she is a flower, but she is not softclick 'Cause we're the masters of our own fate We're the captains of our own soulsLust for Life- Ma dame, elle est arrivée.
Cassandre ouvrit les yeux. Elle était sur le point de s'endormir lorsque sa servante était entrée dans sa chambre. Immergée jusqu'au cou dans une eau brûlante à l'origine, la Lady d'Hightower s'était laissée bercée par l'eau dessalée jusqu'à oublier où elle se trouvait, pourquoi, et avec qui. Elle était restée ainsi de longues heures, à fleurer les senteurs de savons qui se dégageaient de l'eau et avait fini par somnoler doucement, paisiblement. L'arrivée d'Ella lui avait alors fait l'effet d'un bain de minuit dans la mer port-réalaise, et ce n'était pas très agréable. Pourtant, c'était elle-même qui avait ordonné à ce qu'on la prévienne immédiatement lorsqu'elle arriverait en ville. C'était elle qui tenait tant à la voir, peu importe quand et où. Elle ignorait précisément pourquoi cela lui semblait à ce point vital, elle ignorait pourquoi elle en avait envie alors que la lionne était aux antipodes de ce qu'elle aimait. Elle ignorait pourquoi et préférait se dire que c'était tout simplement parce qu'elle voulait la remercier, parce qu'elle avait une sorte de dette envers elle. Cassandre n'aimait pas avoir des dettes, et même si celle-ci était particulièrement étrange, cela restait une dette.
- Merci Ella.
La brune se redressa tant bien que mal dans l'étuve et entreprit de s'arracher à l'étreinte pourtant si plaisante de l'eau. Dès que ce fut fait, elle se mit à grelotter. Et à regretter, aussi. Pourquoi était-elle si pressée de la voir donc ? Non, elle ne trouvait aucune raison valable finalement. C'était un caprice. Un caprice ridicule d'ailleurs.
- Avez-vous besoin d'aide ?
Cassie acquiesça fébrilement tandis que les mains douces et bienveillantes de sa servante s'activaient déjà. La jeune femme remit du bois dans la cheminée et aida notre Lady à se sécher, puis à enfiler une robe au plus vite. La tâche était bien loin d'être simple contrairement à ce qu'on pouvait penser, et réussir à en vêtir une en une trentaine de minutes était un véritable exploit.
C'est exactement le temps qu'avaient mis les deux jeunes femmes.
- Je te remercie, tu peux disposer, je finirai seule.
Aussi vite qu'elle était arrivée, la servante quitta la pièce et Cassandre s'assit devant sa coiffeuse. En démêlant avec peine ses cheveux, elle se souvint de leur première rencontre. Elle avait de nombreux aprioris la concernant, notamment parce qu'elle avait entendu des choses peu flatteuses à son égard. On la disait sans pitié, on la disait cruelle, on la disait terrible. Ce qu'elle faisait était terrible. Pourtant, elle s'était montrée charmante avec Cassandre. Bizarrement charmante, mais charmante tout de même. La brune se souvenait très bien de cette fiole qu'elle avait déposée dans sa main, de ces mots qu'elle avait prononcé et qui avaient résonné dans sa tête de longs mois avant qu'elle ne finisse par renoncer.
"Tue-le."
Tue-le et tu seras libre. Cesse de prier les dieux pour qu'ils accomplissent ta besogne et tue-le. Une goutte de poison dans son verre chaque jour et il mourra d'une mort qui paraîtra naturelle. Tue-le. Il lui avait fallu la mort pour ça, mais Cassandre avait fini par l'écouter. Elle l'avait tué et elle était libre. Et peut-être que sans elle, jamais elle n'aurait eu le courage. Peut-être que sans cette femme monstrueuse, elle serait toujours enchaînée.
Lady Hightower avait quitté sa chambre lorsque le Soleil était à son zénith et n'avait pas tardé à rejoindre le port. Comme prévu, la blonde était bien là. Comme prévu, elle était infecte. Et comme prévu, elle était éblouissante de beauté. Bien, il s'agissait bien de la bonne personne. Cassie ne put s'empêcher d'hésiter, de se demander si elle n'aurait pas mieux fait de l'éviter comme la peste plutôt que de se jeter dans la gueule du lion. Mais il était désormais trop tard et au fond, elle voulait lui dire. Elle voulait lui dire à elle ce qu'elle avait fait, parce qu'elle savait qu'elle ne la jugerait pas et qu'elle serait probablement la seule. Du haut de sa noirceur, elle avait été une des seules à remarquer sa détresse et à essayer de l'aider. Alors, elle lui devait bien ça.
- Bonjour.
Et voilà, elle se tenait là. Devant le diable ou du moins son incarnation. Dominik Lannister. Et elle, elle se tenait là. Devant quelqu'un qui saurait bientôt toute la vérité sur son noir secret.
Blood SupremacyLe sang est la seule chose en ce bas monde qui ne ment jamais... Un jour, j'aurai ce pouvoir... Un jour, ce monde connaîtra mon nom... Un jour, les choses changeront pour de bon...
Dominik n’avait jamais été une femme aimable. Jamais. Fréquentable non plus dans le fond, si on considérait que s’imposer comme un homme, pour une femme est un blasphème. Elle, la lionne sanguinaire pouvait se vanter haut et fort d’être une femme moderne et libre ! Son coeur et son corps était tout à elle et à personne d’autre. Elle avait su saisir les enjeux de son destin de femme : Plier le genou devant les hommes, faire enfants et vivre dans la servitude ou être fière, rester debout et se battre pour vivre libre chaque jour de son existence.
Cette option était celle qu’elle avait retenu et en ce jour, elle descendait de son navire après un long voyage à Dorne pour se fournir en vin de grande qualité pour le revendre. Même si les marins à bord admirèrent quelques secondes suspendues au temps la beauté de sa chute de reins parfaite pour son âge, ils détournèrent les yeux pour ne pas se faire menacer de mort par cette femme qu’ils considéraient comme l’incarnation d’un démon. Une Harpie sans émotion, sans pitié, qui n’avait pas hésité à jeter par dessus le bord un marin qui avait osé lui mettre la main aux fesses et à le donner à bouffer aux requins. Ils avaient juste tremblés devant un monstre de beauté au coeur de glace.
La Brise du matin fit flotter sa chevelure aux reflets d’or. Sa robe impudique au possible n’était que deux pans de tissus tenant par des broches florales aux épaules et des lacets de cuir dorés aux hanches… le reste… rien ne le retenait. Ainsi à chaque pas, on ne voyait que ses jambes en fuseau.
Ah le calme du matin sur le port aurait pu demeurer un long moment encore si la belle ne s’était pas retournée pour se mettre à hurler de sa voix autoritaire des ordres à ces employés.
- DEPECHEZ VOUS BANDE DE FAINEANTS !!! JE VEUX QUE CE NAVIRE SOIT DECHARGE AVANT MIDI OU JE VOUS JURE QUE VOUS POURREZ VOUS ASSEOIR SUR 40 % DE VOTRE SALAIRE !!
Vu sous cet angle, les marins hésitèrent pas moins d’une seconde pour se mettre à speeder ! Et comme par effet boule de neige et à cause de la mauvaise habitude de Dominik de gueuler comme une vache qu’on égorge, les marins des autres navires se mirent instinctivement à speeder aussi. Quand on vous dit que la femme parfaite est une connasse ! Il faut le croire ! La preuve ! Quoi c’est anachronique ? On s’en fout ! C’est le principe qui compte !
- MAIS MERDE ! NE CASSEZ PAS UN SEUL TONNEAU OU JE VOUS JURE QUE VOUS AUREZ DROIT A UNE LONGUE SEANCE DE TORTURE DANS MA CAVE PUTAIN DE BORDEL DE MERDE DE BANDE DE PETIT CON SANS CERVEAU !
Oui c’était aussi la spécialiste des insultes bien vulgaire à la chaîne. Enfin bon, elle allait encore insulter ces employés quand une jolie brune se plaça auprès d’elle… elle l’a regarda… arbora un grand sourire à ses propos avant de s’écrier bien fort :
- OH PUTAIN ! TU L’AS FAIT ! FELICITATION MA BEAUTE ! MAGNIFIQUE !
A présent, espérons juste que la pauvre Cassandre n’a pas eu les oreilles éclatées par sa voix de baryton…
Elle viendra d’ailleurs la prendre dans ses bras pour l’y serrer bien fort. Avant de l’écarter un peu pour admirer cette jeune femme plein de courage. L’agrippant par la taille d’une main loin d’être timide.
- Allons mon enfant ! Vous allez tout me raconter chez moi autour d’un super bon repas pour fêter ça dignement !
Et tout en l’entraînant vers son cheval, non pas un cheval de selle, tout fin… non elle, elle possède le grand, immense et imposant cheval de laboure. Une jument plus précisément. Elle lui avait fait faire une selle sur mesure. Pour la lionne sanguinaire, ce style de cheval incarnait la force et la puissance. Bref, tout en entraînant sa belle proie jusqu’à sa monture, elle s’arrêta pour se retourner vers les hommes qui débarquaient toujours la marchandise.
- ATTENTION CE QUE J’AI DIT EST TOUJOURS VALABLE ! UN TONNEAU EN MOINS OU PERDU ET J’AURAI VOTRE PEAU !
Après cette ô combien délicieuse aparté, la diablesse reprend sa marche… Ah oui bien sûr, elle ne demande pas son avis à sa belle proie, sinon ça ne serait pas marrant. Vous imaginez bien.
Dominik fit monter la belle Cassandre sur son cheval, puis s’y installa, en se posant derrière elle. Elle saisit les rennes tout en nichant son nez dans la chevelure de la jolie femme qu’elle tenait entre ses bras. Que du bonheur !
she is a flower, but she is not softclick 'Cause we're the masters of our own fate We're the captains of our own soulsLust for LifeAh, Dominik.
Et dire qu'elle avait naïvement espéré que la mort l'aurait changé.
Non, elle ne l'avait pas changé. Elle ignorait sincèrement ce qui aurait pu faire changer un être aussi déterminé, aussi exigeant et aussi... Lannister que Dominik. La brune soupira lourdement quand elle comprit qu'elle avait commis une sacrée erreur en se précipitant ainsi vers elle, comme si elle lui avait manqué. Pff... elle ne lui avait pas manqué. Non, pas du tout. Et encore une fois, elle ne lui devait rien.
Alors pourquoi Diable était-elle sur ce quai ?
Et bien ça, Cassandre n'eut pas le temps de se le demander longtemps. À peine avait-elle prononcé les terribles mots, à peine la Lannister s'écriait déjà en les répétant et en la félicitant comme s'il s'agissait d'une bonne action qu'elle avait accompli. Comme si tuer un homme, aussi détestable soit-il, n'était qu'une simple broutille. Personne ne félicitait les meurtriers. Personne, sauf elle.
- Par pitié Dominik, moins fort.
Elle avait murmuré ses mots comme une prière inavouable à l'intention de celle qui s'employait déjà à la tripoter. Évidemment, ça aussi elle s'y était attendue. En revanche, elle ne s'attendait pas à être propulsée sur l'immense cheval de la blonde, sans même qu'elle ait pu dire un mot. Complètement abasourdie, Cassandre n'osa pas répliquer, restant bêtement assise sur la selle de ce cheval en se demandant qu'est-ce qu'elle pouvait bien faire pour se sortir de là. La réponse, elle était simple et elle la connaissait très bien : rien. Elle ne pouvait rien faire. Si la mort n'avait pas réussi à faire changer Dominik, ce n'était certainement pas elle qui allait réussir. Elle aurait évidemment pu pousser la blonde de son propre cheval et s'éloigner aussi vite que possible, mais elle n'était pas sûre que l'idée soit une de ses meilleures. D'autant plus qu'elle savait bien qu'il valait mieux avoir l'affection de la lionne que subir son courroux. Elle jeta un regard désolé aux pauvres marins qui déchargeaient les tonneaux, par solidarité uniquement. Eux aussi, ils étaient prisonniers.
- Dominik, je... Je ? Quoi Cassie ? Tu veux t'en aller ? Tu veux retourner au donjon rouge ? Dire bonjour à Cersei ? Allez, reste confortablement assise et profite de cette soirée de calme loin de tes problèmes. Comment ça une soirée avec Dominik ne peut pas être calme ? Bon, peut-être. Mais au moins, tu mangeras bien et gratuitement.
Finalement, elle fut convaincue par sa conscience.
- Oui, bon, d'accord. Mais si tu pouvais éviter de hurler sur tous les toits que j'ai tué mon mari, je t'en serais reconnaissante. J'aimerais éviter la lapidation, vois-tu.
Oui, la lapidation ne lui disait rien du tout. Cassandre se jugeait trop jeune pour mourir, d'autant plus qu'elle avait encore de nombreuses choses à faire ici. Survivre à cette soirée en faisait partie. :copyright:️ 2981 12289 0
Blood SupremacyLe sang est la seule chose en ce bas monde qui ne ment jamais... Un jour, j'aurai ce pouvoir... Un jour, ce monde connaîtra mon nom... Un jour, les choses changeront pour de bon...
Dominik n’était pas le genre de personne à ne rien voir. Rusée comme une vieille renarde presque centenaire, cette dernière devait à son esprit retord là où elle était à présent : Une riche marchande de vin de qualité à Westeros possédant son propre navire et ces employés. Elle fournissait les riches de Westeros et surtout le Palais Royal.
Alors quand Cassandre s’amusa à faire son petit regard de pitié vers ces employés, ça passa déjà mal, puis son « Dominik, je... ». Cette phrase qu’elle suspendit à ses lèvres entrouvertes… Non, Dominik fulmina quelque peut et se fit un devoir de reprendre la belle dans son comportement qu’elle trouva à la limite de l’outrage.
La Lionne Sanguinaire glissa ses lèvres près de son oreille et murmura lentement, en séparant bien chaque syllabe, les unes des autres pour bien lui faire comprendre qu’il ne lui faudrait surtout pas recommencer ce genre de chose avec elle :
- On ne dit jamais non à une Lannister, surtout à la Lionne Sanguinaire qui se trouve être la tortionnaire de notre étendard… Tu me trouves, beauté, immonde, odieuse, ordure et que sais-je encore… mais de mon autorité et de mes ventes dépendent le salaire de ces hommes que tu plains sous mon courroux.
Elle marqua une pause, alors que son cheval se frayait un chemin sans mal aucun dans la foule du port.
- Je suis une femme libre, riche, qui ne doit rien à personne. J’ai réussi et vie de mes propres choix et décision. Mon corps et mon coeur n’est soumis à personne. Alors la prochaine fois, évite ce regard plein de compassion nauséabond envers mes hommes de travail…
Si Cassandre lui avait fait face, ce qui sera le cas bientôt car la jument de Dominik arrivait devant sa villa, elle aurait pu voir le regard bleu de la Lionne Sanguinaire être aussi glacial que le Mur se trouvant au Nord de Westeros.
Elle arrêta sa monture, descendit en premier et fit descendre sa convive qui avait failli à la bonne éducation de ne pas déplaire à la personne qui l’invitait en sa demeure pour déguster des victuailles de qualité pour fêter sa liberté.
she is a flower, but she is not softclick 'Cause we're the masters of our own fate We're the captains of our own soulsLust for LifeCassandre... avait envie de s'écraser.
De se liquéfier, de sauter du cheval, de se mêler à la foule, de s'y fondre, de ne plus jamais revoir la Lionne et d'oublier cette entrevue. Elle avait envie de s'excuser, de s'excuser à genoux s'il le fallait pour être pardonnée, pour ne pas avoir à subir une énième dispute. Cela aurait été tellement facile, de retomber dans ce cercle vicieux de soumission et de peur dans lequel on l'avait plongé, brisé, fait courber l'échine. Et pourtant... pourtant elle avait toujours été là cette lueur. Cette lueur qui faisait ressortir chez elle tout ce qu'elle aurait dû être sans l'influence néfaste de son ancien mari. Et elle voulait à tout prix qu'elle soit celle qui brillait le plus dans ses yeux. Alors Cassandre ne s'excusa pas, même lorsqu'elle sentit le souffle de la blonde sur sa nuque et lorsque sa voix glaciale lui murmuraient des mots durs à l'oreille. Elle ne dit rien tout d'abord, elle attendit sagement d'être descendue du cheval, accepta l'aide que lui donnait la jeune femme et réfléchit mûrement ses mots. Elle ne voulait pas la blesser, ou la mettre en colère. Contrairement à ce qu'elle pensait, Cassandre avait plus d'estime pour elle que cela.
- Tu ne m'effraies pas.
La brune se redressa, bomba le torse et la regarda dans les yeux. C'était la vérité, Cassandre était intimement convaincue qu'elle ne lui ferait jamais de mal et même si elle se trompait, à cet instant elle en était convaincue.
- Et je ne te trouve pas immonde ni odieuse, enfin... bien sûr que tu peux l'être mais tu ne l'as jamais été avec moi. Tu m'as toujours traité avec égard, et je t'en remercie.
Elle ne cilla pas alors même qu'elle avait de plus en plus de mal à soutenir son regard. La Lady d'Hightower tenait bon, parce qu'elle ne voulait plus avoir peur, de personne.
- Mais ne me dis jamais ce que je dois faire. On l'a trop souvent fait, on a trop souvent pris de décisions à ma place. Je veux que ça cesse, tu comprends ? C'est toi qui m'a appris ça.
Et c'était la vérité. Elle n'aurait sans doute jamais eu le courage de faire ce qu'elle avait fait. Sans la garantie qu'il était possible de vivre seule et libre en étant une femme à Westeros, elle n'aurait jamais osé. Alors... elle avait une dette envers elle, Cassandre en avait bien conscience. Mais elle avait aussi décidé qu'elle ne s'écraserait plus, et elle était persuadée que Dominik pouvait le comprendre. Elle relâcha toute la pression contenue en elle d'un souffle et tenta un sourire.
- Alors... je m'excuse si je t'ai semblé ingrate, ou moralisatrice. Je ne le voulais pas. Mais si je veux regarder ces hommes avec pitié, je le ferai.
Voilà, c'était enfin terminé. Maintenant, la blonde allait peut-être la tuer mais au moins, elle mourrait en étant libre et fière de ses convictions. Elle regarda un instant le sol pavé puis finit par remonter ses yeux vers Dominik, tentant de sauver sa vie ou creusant encore davantage sa tombe, elle n'en savait trop rien.
- Bon, et si nous allions manger quelque chose ? Je meurs de faim.
Blood SupremacyLe sang est la seule chose en ce bas monde qui ne ment jamais... Un jour, j'aurai ce pouvoir... Un jour, ce monde connaîtra mon nom... Un jour, les choses changeront pour de bon...
Dominik éclata de rire, s’esclaffant joyeusement après la belle tirade de son interlocutrice. Elle la prit dans ses bras, pour l’enserrer tout contre elle et l’écarta un peu, pour caresser son joli visage si magnifique, un grand sourire sur les lèvres.
– Je suis fière de toi ma grande ! T’es sur la bonne voie ! Ah j’adore ce mordant ! Tu as tout ce qu’il faut pour devenir une vraie femme libre et indépendante à Westeros ! Et comme tu viens de le faire en cet instant, il ne faudra jamais, je dis bien jamais ne rien lâcher. Sinon tu seras dévorée toute crue.
La Fleur Sanglante du Roc, se retira pour la prendre par la main et ainsi la guider chez elle, à l’intérieur, dans ce beau salon luxueux… bien plus luxueux que le Palais Royal de part ses décorations murales et à terre en cuivre, en argent et en or. Les tapis précieux en laine. Les voiles pendant au plafond dans des couleurs chaudes. Les coussins en guise d’assise, s’étalant sur le sol autour d’une belle table basse très grande.
Les lieux étaient impeccables et ses domestiques s’affairent rapidement pour l’accueillir et préparer un grand repas en voyant une invitée avec cette dernière.
– Installes toi confortablement et fait comme chez toi.
Dominik alla regarder par la fenêtre les plantes de son jardin… Elle émit un petit rire en voyant que les fleurs de Dorne poussait bien malgré la différence de climat. L’exposition au soleil était parfaite. Elles y étaient en non stop… a part la nuit bien sûr.
Les servantes allaient et venaient pour venir installer dans une vaisselle toute aussi luxueuse des petits fours, de la viande sechée, des plats en sauce chaud, du vin, de la liqueur… Non, l’eau n’avait jamais de place sur la table de la belle de l’ouest. Cassandre allait avoir de quoi manger et surtout bien se remplir l’estomac.
Accueil
