offre juste des illusions en les payant… Mais ça ne change rien à la réalité.

La Lionne s’arrêta pour prendre le verre de vin mais n’y toucha pas plus que cela. Même pas pour une gorgée, regardant juste son reflet dedans.

– Alors oui, je te fais confiance, mais si tu oublis à nouveau, ce que nous sommes l’un pour l’autre, tu ne l’auras plus jamais. Même si cela me guide vers la mort.

Tout en disant ces derniers mots, elle redressa la tête pour ancré son regard au sien. Des pierres précieuses d’un bleu pâli par la tristesse et la sincérité d’une femme blessée.

-- Tu n'auras pas de seconde chance... je ne peux pas me le permettre. Même si je perds tout. Même si c'est ma tête que je perds également. Car la douleur des marques que je porte, ne n'est rien en comparaison de celle qui tu m'as infligée à ce moment là.

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(#) Lun 10 Juin 2019 - 15:53
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Tyrion & Dominik Lannister

 
             
                  Le discours de ma cousine, en plus de sa mine triste et de sa voix emprise d’une innocente sincérité, me touche au plus profond de mon être au fur et à mesure qu’elle me fait part de ses ressentiments. La désagréable et impétueuse marchande de vin laisse place à une femme blessée et torturée. Une force bien plus présente émane de ce qu’elle me confie et, finalement, je me prends d’affection et d’admiration pour tout ce qu’elle incarne. En effet, il est difficile de naître femme dans ce monde, d’autant plus dans notre famille. Cersei quoi qu’on en dise, a subi, elle aussi, cela en se contentant de respecter les volontés de nos pères à vouloir l’utiliser pour s’assurer une bonne place auprès du trône usurpé par le roi Robert. Je me mets même à penser que notre Dominik Lannister sur ce point, s’est montré bien plus forte que sa cousine. Elle a obtenu sa liberté de femme et vit aujourd’hui sous son propre joug. La culpabilité me ronge les entrailles et le vin n’en ai d’aucun secours à ce moment-ci.

« Alors oui, je te fais confiance, mais si tu oublis à nouveau, ce que nous sommes l’un pour l’autre, tu ne l’auras plus jamais. Même si cela me guide vers la mort. »


Je ne pourrais plus l’oublier désormais chère cousine…


               « Tu n'auras pas de seconde chance... je ne peux pas me le permettre. Même si je perds tout. Même si c'est ma tête que je perds également. Car la douleur des marques que je porte, ne n'est rien en comparaison de celle qui tu m'as infligée à ce moment-là. »


Son regard pénétrant fait mouche et tandis que je me relève pour assurer une meilleure assise, je lui réponds :


« Ma douce cousine… tes paroles m’ont inexorablement touché au plus profond de mon cœur. Je ne suis pas mon père, je ne profite point des faiblesses des membres de ma famille pour y imposer mon dogme. Saches, que je n’éprouve que sympathie à ton égard, et, que ce qui s’est passé tout à l’heure, n’a été que le fruit de mon aveuglement en raison de mes inquiétudes. Nous vivons une période troublée, et tu le sais comme moi, l’avenir est incertain, d’autant plus depuis ce qu’il s’est passé à Essos. Je veux bâtir un monde nouveau en proie uniquement à la paix et l’harmonie. Je souhaite de tout cœur que tu fasses partie de ce monde et gages que tu n’auras plus rien à craindre de moi, si tu œuvre toi aussi dans ce même but. Tu m’as parlé de Daenerys Targaryen… et de ta volonté d’écarter Cersei du trône. Ces deux sujets se rejoignent dans mon esprit, mais je ne veux point la réaliser en faisant couler le sang. Cersei n’est pas un monstre… elle a de l’amour pour ses enfants. Elle est détestable pour nombre d’entre nous mais cela n’occulte pas la mère aimante qu’elle est. Je demande ainsi chère cousine de ne point tenter la moindre attaque contre elle, j’ai pu discuter avec ma sœur, et ses idées sont bien différentes que celles qu’elle dévoilait dans notre vie antérieure. Si mon frère est ici, c’est de mon fait. Tu as du entendre parler très certainement de la fuite de Sansa Stark… elle n’était pas anodine et consistait à assurer la libération de ton cousin. Je sais qu’il saura résoudre Cersei à ne pas commettre l’impensable. »


Je bois ma coupe et me penche vers elle avec un regard compatissant et bienveillant.


« Oublions notre différent, chère cousine, laissons le passé derrière nous et unissons-nous pour l’avenir veux-tu ? et je commencerais par te demander ce que tu penses de Daenerys Targaryen… »





 



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(#) Mar 11 Juin 2019 - 12:43
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Blood SupremacyLe sang est la seule chose en ce bas monde qui ne ment jamais... Un jour, j'aurai ce pouvoir... Un jour, ce monde connaîtra mon nom... Un jour, les choses changeront pour de bon...

Dominik laisse la balle une fois de plus à son Cousin Germain, le laissant faire part, de ses regrets, de son idéologie pour l’avenir, et de son avis pour Cersei… encore un de plus qui jette des fleurs à un monstre juste parce qu’elle aime ses enfants. Elle comprend beaucoup de choses, même bien trop. Tyrion se rendait compte des détails qu’il lui offrait en cet instant ? De ses signales d’alertes qu’ils faisaient clignoter dans son esprit dans tous les sens ?

1 – Monsieur était content avec elle, car elle partageait ses ambitions… sinon… ben elle était sûre qu’il aurait eu projet supplémentaire de vouloir se débarrasser d’elle d’une manière ou d’une autre, ce qui signifiait qu’elle allait devoir la jouer fine avec lui si quelque chose ne lui plaisait pas.

2 – Daenerys Targaryen était dans ces bons petits papiers et qu’elle était à la base de ses projets…

3 – Qu’il était ok avec le fait que Cersei ne gouverne pas… Donc devait-elle comprendre que la personne qu’il voulait sur le trône était Daenerys Targaryen ? Et ça semblait fortement le cas.

4 – Qu’il trouvait tout comme Jaime toutes les excuses du monde à Cersei. Jaime c’était ménager cette pauvre fille et Tyrion elle était pas un monstre parce qu’elle aimait ses…. Gosses ?! WHAT ?! Mais… aimer ses gosses c’est NORMAL ! Même pour un monstre, l’amour biologique d’une mère, cet amour affectif ne fait pas d’une personne, une personne bien et pas monstrueuse ! Ça ne prouvait rien du tout ! Chose encore plus amusante et désolante en soi, c’est qu’à Cersei on la blanchissait en pauvre colombe, alors que pour elle, qui ne lui avait jamais fait de mal, Tyrion n’avait pas hésité une minute, à suivre gentiment les ragots sur son dos ! Et ainsi la blesser…

En conclusion : Même si son cher cousin germain lui faisait en cet instant les yeux de la personne compatissante et bienveillante… qu’elle n’avait jamais demandé, elle s’en moquait bien de ses deux sentiments aussi traite d’un « je t’aime » murmurer au plumard entre deux coups de hanches. Dominik devait se méfier de lui comme de la peste, car si elle avait le malheur de faire part d’un avis contraire au sien, il n’hésitera pas une seule seconde à la liquider pour que son plan fonctionne.

Tyrion pouvait bien se cacher derrière son passif, il n’avait pas de vrai excuse pour son comportement à son égard, et il lui avait trop montré en cet instant l’étendu de son caractère. Décidément la famille Lannister était un gigantesque sac de crabe. Cersei le monstre que l’on élève au rang de pauvre mère aimante, Jaime le bellâtre incapable d’évoluer et voir la vérité sur sa jumelle et Tyrion, l’homme prêt à tout pour faire ce dont il complote… Bravo… et c’était sur elle que tout le monde crachait ?! MAGNIFIQUE !

Bien sûr qu’elle était autoritaire, totalitaire, vulgaire, violente, brutale ! Mais malgré tout ça elle s’était toujours montrée juste envers ces employés ! Elle n’avait jamais refusé un paiement de salaire, ou réduit ce dernier. Elle avait même offert des avances pour certains quand leur famille allait mal ! Oui, la Fleur Sanglante du Roc était une femme acariâtre, mais juste… Et voir ce beau tableau familial se peindre devant elle était tout simplement insupportable. De l’acide lui remplissait lentement l’estomac, lui offrant de belles douleurs sans qu’elle ne le montre.

Elle reprit vite un air neutre, ne voulant pas montrer ce qui se déroulait dans sa tête… Elle allait faire équipe avec Tyrion mais lui offrir la confiance d’avant, ça, il pouvait s’empaler le cul sur les cornes d’un bouc. Pas de danger qu’elle commette l’erreur une seconde fois. Elle allait veiller sur ses arrières.

– Oui oublions ça. Il faut aller, effectivement, de l’avant et nous n’avons pas le temps de nous attarder sur un simple « incident » qui ne se reproduira plus…

Elle leva finalement la coupe pour la porter à ses lèvres et boire une grande gorge de vin avant de s’installer plus confortablement dans son fauteuil, le coude posé sur l’accoudoir, le posé sur les marques à son poignet.

– Daenerys Targaryen est une femme bien… douce… compatissante… qui pense à vous avant elle-même. Elle est charmante, souriante, plaisante. Elle veut un monde meilleur. Elle me semble équilibrée. Je n’ai pas vu de névroses ressortir lors de notre rencontre, ni de ce repas que nous avons partagé sur mon navire et qu’elle a désiré que je conserve secret pour ma sécurité. Après, c’est comme tout, je ne l’ai pas revue depuis, et je ne sais pas si, après tout ce qu’elle a traversé comme épreuve, si cette femme que je pourrai qualifiée de Qualité, est encore la même qu’avant. Les épreuves de la vie change bien souvent les gens d’agneau à loup assoiffé de vengeance.

Elle marqua une pause, et fit mine de réfléchir avant de lancer un hameçon pour voir si ce qu’elle pensait sur Tyrion et ses intentions était juste ou pas :

– Elle ferait une bonne souveraine pour Westeros ou d’une moins une alternative plus qu’honorable à une prise du trône par Cersei.

Maintenant la tortionnaire de la famille Lannister attendait patiemment si son Cousin Germain allait répondre à ce qu’elle venait de dire et surtout de quelle manière. Car elle pourrait mettre sa main à couper qu’il voulait mettre sur le trône de fer Daenerys Targaryen. C’était pas vraiment quelque chose qui la gênait en soi, même si elle-même avait visée cette place, non ce qui la dérangeait c’était l’après et avoir une garantie qu’on ne se débarrasse pas d’elle comme un vieux chiffon sale une fois que Monsieur son Cousin Germain aura obtenue ce qu’il désirait. Car pour qu’il vise cette objectif, il l’avait déjà rencontré lui aussi. Et Tyrion avait oublié tout sauf d’être un con… Allait-il se retourner contre elle le moment venu, et ainsi détourner cette future Reine bienveillante d’elle pour s’en débarrasser ? Non… Elle allait devoir prendre les devant et surtout tisser avec la future Reine des liens de confiance et d’amitié. Car pour ce qu’elle avait pu voir et analyser de cette dernière : Daenerys Targaryen était une personne bien… même trop bien pour son époque où abuser d’un bon coeur était de mise.

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(#) Mer 12 Juin 2019 - 19:00
Tyrion Lannister

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échange entre cousin

 
La lionne sanguinaire tente de me berner… moi…, le maître des embobinages. Sa tirade sur ma reine que je sers officieusement a été certes, convaincante. Mais de là me tendre la perche pour que je lui dévoile tous mes projets, mes secrets et donc ma vie, il me faut plus que de belles paroles prometteuses pour détenir ma confiance, aussi cousine que tu puisses être. Je décide de feindre cette discussion intéressée par une réponse qui se veut neutre mais suffisamment ouverte pour qu’elle n’interprète pas ma position comme défensive.

« Je crois surtout qu’elle est le reflet de ce que les histoires content sur elle. Mère des dragons… un titre qui suggère bien des curiosités et un intérêt certain quant à son avenir. Aux dernières nouvelles, elle se trouve à Dorne avec ses trois bébés dragons disposant d’une immense armée et de puissant chevalier aguerris en tant que conseiller. Je ne cache une certaine curiosité de ma part, je l’admets, mais le sujet de Daenerys Targaryen sur le trône de fer pour juste évincer Cersei me semble inopportun et mal avisé pour le moment. Je note cependant que tu affiches un plus gros intérêt que moi la concernant, il faut que ce genre de paroles reste prudentes en ces lieux chère cousine. Les murs ont des oreilles et le mot trahison pourrait être prononcé pour de tels discours»


Je porte ma coupe tout en fixant du regard ma cousine bien aimée pour en juger la portée de mes propos. Puis la repose et reprends :


« Ma priorité pour le moment c’est le conflit qui s’étend au Nord, nous devons trouver une solution pacifique à ce conflit bien trop entamé. Les otages chacun revenu auprès des siens devrait convenir dans cette issue, en espérant que le jeune loup écoute les conseils avisés de sa sœur miraculeusement revenue. Tu dis toi-même chère cousine que tu veux œuvrer pour le bien du royaume et assuré un avenir meilleur que celui qu’on a déjà vécus. Je serais ravi de savoir ce que tu te proposerais de faire pour aller vers cela ».


Je nous ressers une coupe de vin chacun et attends non sans impatience ce qu’elle a d’idées astucieuses à me partager.






 



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(#) Lun 17 Juin 2019 - 11:55
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Blood SupremacyLe sang est la seule chose en ce bas monde qui ne ment jamais... Un jour, j'aurai ce pouvoir... Un jour, ce monde connaîtra mon nom... Un jour, les choses changeront pour de bon...

Dominik écoutait son cousin sans le regarder, les yeux toujours posés sur son poignet… Un poker menteur, où l’homme politique veut la faire à l’envers à la femme d’affaires… sauf que la politique et les affaires sont semblables sur bien des points néanmoins un diverge de manière majeur : Une femme d’affaires choisie la solution au « moindre mal »… alors que l’homme politique fait « des rêves » sur un « idéal » pas toujours simple à atteindre. Et généralement, autant dire la vérité, il se heurte à la réalité, pas aussi simple qu’elle ne le paraissait à la base.

Donc oui, Tyrion jouait encore son jeu de politicien avec elle… oui Tyrion voulait Daenerys Targaryen sur le trône sans nul doute possible. Sauf que lui, la voulait pour son rêve d’idéal pour Westeros et elle, c’était son choix par défaut et le meilleur à ses yeux après elle. La nuance au final est très importante car la base de réflexion n’était pas du tout la même.

– Tyrion tu es un homme politique et moi une femme d’affaires… part la même j’ai un intérêt tout particulier pour Daenerys Targaryen car elle représente à mes yeux, la meilleure option sur le trône de fer après moi… Comme je te l’ai dite tout à l’heure, j’étais sur le point de renverser le pouvoir pour prendre le trône de fer après avoir fait les alliances nécessaires pour obtenir une place stable… Si je n’ai pas le trône de fer, autant que ce soit une personne qui soit dans mes critères …

Elle marqua une pause pour bien appuyer son propos.

– De plus comme notre conversation est officieuse, elle n’a donc jamais eu lieu… et je ne t’ai jamais parlée en ce jour… si une telle conversation avait eu lieu pour une tierce personne, ça ne serait que le fruit de son imagination… ou un complot… points…

Elle but le reste de sa coupe de vin, avant de se lever pour s’en resservir, n’ayant besoin de personne pour s’enivrer toute seule.

– Le Nord, je le connais pour mon commerce et je m’entends bien avec Ramsay Snow… Le bâtard des Boltons et je dois dire que j’ai hâte qu’il reprend la tête de sa famille aussi brutalement qu’il soit capable de le faire. Avec cette guerre, je ne peux même plus m’offrir le luxe d’aller passer deux trois jours à Fort Terreur avec ce dernier. Au lieu de ça, j’ai du renvoyer mon bras droit, en mer pour faire la livraison commandée avant mon départ, il y a un peu plus de six mois au par avant. Par contre, mon avis sur la guerre avec le Nord est simple finalement : Laissons faire pour le moment, mon oncle est occupé avec ça et laissons le jouer avec ça pour bouger nos pions ici plus simplement. Une rumeur veut que Daenerys Targaryen soit à Dorne… Je le sais à cause d’un navire dont je connais le commandant et qui vient de Dorne… Entre commençant de la mer on parle beaucoup et on s’informe de tout ce qui pourrait nous mettre à mal pour nos affaires.

Elle se retourna et scruta Tyrion, observant son expression, la manière dont il va réagir, les mots qu’il va sélectionner. Dans le monde du commerce ce genre de choses étaient majeur à prendre en compte pour savoir l’état d’esprit de la personne qui vous faisait face. Sans cela, les négociations pouvaient vite devenir compliquées et surtout foirer magistralement.

– Daenerys Targaryen serait idéale pour unifier Westeros, sauf… que la guerre avec le Nord et cette unification ne pourra pas se faire avec Cersei et son fils sur le trône. Il faut être réaliste. Ils sont l’inconnu de l’équation… et surtout le merdier qui empêche de la résoudre. Il est temps je pense qu’on parle avec Jaime qui m’a laissée pantoise en me disant qu’il fallait passer par lui pour qu’il puisse ensuite parler à Cersei. Si cette dernière à soi dit changée… ce n’est pas à un haut niveau… Elle ne nous rend pas la tâche facile…

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