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Secret of our lives █ Damon et Almarik

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(#) Sam 3 Aoû 2019 - 4:34
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Secret of our lives

Damon PaegeAlmarik MallisterJ’adorais toutes ces longues soirées à chevaucher à la pleine lune avec les étoiles comme unique compagnie. Chantant pour mes spectatrices astrales des chansons qui me venaient d’une autre vie, je me fiais totalement sur Raquiros pour me conduire à l’endroit où nous devions aller. Mon fidèle destrier, bien qu’un peu sauvage, était d’une intelligence presque humaine et nous nous rendions si souvent à ce point de rencontre secret qu’il aurait sans doute pu nous y conduire en dormant. Pour la première fois depuis longtemps, je voyageais avec ma véritable apparence, puisque normalement je changeais toujours de visage pour ne pas attirer l’attention sur le va et vient d’un chevalier du Val dans le Conflan. Cette nuit, je resterais Almarik Mallister du début à la fin, je le devais bien à celui que j’allais rencontrer. Il ignorait encore cette partie de moi et je veillais toujours à redevenir Almarik avant qu’il me rejoigne, mais j’en avais assez de lui cacher ce secret. Il méritait de tout savoir…mais pas immédiatement. J’avais en tête des projets beaucoup plus chaleureux pour ce vieil ami d’enfance que j’avais retrouvé deux fois plutôt qu’une. Dans les nombreuses bénédictions qu’avait apportées ce retour étrange dans le passé, le fait de revoir Damon Paege bel et bien en vie était une bénédiction que je chérissais. Sa mort m’avait broyé le cœur et longtemps j’avais été incapable de chanter de nouveau suite à cette perte, mais…il était bel et bien vivant maintenant.


Ce fut le piaffement excédé et impatient de Raquiros qui me fit comprendre que venions d’atteindre la petite vallée isolée qui n’attendait que nous. « Oh c’est bon, on a un peu d’avance arrête de faire ta tête de bois » Soupirais-je en descendant de mon cheval, le pied beaucoup plus léger que lorsque je portais mon armure. Sous la couverture d’étoile, je portais rarement mon armure argenté qui attirerait sans doute beaucoup plus l’attention que ma tunique noir et bleu ciel. « Allez va t’empiffrer glouton, je te fais confiance pour monter la garde » Ordonnais-je gentiment à mon canasson tout en marchant dans le grands étendus d’herbe verdoyantes en direction du rond de feu caché par le couvert des arbres épais aux feuilles presque argentées tant la lune brillait. Non loin, une cascade couvrait le bruit que créerait notre conversation. « Un tout autre monde » Soupirais-je de bien être avant de m’installer sur l’immense tronc d’arbre qui faisait office de banc. Patiemment, j’ai commencé à rassembler dans un petit tas informe les morceaux de bois que nous avions laissé la dernière fois que nous étions venus et j’ai fait embraser le tout en frottant la lame de mon poignard sur ma pierre à feu.


« Je sais que ma nuque est terriblement séduisante, mais le reste est pas mal non plus » Dis-je sans me tourner vers celui qui venait certainement d’arriver. Bien sûr, la cascade d’eau camouflait terriblement bien les bruits de pas, mais je faisais tout de même partie d’une guilde d’assassin terriblement bien réputée. Les épaules détendues alors que je touillais le feu qui crépitait joyeusement, j’étais incapable de m’empêcher de sourire face à cet homme que je devinais s’approcher de plus en plus de moi. Il m’avait tant manqué! Bien sûr, je parcourais inlassablement les terres séparant le Val du Conflans depuis que j’avais quitté Port-Réal plusieurs semaines plus tôt, mais mon ami me manquait tout de même, entre chacune de nos rencontres. Dans cette vie-ci, j’étais bien déterminé à le garder en vie, foi de Sans-Visage! « C’est une très belle nuit, tout semble magique tu ne trouves pas? » Demandais-je d’une voix douce en tournant mon visage légèrement vers lui, le cœur battant un peu plus fort à la vue de son ombre. J’étais terriblement heureux de me retrouver ici, seul avec lui.




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(#) Ven 9 Aoû 2019 - 13:46
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PAEGE
Damon
MALLISTER
Amalrik
Il y a des rencontres qui rendent cette vie bien plus douce, bien plus agréable que tout le reste. Il y a des rencontres qui ont au moins le pouvoir de chasser les sombres pensées et les tourments. Celle-ci en était une, elle était même la seule d'ailleurs. Ils ont grandit ensemble avant que le jeune Mallister ne disparaisse subitement, en laissant un vide terrible dans son cœur d'enfant. Mais l'avoir revu, l'avoir retrouvé, voilà ce qui sortait « Noircoeur » de cette torpeur mélancolique et froide dans laquelle il s'était laissé sombrer. Évidemment, tout cela n'était qu'un secret comme tant d'autres qu'il portait sur ses larges épaules. Pas même la Rivers, sa confident, ne le savait.

Personne ne devait savoir. Les deux hommes en avaient fait le serment l'un à l'autre dans des intérêts communs qui ne pouvaient qu'être compris. Depuis le retour de son ami, le seigneur de Sombreberge sortait presque chaque nuit quand le Chevalier du Val n'était pas loin de ces terres. Il ne voulait plus perdre un instant de sa présence. Damon est lui-même à des lieues de se douter que celui qu'il retrouvait à l'ombre d'un large saule, avait ressenti cette même douleur devant la perte d'un être...  aimé ? Ou tout du moins vers qui l'on éprouvait une affection toute particulière.

Tout de noir vêtu, un simple gambison ouvert au col, l'épée à la selle de son grand destrier de jais du nom d'Opale, le chevalier des Conflans arpentait la lande dans les ombres. Chaque foulée que faisait sa monture et c'était une nouvelle cadence que prenait son cœur. Une sensation presque grisante quand elle fut absente pendant si longtemps. La guerre, les troubles qui bientôt l’appellerait – à nouveau – sur le champ de bataille sont loin pour l'instant et il doit l'admettre : ça fait un bien fou. En vue du point de rendez-vous, le chevalier laisse son cheval en retrait et ce dernier ne se fait pas prier pour se repaître de l'herbe tendre sous un ciel nocturne. C'est nouveau pour lui aussi tout ça, mais cela à l'air de lui convenir.

L'endroit est volontairement reculé, à l'abri d'une cascade dont les clapotis calmes servent de bouclier aux oreilles audacieuses qui auraient le cran de venir ici. Connaissant Noircoeur, elles n'en repartiraient pas vivantes c'est sûr. Et que dire de celui qu'il venait rejoindre sous un vieux saule. Damon ne se doute absolument pas de ce qu'est devenu cet ami d'enfance. La vie fait parfois prendre des chemins inattendus pour tout le monde. Salutaire ou pas. Dans la pénombre, le halo orangé d'un feu qui fait danser les ombres, il aperçoit le chevalier du val, assis sur la souche et un sourire rare vient se figer sur ses lèvres scellées depuis longtemps. Malgré sa carrure, notre homme sait se faire discret, mais pas assez apparemment.

- Par les Sept ! moi qui pensait te surprendre. As-tu des yeux derrière la tête ?


Dit il d'une voix calme, grave. Damon avait une sorte de timbre de baryton, profond, caverneux. Mais dans tout ça, on pouvait y déceler un certain amusement, un peu de joie aussi. Le chevalier fait donc le tour de la souche d'un pas léger pour s'approcher de son ami puis finalement s'asseoir sur la souche à son tour. Des habitudes qu'ils reprennent tout naturellement. Au moment d'Amalrik, Paege lève le nez en l'air et observe la voûte céleste, pensif.

- Oui, ça l'est. C'est agréable.

Puis il reporte son attention vers son voisin, un sourire vague qui illuminait ces traits d'ordinaires si froids et austères.

- Il me tardait de te revoir à nouveau. Je quitte Sombreberge toujours avec plaisir alors que j'en avais perdu le goût. C'est de la magie, à n'en pas douter.

Et il rit cet idiot.
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(#) Mar 13 Aoû 2019 - 3:20
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Secret of our lives

Damon PaegeAlmarik MallisterLa nuit m’avait toujours rendu romantique, c’était un fait indéniable que j’admettais sans grande peine. Comment pouvais-je rester de marbre alors que les étoiles chantaient une ode à l’amour? C’était impossible, surtout en sachant qui venait me rejoindre. Après tout…Damon avait su marquer mon âme à jamais lors de notre première vie et sa perte m’avait blessé jusqu’au plus profond de mon être. Sa mort avait été terrible pour moi. Je sais que ça peut sembler égoïste, mais ce retour dans le passé m’avait insufflé l’espoir de le revoir alors que des gens souffraient de la disparition d’un enfant ou d’un amour quelconque. Assis dans un coin perdu d’une forêt sombre, je l’attendais, le cœur battant à la chamade, ne croyant pas à ma chance, même si ce n’était pas la première fois que nous nous revoyions depuis notre retour à cette époque. Au-delà des merveilleux moments de complicités, c’était mon copain d’enfance que je revoyais en lui lors de nos rencontres. Je redevenais léger, loin de l’âme torturée par la vie qui était la mienne.


Souriant lors de son exclamation de surprise, j’ai éclaté de rire sans me tourner vers lui. Comment lui expliquer que sous mon regard enjoué et mon éternel sourire joueur, j’appartenais à l’une des plus grandes guildes de tueur de l’histoire? « Que veux-tu? Mon âme à reconnu la perfection de ton parfum…ça et le fait que je lance cette phrase depuis 30 minutes au hasard en espérant que tu l’entendes et que tu sois impressionné » Plaisantais-je malicieusement à mon pas-si-mystérieux-invité. Bon, ce n’était pas tout à fait vrai, mais l’instant ne se prêtait pas à ce genre de révélations. Fermant les yeux pour savourer toutes les intonations de cette voix qui m’avait tant manqué, j’ai ouvert les yeux lorsque j’ai senti sa présence à mes côtés. Observant le ciel en même temps que Damon, j’ai esquissé un léger sourire en voyant la constellation de l’étalon sauvage. C’était l’une des seules constellations qui se retrouvaient autant à Westeros qu’à Braavos. La seule qui me faisait rêver lorsque j’étais un petit esclave qui rêvait de liberté.


« On dit que n’importe quel moment peut être agréable lorsqu’il est partagé avec une personne exceptionnelle » Rétorquais-je lorsqu’il me confirma la magie qui régnait par cette belle nuit. Lui donnant un petit coup d’épaule, je l’ai franchement dévisagé lorsqu’il mentionna le plaisir qu’il avait de me revoir. Comment pouvait-on prétendre qu’il était fait de glace alors qu’il y avait en lui une telle chaleur? Incapable de rester assis près de lui sans le toucher, je me suis levé pour m’agenouiller entre ses jambes, déposant mes mains contre ses cuisses. Je voulais le regarder droit dans les yeux, comme lorsque nous étions gamins et que ce geste était moins intimidant. « Fait attention Damon, tu sais que j’adore quand tu te montres un peu poète…ça peut être franchement dangereux pour ta personne » dis-je doucement en rapprochant mon visage à quelques centimètres du sien pour que nos regards se plongent un dans l’autre.


Ici, les chevaliers sans peur n’existait plus, la guerre était loin tout comme la promesse de nos morts certaines. Il y avait seulement lui, moi et un millier d’étoiles. « Tu as combien de temps devant toi? La nuit entière? Quelqu’un t’attend à l’aube? » Demandais-je sur un ton de conversation, me demandant combien de temps nous disposions devant nous. Esquissant un sourire joueur alors qu’une légère brise fit danser les feuilles des arbres qui nous entouraient, j’ai soupiré avec délice avant d’ajouter : « Je suis terriblement heureux de te revoir moi aussi. J’ai attendu ce moment depuis longtemps ». C’était peut-être idiot de l’avouer, mais il se rappellerait sans doute que j’étais incapable de mentir. Surtout à lui.




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(#) Mar 13 Aoû 2019 - 10:41
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PAEGE
Damon
MALLISTER
Amalrik
- La perfection de mon parfum ? Tu n’en rajoutes pas un petit peu mon ami ? En tout cas, j’imagine bien la scène. Mais rassures-toi, ton but est atteint ! je suis impressionné !

A son tour de rire de bon cœur en même temps qu’il venait s’installer sur la souche. L’image était franchement drôle dans son esprit à imaginer ce grand gaillard dire cette phrase toutes les demi heure dans le vent. Rire, cela faisait si longtemps aussi. Lui qui était devenu si terne, sombre, presque éteint même et si austère. Voilà que la joie et l’hilarité faisaient une apparition furtive en présence d’une seule et unique personne. Le chevalier noir le taquinait volontairement. Tous les deux étaient devenus des hommes forts et solidement bâtis que la guerre avait forgé parfois de la plus dure des manière. Mais un petit air d’insouciance enfantine planait sur ces retrouvailles nocturnes avant de laisser place à quelque chose de plus… ambiguë, comme cela a toujours été, même parfois inconsciemment pour l’un comme pour l’autre.

Tous les deux, le nez en l’air, le regard tourné vers la même constellation, plus rien ne pourrait exister autour d’eux.

- Alors je peux dire qu’il est vraiment agréable ?

Les mots sont lourds de sens, d’autant que son regard obliquait vers le Mallister pour observer sa réaction. Il rit quand l’autre lui donne un coup d’épaule. Damon profite jusqu’à la lie de ce moment de quiétude, un silence apaisant et une présence attendue. Depuis leurs dernières retrouvailles, l’idée de le revoir le turlupinait réellement. Seulement, le contexte actuel pouvait rendre le quotidien de Damon bien compliqué. Il faut dire que ces derniers temps, les Conflans ne sont plus aussi tranquille et en paix qu’autrefois. Dans l’ombre, le spectre de la guerre s’agite. Et il n’a même aucune conscience que tout cela se répète, encore une fois. Son destin sera-t-il différent du premier ? Paege l’ignore absolument quand son interlocuteur lui, en est tourmenté.

Damon se fait légèrement surprendre quand le chevalier du Val en vient à s’agenouiller là, entre ses jambes. Son cœur loupe un battement quand ces mains larges et calleuses se posent sur ses cuisses. Mais Noircoeur ne se défile pas tandis que son « ami » s’approchait dangereusement de lui. Si tant est que cela en soit un, de danger. Un sourit étrange vient étirer les lèvres fines, ce timbre grave qui devient chuchotement lourd quand il saisit les mots de on vis-à-vis pour répondre encore une fois, par la taquinerie. Front contre front.

- Je suis un Chevalier du Conflans, un Paege par-dessus le marché. Le danger ne m’effraie pas, au contraire. J’y vais même au devant et l’affronte.

Almarik pourrait y voir dans cette expression, ce regard clair et brillant, ce gamin intrépide passionné de récit guerrier que Damon était autrefois. Mais ça c’est à la surface, plus loin, il y avait autre chose. De moins innocent de toute évidence. Les mains du Chevalier s’étaient alors posées sur celle de l’assassin dont il ignorait encore tout. Puis il reprend.

-  Personne ne m’attend depuis bien longtemps tu sais. Peut-être toi depuis ton retour ? Ils sauront se passer de moins au moins jusqu’au petit matin. Je crois que tu as beaucoup de chose à me raconter encore, tes aventures bien loin d’ici. Je suis curieux et tu es toujours aussi bon conteur.

Damon finit par descendre de sa souche, s’asseoir à même l’herbe légèrement embuée de la rosée nocturne mais gardait le Mallister dans son giron. Refusant instinctivement de le laisser s’éloigner. Noircoeur soupirait d’aise une fois bien installé, à profiter de la chaleur crépitante du foyer. Les mots de son ami lui réchauffait ce muscle devenu atrophié par le poids de ses tourments. Si Paege savait qu’on ne lui mentait pas, lui aussi se montrait franc et sincère.

- Il a fallut que tu reviennes par ici pour que je laisse de côté toutes les noires pensées qui m’occupent depuis trop longtemps. Je me sens… comme vivant à nouveau. Tu comprends ?
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(#) Mer 14 Aoû 2019 - 17:21
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Damon PaegeAlmarik Mallister« Tant mieux alors, j’espère que ça me vaudra une récompense un peu plus tard! » Lançais-je en affichant un sourire faussement angélique lorsqu’il mentionna le ridicule de mes propos. Eh bien quoi? J’avais bien le droit de profiter un peu de la situation pour réclamer un peu de tendresse, non? Ceux qui hésitent n’obtiennent jamais ce qu’ils désirent et moi, il était plus qu’évident que c’était cet homme que je désirais. Qu’il soit du même sexe que moi ne me posait aucun problème, j’étais au-dessus des tabous imposés par le culte des Sept et ce, depuis longtemps. Lorsque j’étais esclave, le choix m’avait été imposé d’accepter un homme dans mon lit et maintenant que j’étais Personne, je comptais vivre ma vie comme je l’entendais. J’ai plissé les yeux en le regardant avec une joie évidente lorsqu’il me rejoignit sur ma souche d’arbre en riant. J’aimais son rire à la fois léger et grave, doux et rauque, comme s’il n’avait pas l’habitude de se laisser aller à la sérénité qu’il affichait en ma présence. Cette nuit, il retrouverait un cœur léger, je m’en faisais la promesse. Peut-être que cette quiétude ne durerait que le temps de notre rencontre, mais c’était toujours ça de prit.


Quoi de mieux qu’un bon feu, une agréable compagnie, un bout de forêt désert et des milliers d’étoiles pour se détendre? Certes, ça pouvait sembler un peu romantique comme ambiance, mais je me voyais mal donner rendez-vous à mon ami dans une auberge…surtout au vue de l’ambiguïté de notre relation. Toucher par le sous-entendu de Damon lorsqu’il parla du moment vraiment très agréable que nous vivions, j’ai baissé mon regard vers lui pour le regarder droit dans les yeux et j’ai incliné la tête. « Oui tu peux le dire…parce que pour moi aussi c’est un moment particulièrement agréable » Dis-je doucement avant de lui donner un coup d’épaule joueur. Ah l’ambigüité entre l’amitié et la tendresse, elle était toujours si difficile à franchir! Si moi j’étais beaucoup plus libre quant à mes inclinaisons, je savais que la réalité n’était pas aussi facile pour le beau Paege. Seulement, il était hors de question que je laisse ce genre de peur nous empêcher de nous retrouver et encore plus maintenant qu’il était de nouveau bien en vie.


Il ne semblait pas se souvenir que nous revivions en boucle certains événements et j’étais prêt à parier qu’il ne se souvenait pas d’être mort dans un avenir beaucoup trop rapproché. Foi d’Almarik, je l’empêcherais de trépasser cette fois! Confiant de cette résolution, j’ai décidé de bousculé un peu les choses en m’installant entre ses genoux, les mains sur ses cuisses et mon visage à quelques centimètres du sien pour lui parler. Fut-il troublé par le flirt que je lui proposais? En tout cas, il ne laissa rien paraitre puisqu’il répondit du tac au tac, avec la même étincelle de malice qui m’avait séduit, lorsque nous étions gamins. « Alors j’espère que tu viendras au-devant du danger que je représente alors » Dis-je d’une voix narquoise tout en baissant mes yeux sur ses mains qui venaient de se poser contre les miens. Un long frisson délicieux me parcouru l’échine lorsqu’il confirma que personne ne l’attendait cette nuit et que nous avions tout le temps que nous désirions devant nous. Il voulait réellement entendre parler de mon passé? Que pourrais-je lui raconter? Ma vie d’esclave auprès d’un homme qui avait abusé de ma personne de toutes les façons inimaginables? De ma fuite pour devenir un Sans-Visage? De notre vie avant cet étrange retour dans le temps? Tout ça me semblait beaucoup trop triste pour les plans que j’avais en tête.


« Tu sais que je vais toujours t’attendre, Damon, c'est une promesse que je peux faire devant le Dieu de ton choix » Répondis-je simplement, ne souhaitant pas lui promettre quelque chose que je ne saurais tenir. J’ai regardé mon compagnon glissé de la souche pour s’installer à même le sol, sur l’herbe tendre et j’ai suivi son mouvement, restant tout aussi près de lui que précédemment. Maintenant assit au sol, mais toujours entre ses jambes, j’ai laissé mon dos se reposer contre son torse afin que ma tête repose près de son cou et j’ai écouté les battements de son cœur tambouriner alors qu’il s’ouvrait un peu plus à moi. Il se sentait revivre…savait-il à quel point il avait raison? Mon cœur se serra face à cette pensée, mais j’ai balayé ma tristesse du revers de la main. Il était là, bel et bien vivant! « Je suis heureux que mon retour soit utile à au moins une personne. Moi aussi je me sens revivre depuis qu’on s’est retrouvé » Dis-je doucement dans son cou alors que je levais mon regard vers lui pour guetter la moindre étincelle de gêne face à ce geste un peu trop intime pour être confondu avec de la franche camaraderie. « Il n’y a qu’avec toi que je désire être ce soir » Rajoutais-je en déposant un léger baiser dans son cou, prenant ainsi la chance qu’il me repousse. Je devais me faire violence pour ne pas lui arracher ses vêtements en ce moment. J’avais besoin de voir, toucher et sentir par moi-même qu’il était encore bel et bien réel et non le produit de mon imagination.




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(#) Sam 17 Aoû 2019 - 11:26
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PAEGE
Damon
MALLISTER
Amalrik
A la mort de son père, c'est sa mère qui a reprit les reines de Sombreberge en attendant que leur seul et unique fils soit assez grands pour s'acquitter de sa tâche de seigneur et chevalier fieffé des Tully. Rongée de chagrin, femme déjà d'un naturel austère, elle s'enferma dans la religion en y entraînant son fils avec elle. Dame Paege était une fervente croyante des Sept à la limite du fanatisme. Même les Moineaux auraient pu être jaloux de sa dévotion. C'est dans ce climat de peur du jugement des Sept que Damon a grandit. Une épée de Damoclés constante au dessus de sa tête qui dictait ses moindres actions pour être en accord avec sa foi. Mais si son esprit pouvait être modelé pour correspondre aux préceptes des Septons, son cœur quant à lui restait indomptable.

C'est par ce combat entre les sentiments et la conscience qu'a débuté tous les tourments du jeune Chevalier. Car très tôt, Damon savait que la gente féminine n'était pas faite pour lui. Ou inversement. Il savait rester correct, courtois, poli et même avenant avec les dames qu'on pouvait lui présenter. Apprécier aussi la beauté ou la grace mais rien d'autre n'émergeait. Pas d'amour ou d'affection. Et pourtant, il savait bien ce qu'on attendait de lui. Il donnait le change bien facilement car il fallait l'admettre, Noircoeur avec un charme tout à lui qui savait toucher certains cœurs. Faire semblant d'être une personne qu'il n'est pas, par la peur des Dieux et du jugement des autres. Voilà ce qui a contribué à faire l'homme sombre, renfermé et seul qu'il est. Du moins qu'il était jusqu'au retour de son ami d'enfance.

- Je suis même déjà là. Devant toi, mon ami. Et je ne bougerais pas d'un iota.

Une proximité ambiguë qui s'impose de la plus naturelle des manières. Sous les étoiles, dans ce bout de forêt sans âmes qui vivent, c'est comme si Damon se sentait à l'abri du regard des Sept. Une drôle de pensée qui pourtant le pousse à apprécier le moindre contact avec le Chevalier du Val. Ces regards, ces paroles lourdes de sens, des gestes furtifs mais qui démontrent plus d'affection que d'amitié le font frissonner plus que de raison. A aucun moment alors, le brun n'en vient à repousser son « ami ». Bien au contraire. Ses paroles s'étaient accompagnée d'un rire étrange, vague.

Désormais à même le sol, Almarik était venu s'installer tout contre lui et c'était tout ce que voulait Damon. Refermant les bras distraitement autour des épaules pour poser un main sur son cœur. C'était naturel, aucune question, aucune hésitation. Tout était si clair dans sa tête depuis si longtemps et si le Mallister saisissait sa chance alors Damon en faisait finalement de même. Tous les deux se retrouvent sur la même longueur d'onde sans même à s'interroger. Noircoeur sent son palpitant qui s'emballe tandis que son ami lui faisait un promesse.

- Les Dieux ont toujours dicté ma vie, mais pas ce soir. Je préfère croire en ta parole sans les mêler à tout cela. Plus loin ils sont, mieux ce sera pour mon cœur et mon esprit...

Son regard clair oblique alors vers celui qu'il enlaçait avec plus de tendresse encore que d'affection.

- Une promesse entre nous seuls. Je serais toujours là à t'attendre, ici ou ailleurs. Si la guerre qui se profile me le permet, je serai toujours ici, à attendre. Près de cette souche, sous les étoiles.


Le baiser qu'ose déposer Almarik, dans son cou, l'électrise. Il se crispe légèrement sous la déferlante de frissons qui lui part de la nuque et suit le tracé de son échine. Un souffle plus lourd lui échappe et les aveux du Chevalier du Val lui vrille les entrailles. Ses bras se serrent un peu plus fort autour de cette carrure aussi impressionnante que la sienne.

- Je n'aurais jamais songé, ni même pensé que... tu te trouvais de ce côté de la barrière. Mais j'en suis plus que ravi mon ami. Parce que je n'ai que toi en tête depuis ton retour.

Disons que ce genre d'inclination ne se crie pas sur tous les toits, Damon est bien placé pour le savoir. Mais de la part d'Almarik, cela le surprenait mais d'une agréable manière. Noircoeur se redressait un peu, levant le menton du Sans-Visage pour voler ses lèvres plus avant. A son tour de prendre sa chance et suivre son envie.
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(#) Ven 30 Aoû 2019 - 17:00
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Secret of our lives

Damon PaegeAlmarik MallisterSi je savais tout ce qui rongeait le cœur de cet homme que j’affectionnais tant, je lui aurais certainement offert la solution à ses problèmes sur un plateau d’argent. Après tout, n’étais-je pas un homme qui avait la faculté de prendre l’apparence d’une femme lorsqu’il le désirait? On aurait pu jouer aux yeux du monde un double jeu; un couple des plus "normaux" en publique et être juste nous en privé. Autrefois, je m’étais juré de lui proposer cette idée, mais il avait trouvé la mort avant que j’ai le courage d’aborder le sujet avec lui. J’espérais simplement que cette fois-ci, je trouverais en moi la force de le sauver autant de la guerre que de lui-même. Un homme rongé par ses secrets était aussi dangereux pour lui-même que l’était une lame bien affutée et je me refusais de le perdre de nouveau, surtout maintenant que nos gestes tendres revenaient instinctivement nous lier.


Ainsi installé face à lui, à quelques centimètres seulement de son beau visage viril, je pouvais voir le reflet des flammes danser dans son regard et percevoir chaque teinte que prenaient ses pupilles, chaque frémissement qui faisait trembler ses lèvres. Cette proximité loin d’être innocente ne semblait pas déranger mon ami…tant mieux, parce que je ne comptais pas bouger non plus. « Tant mieux, parce que je compte te garder avec moi toute la nuit » Dis-je d’une voix malicieuse, peu gêné du sens réel que pouvait représenter ses paroles. Je n’avais jamais caché mon attraction pour les hommes, même si je ne le criais pas non plus sur les toits de Port-Réal. Damon était l’une de mes fascinations d’enfance et si je n’avais pas compris mon affection débordante pour lui lorsque nous étions gamins, aujourd’hui j’avais quelques indices physiques qui m’aidaient à comprendre que je le désirais ardemment.


Cependant, je n’étais pas le seul à avoir une attitude ambiguë, puisque mon vieil ami tenait un discours aussi sombrement sensuel que le mien, que ses yeux se faisaient un peu trop caressant sur ma personne et qu’il ne tenta même pas de se dégager de notre proximité. En fait, il amplifia même cette distance peu socialement convenable en se laissant glisser sur l’herbe en me maintenant contre lui pour me garder installé entre ses jambes. Cette proximité excita mon pauvre cœur qui commença à battre encore plus férocement, ça et le fait qu’il ne me repoussait pas. Je savais que je devais aller doucement avec lui, prendre le temps d’apprivoiser ses peurs une à une, mais pour moi, il était l’homme que j’avais aimé dans mon autre vie…ce n’était pas les premiers pas d’une nouvelle relation. Sentir le bras du chevalier autour de mes épaules et sentir sa paume chaude contre mon cœur termina de me donner le courage de retenter ces mêmes premiers pas qui m’avaient autrefois terrifiés. « Alors crois-moi sur parole lorsque je dis que pour rien au monde ne m’empêcherait de t’attendre » Dis-je en fermant les yeux pour savourer la douceur de cette étreinte et le baume apaisant qu’apportait cette tendresse en moi.


Levant le regard vers lui alors qu’il prononçait sa promesse de toujours m’attendre ici, dans cet endroit qui serait à jamais le nôtre, j’ai été incapable de m’empêcher de déposer mes lèvres dans son cou pour l’embrasser, incapable de répondre quoi que ce soit vu l’émotion qui m’étreignait la gorge. Ça pouvait sembler stupide, mais j’avais perdu cet homme à jamais dans mon autre vie alors…jamais je n’aurais cru qu’un jour j’aurais la chance de réentendre ces mots ou de sentir son corps frissonner sous mes lèvres. Un sourire amusé se dessina sur mon visage lorsque le joli Paege commença à verbaliser son étonnement sur mes inclinations avant de m’avouer qu’il ne pensait qu’à moi depuis mon retour. Mon sourire devint beaucoup plus tendre alors qu’il levait mon visage pour déposer ses lèvres contre les miennes.


Ma main gauche vint se déposer dans son cou alors que je me pressais encore plus contre ses lèvres. Ce moment, je voulais qu’il ne cesse jamais. Une explosion de feu Grégeois sembla animer mon corps tant une puissante chaleur et un profond sentiment de bonheur se diffusait dans chaque parcelle de mon corps. Grognant de désir alors que ma langue cherchait la sienne, ma main libre se posa au creux des reins du chevalier pour le presser un peu plus contre moi. Le fait de sentir son cœur battre contre ma main déposé sur sa carotide me confirmait que ce n’était pas un fantasme, mais bien la réalité qui se jouait en ce moment. « Et pourtant, je n’ai jamais tenté de te le cacher Damon » Dis-je avant de redéposer un baiser sur ses lèvres, mes mains affamées tentant de défaire les attaches de sa tunique pour découvrir son torse. « Même lorsqu’on était gamin, je ne pouvais m’empêcher de penser à toi…même si aujourd’hui, mes pensées sont beaucoup moins purs » Soufflais-je malicieusement en redescendant mes lèvres contre son visage pour retracer les traits de sa mâchoire virile, suivre la ligne de sa gorge virile et m’immobilisé au haut de son torse. Mon être en entier me hurlait de poursuivre, mais je voulais que mon ami comprenne que ce n’était pas simplement une attirance physique que j’éprouvais pour lui. « J’aime tout de toi Damon. J’aime tes incertitudes et ta tendresse, tes craintes autant que tes forces. Mon cœur ne peut s’empêcher de bondir dans ma poitrine lorsque je te vois et je suis incapable de contrôler ça » Dis-je en levant les yeux vers lui, ma tête toujours près de son torse. « Le fait que ton corps soit parfait et foutrement sensuel n’est que la cerise sur le gateau » Ajoutais-je en mordillant la peau tendre de sa clavicule.



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(#) Lun 16 Sep 2019 - 15:28
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Secret Of Our LivesYou can't play this game and host all the pieces
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PAEGE
Damon
MALLISTER
Amalrik
Dans cette vie ô combien compliquée tant dans son cœur que son esprit, Almarik fut une constante depuis l'enfance. Des familles différentes, la sienne bien plus modeste que celle du Mallister, une allégeance toute aussi différente et pourtant fussent t'ils inséparables à la moindre occasion. Les années passant, ce lien était ineffables, du moins Damon le pensait. Tout d'abord de la plus innocente des manières, une amitié à toute épreuve dans un monde qui sombrait dans la folie d'un roi. Puis avec le temps, les non-dits, la honte de sentiments inavouables qui devaient rester silencieux. La première expérience d'un cœur malheureux qu'une mère dévote tentait de combler avec la première dame de haute lignée venue. Si Noircoeur fit de grands efforts pour ne rien laisser paraître de ses inclinations, le mot « fiançailles » lui fit prendre peur. Une première pour un chevalier que l'on connaissait téméraire comme peu dans les Conflans. La menace n'est pas toujours celle que l'on peut redouter. Ces années de faux-semblants continuent depuis lors et l'ombrageux seigneur de Sombreberge ne devenait que plus triste et mélancolique encore. Car depuis de trop longues années, son « ami » avait disparu. Quelle ne fut pas cette si grande bouffée d'oxygène et de joie quand Damon put le revoir arpenter ces terres. Sans se douter une seule seconde de la vérité de ce retour et de ce qu'il cachait en lui. Qu'importe, Noircoeur avait besoin de cet homme et ses pensées n'étaient elles non plus, plus si innocentes que dans l'enfance. Le temps, les déconvenues amoureuses, son cœur supplicié avaient eu le temps de le lui apprendre. Et cette nuit, tout prendrait une autre tournure. Le temps reprendrait là où il s'est arrêté, que ce soit pour l'un ou l'autre.

Alors, le Paege ne repoussait le Mallister d'aucune manière. Au contraire, le moindre de ses mots, de ses gestes étaient tout autant de signaux qui disait « approches toi encore, parles moi »... Tout comme le regard qu'il posait sur le Sans-Visage dont il ignore tout. C'était si tendre, nouveau mais pas réellement, une drôle d'impression. Celle de reprendre le cours d'une histoire que le destin à décidé de mettre entre parenthèses sans même demander leur avis. L'entendre dire qu'Almarik comptait le garder avec lui tout la nuit faire rire Damon qui resserrait alors un peu plus son étreinte, la main toujours sur le palpitant de l'homme qu'il sent s'emballer sur le même rythme que le sien. Puis Noircoeur se penchait un peu plus vers ce dernier, le souffle qui s'échouait sur la joue du brun, humant son odeur, comme pour être sur de ne pas rêver d'une telle présence. Enfin, Damon pouvait être lui-même, ce qu'il réfreinait depuis si longtemps. Cette part de lui qui l'a poussé à faire taire des langues de manière définitive et surtout, expéditive. Jamais il n'aurait crû en arriver là et pourtant. Il voulait être la gloire de la maison Paege, pas la honte.

Tout s'emballe, les promesses donnent de l'audace tant à l'un qu'à l'autre. C'est Paege qui lance les hostilités auxquelles le Mallister répondait sans ambages. Noircoeur se détache légèrement de son amant attendu afin de l'enlacer étroitement. Il gronde que de sentir sa langue danser de la plus charnelle des manières avec son amante tandis que sa carcasse imposante cherchait le moindre contact, sentir le grain de cette peau tant rêvée, imaginée, sous la pulpe de ses doigts.

- J'étais trop aveugle, cette personne que l'on voulait que je sois avait prit le pas sur ce que je suis vraiment. Pardonnes-moi... Maintenant, je suis moi, réellement moi à cet instant.

Souffle t'il d'une voix rendue rauque par ce moment d'intense émotion.
Sa tunique n'est bientôt plus qu'un souvenir au même titre que celle du Sans-Visage. Ce dernier pouvait entendre les regrets dans le timbre du seigneur de Noircoeur. Des regrets qu'il voulait laisser de côté pour profiter du moment qui s'annonçait et qui les attendait depuis bien longtemps. Un violent frisson le prend, lui court le long de l'échine à sentir ces baisers ardents s'échouer sur le haut de son torse. Damon glisse les mains vers les fesses de son amant qu'il empoigne, se montrant direct, un tantinet possessif poussé par les aveux du brun qu'il étreint.

- Tu étais un constante dans ma vie, un peu de joie pour m'échapper de Sombreberge. Ta disparition m'a rendu si...triste. Différent. Vide.


Ses dernières paroles sont un echo anticipé à ce qu'allait lui dire son amant. Alors le cœur de Damon s'arrête, loupe un battement pour finir par tambouriner frénétiquement. D'un coup de hanche, il renverse la situation, surplombe le guerrier qu'il dévorait. Ce n'était plus de l'attirance, il le savait depuis longtemps, tout était différent avec lui. Le Chevalier avait trouvé sa moitié sauf que les Dieux ne l'accepteraient jamais. Damon pourrait finir en apostat rien que pour cela.

- Par les Sept, Almarik, ne t'en va plus jamais. S'il te plaît. - il rit tout de même, le nez dans le cou de son amant, une main qui descendait bien plus au sud que ne veut la convenance, caressant flancs et ventre au passage. Ce corps ne sera qu'à toi, uniquement à toi. Et le cœur aussi.
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(#) Mar 3 Déc 2019 - 21:49
La Corneille
La Corneille
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