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(#) Sam 20 Juil 2019 - 0:40
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rencontre au sommet  Dhdsds10

La première étape du long trajet qui m’attend se retrouve être Lancehelion, capitale du royaume de Dorne. J’avais pu lors de mon voyage avec Viserya, en apprendre quelque peu sur cette contrée, mais tout cela reste malgré tout bien floue. Je me retrouve à déambuler au beau milieu du labyrinthe de ruelles sableuses me rappelant tant la cité de Myr où j’y ai passé une bonne partie de mon enfance. Mon acolyte m’avait quitté pour la journée afin suivre le chemin de sa destinée. La mienne attend encore d’être tracé et pour cela, il me faut tout d’abord me munir d’une nouvelle épée et de parvenir à acheter une monture. Il fait chaud… un braséro géant cette cité. La chaleur traduisant le caractère et le tempérament bouillant des habitants qui y vivent quotidiennement. Les dorniens semblent être un peuple à part. on sent une certaine défiance et une insoumission chez eux. Bien qu’ils fassent partie des sept royaumes gouvernés par un certain Joffrey Baratheon, je note aucun sentiment allégeant à son encontre voire même chez certains, une haine et une animosité. Les femmes semblent bien plus dangereuses que les hommes par ici. Une chance pour moi que leurs charmes n’opèrent aucune attirance chez moi, car je ressens comme une impression de danger quand je croise celles-ci sur mon chemin, me scrutant droit dans les yeux en air de défi.

Ma route se termine au-devant d’une forge, où je me retrouve à examiner les nombreuses lames étalées face à moi. Le marchand n’a pas l’air de vouloir jouer trop longtemps la carte de la négociation. La bourse obtenue par Viserya me permet d’acheter une lame convenable sans pour autant être un modèle d’acier forgé. Je me rends bien vite compte vu le prix de l’arme, que d’acheter un cheval sera laborieux voire impossible ici. La journée s’achève bientôt et je décide de chercher Viserya afin de retrouver un visage amical et de peut-être me renseigner davantage pour me fournir une monture abordable avec ce qu’il me reste d’argent. La ville est immense… je semble perdu mais je n’en démords pas. Je remarque sur les hauteurs de la cité, un palais. Le souvenir de la broche de mon amie m’amène à penser qu’elle se serait aventurée de ce côté-ci. Je remonte une immense rue pavée bordée de palmiers débouchant sur une entrée munie d’une herse redescendue. Je me retrouve face à deux gardes habillés de soie jaune et orangé qui couvre également leurs têtes par une sorte de turban semblable à ceux que portaient certains marchands de Myr ou de Braavos. Ils n’ont rien de marchands cela dit, puisqu’ils tiennent en leurs main de longue lance d’acier avec pour emblème gravé sur leurs lames, un serpent s’enroulant tout autour jusqu’à la pointe. Le même serpent que sur la broche de Viserya… pas de doute, je pense chercher au bon endroit. Je décide de m’avancer vers l’un d’eux mais rapidement il abaisse leurs lances en ma direction. D’un geste de mes deux mains en avant je leur déclare :

« Pardonnez ma venue… peut-être pourriez-vous me renseigner ? je cherche une jeune femme aux cheveux de jade et aux yeux légèrement bridés qui serait passé potentiellement par ici. L’auriez-vous vu ? je la cherche… nous sommes amis »

Les deux hommes ne m’exprimèrent que mépris et défiance dans leurs regards sans piper mots. Je recule de quelques pas pour ne point attiser cette tension. Sans faire le moindre geste brusque je décide de me retourner vers une autre route. Si cette entrée est infranchissable, peut-être y aura-t-il un autre moyen de pénétrer dans ce lieu solidement gardé. Ce continent n’a décidément rien d’accueillant… à moins que…
rencontre au sommet  Thocx810
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(#) Lun 22 Juil 2019 - 16:37
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Rencontre au sommet
C’était une belle journée comme d’habitude ici à Dorne. Mais plus belle pour le Prince Puîné qui non seulement était de bonne humeur mais dans une forme plus qu’olympique ! Ce n’est pas tous les jours que l’on fait connaissance avec sa fille, enfin une autre de ses filles. Mais même si cela deviendrait presque une habitude que d’apprendre l’existence d’un enfant un peu partout où il a pu passer, le Dornien n’en reste pas moins ravi. Mais ça, ce genre d’émotion, de sentiments, il les laisse entre-apercevoir qu’à son cercle proche, très proche même. Un cercle qui ne se composerait que d’Elleria, ses autres filles, Silas et son frère aîné, personne d’autres. C’est qu’en dehors de tout ça, Oberyn avait une certaine réputation à garder et dans le monde qui est le sien, ce genre d’attitude pourrait être une faiblesse dont les ennemis de Dorne aimeraient se servir. Bien que la Vipère leur souhaite bien du plaisir. Il n’a eu que des filles, certes, mais de redoutables combattantes qu’il ne faut sous aucun prétexte sous-estimer. Ceci explique cela, et la fierté d’un père.

Le Prince a donc laissé Viserya en compagnie d’Ellaria tandis que l’on annonçait le retour de l’une de ses filles au palais. Les laissant donc faire connaissances, deviser et en apprendre plus les unes des autres sans qu’un homme ne vienne y mettre son gain de sel. C’était les mots même de son amante de cœur qu’il n’a aucunement souhaité discuter. L’occasion était alors la bienvenue pour s’échapper de l’enceinte du palais qui surplombe la mer comme il le faisait, petit, avec sa grande sœur Elia. Elle était son double malgré les années qui les séparaient. Tous les deux connaissaient les moindres recoins de la demeure des héritiers des Rhoynars. Et forcément, les moindres failles dans la garde étaient à leur portée pour prendre l’air en toute discrétion. Les années sont passées, Oberyn est seul désormais, mais il n’a rien oublié. Ni même les passages secrets des murailles, ni même sa vengeance. Et si il veut la mettre à profit contre le meurtrier de sa sœur, il se doit d’être toujours aussi redoutable, l’arme à la main.

Doran est un dirigeant, un politique. Oberyn est un aventurier, un guerrier. Et pour canaliser le sang chaud qui coule dans ses veines, le caractère imprévisible et impulsif qui l’anime, quoi de mieux qu’un entraînement sur la plage. Flanqué de Ordyn, son épée-lige et ami, le Prince quittait les murailles comme le gamin espiègle qu’il était, pieds nus dans le sable brûlant pour se diriger vers les dunes qui couraient, éphémères, le long du rivage. Un sourire heureux ne quittait pas ses lèvres, plaisantant avec l’immense Dornien à la peau noire qui le suivait à la trace. Ce serait son compagnon d’entraînement, son sparing-partner qu’il aimait taquiner sur ses compétences martiales. S’entraîner dans le sable était un bon exercice en soit, forçant à travailler le jeu de jambes mais aussi leur puissance. Découlait ainsi l’agilité et la rapidité de la Vipère qui ne lésinait pas sur les moyens pour être toujours aussi efficace sur le champ de bataille. Quelques passes d’armes à l’épée simplement pour se mettre en conditions et voilà que le Dornien retrouve son arme de prédilection : sa lance. Cette fois, pas de poison dessus et aucune intention de blesser son compagnon.

L’exercice commençait à peine qu’il est brusquement stoppé par le Prince lui-même qui aperçoit une ombre qui se découpe dans le contre-jour d’une soleil éclatant, juchée sur le haut d’une dune.

- De la visite mon ami. Pas prévue je te l’assure.

Ordyn se renfrogne alors, dépassant son Seigneur d’une bonne tête, il vient se mettre un pas devant lui.
BY CΔLΙGULΔ ☾
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(#) Lun 30 Sep 2019 - 19:55
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Impassible, les gardes dorniens reprennent leurs postures droites préalables, lances collées au buste au point qu’ils ne font qu’un avec elle. Inutile de me faire remarquer davantage, mon accoutrement d’étranger suffit à attiser tous les regards depuis que je suis arrivé dans cette suffocante cité de sable et de roc. Mais pas seulement à vrai dire. De ça et là, je remarque des coins de verdure tels des oasis où se rassemble multitude de gens pour s’y prélasser, jouissant de la fraicheur de l’ombre des palmiers qui les dominent. Des enfants jouent au bord de petits bassins, s’éclaboussant voir même, s’y jetant tout entier. Malgré l’accueil et l’atmosphère ardente dont je fus affublé, je ne peux m’empêcher de sourire à cette vision apaisante qui se présente face à moi. Cela n’était pas si différent à Braavos ou encore à Myr… pense-je. Avant que tout cela n’arrive…
Perdu, désabusé et soucieux face à l’incapacité de savoir comment et où aller pour retrouver Viserya, je décide de m’écarter du palais, attiré je dois le dire, par le charme de la plage que celui-ci prédomine.

Après avoir descendu quelques marches érodées, je me retrouve en contrebas du palais, au beau milieu de dunes avec pour seul vision à l’horizon, la mer. Je me soustrais de ma veste et la plie soigneusement pour la ranger dans mon baluchon de fortune. Ensuite je m’assoie en tailleur sur la cime d’une des dunes et plonge mon regard au firmament de cette étendue d’eau infinie aux tons azure et turquoise. Bien qu’étant dans une certaine complaisance et admiration face aux décors de ce pays étranger qui se présente à moi, mon esprit se retrouve rapidement tourmenté toujours en fixant cet océan à perte de vue. La pensée de ce qui s’y trouvait autrefois par-delà l’immense désert de vagues et d’écumes me fit ressentir une profonde mélancolie d’un goût amer. Qu’en reste-t-il ? le blizzard s’est-il arrêté ? depuis des jours on avait aperçu sur notre route, multitude de bateaux accostant les rives de Dorne, certain même, se fracassant sur les roches avec pour seul maître mot, la fuite. Selena m’apparut un court instant, son sourire à fossette, ses yeux vert émeraude et sa longue chevelure blonde qui se balançait dans l’air chaud et humide du port de Braavos tandis que nous courrions sur les berges jouant au chat et à la souris dans l’unique but final de se retrouver enlacé l’un contre l’autre. Les larmes veulent s’inviter à ce souvenir doux mais âpre dans ma gorge. Seulement elles aussi m’ont quitté en même temps que sa disparition tragique.
rencontre au sommet  Images11


Mon mutisme dépressif se retrouve brisé par le mouvement de deux silhouettes sur ma gauche qui se muent, telles des reptiles, entre les dunes, zigzaguant jusqu’à se présenter au loin près du rivage. J’en distingue un plus précisément, imposant et s’élevant de trois têtes de plus que l’autre. Une carrure de taureau et une peau d’ébène aussi sombre que la nuit. Le second est svelte et longiligne, la peau claire, légèrement hâlée et les cheveux noires coupés court. Je redouble mon attention lorsque je les vois tout deux porter une épée en main. L’homme gigantesque porte avec lui aussi une lance qu’il plante dans le sable. Après une rapide pause que je perçois comme une discussion entre les deux acolytes, ceux -ci se mettent à croiser le fer ensemble. L’écho de l’acier qui se porte jusqu’à mes oreilles, témoigne de la puissance et de la véracité des coups portés. Des soldats qui s’entrainent ? vu leur accoutrement, j’en doute. Règle-t-il un différend survenu entre eux ? pas impossible, tant la mentalité que j’ai pu percevoir au sein de cette cité n’incarne que défiance et agressivité. L’homme svelte dégage une vivacité et une agilité presque inhumaine. Ses coups portés contre le molosse sont aussi fluides que l’eau qui s’abat derrière eux au second-plan. Une épée de Braavos ? il dévoile certaines caractéristiques similaires à ceux-ci dans sa manière de bouger et d’esquiver les attaques mais aux vues de sa tenue et de sa physionomie, c’est beaucoup moins plausible. Les adeptes de la danse de l’eau aiment bretter tout autant que d’avoir des atours propres à des nobles joliment vêtus et parfumés et ce n'est clairement pas son cas. Tandis que l’un dorénavant, use de la lance, leurs mouvements parfaitement synchronisés se stoppent net et je pressens leurs regards se pesant dans ma direction. Sans m’en rendre compte, je m’étais relevé, et, comme hypnotisé par la cadence et les sons métallique résonnant telle une mélodie en mon for intérieur, m’étais avancé jusqu’en contrebas de la dune.

Revenant ainsi ma réalité, et trahissant une certaine curiosité, je décide pleinement de muer cette absence de mon propre esprit, par un geste délibéré en continuant d’avancer à leur rencontre. Quelques pas à peine et le géant à la peau charbonneuse vient à se placer entre moi et son adversaire, garde en avant comme pour me dissuader de continuer mon entreprise. Je reste donc à distance, affichant mes mains au-devant afin de signaler mon obtempération. Hormis mon poignard rangé dans son étui, lui-même dissimulé dans le creux de mes reins, je n’avais pas pris le soin d’emporter avec moi ma lame, délaissée gentiment sur mon perchoir de sable avec le restant de mes affaires. Un certain embarrassement se traduis sur mon visage. Vaincus par la curiosité et par l’admiration pour l’homme svelte, je tente néanmoins de garder une certaine fierté.

« Pardonnez-moi cher monsieur… je vous ai aperçu au loin et vous avez éveillé ma curiosité. Je ne cherche point querelle même si j’ai l’impression que dans ce pays tout le monde s’y emploi joyeusement. Je recherche une amie qui devait se rendre très certainement au palais… peut-être pourriez-vous me renseigner ? »


Un court instant je distingue entre les jambes du mastodonte, les pieds de l’homme mince. Et à ma grande surprise, je remarque que celui-ci est pieds nus… j’arque un sourcil et affiche un rictus silencieux face à cette situation cocasse.


« A ce que je vois, les soldats de cette contrée ont suffisamment d’argent pour se payer une lame et un cheval, mais pas assez pour se munir de chausses… un peu atypique et très risquer si on ne se bat pas ailleurs que dans le sable non ? »


Ma tirade se voulait ironique et amusante afin de détendre l’ambiance. Je me rends compte rapidement, au regard viscéral que me jette le buffle face à moi, que cela n’a engendré que le contraire.
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(#) Mar 1 Oct 2019 - 16:43
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Rencontre au sommet
Ordyn s’était interposé entre Oberyn et l’étranger, instinctivement. Cette décontraction dont il pouvait se permettre dans certains moment avec le Prince avait quant à elle, totalement disparu. Le colosse pointait la pointe d’une lance finement ouvragée vers ce dernier. La mine sombre, sans mot dire, le Dornien à la peau sombre sait se montrer imposant voir même menaçant, naturellement. Ordyn servait la maison Martell depuis plus de vingt ans maintenant, homme de basse extraction,  c’est pour sa carrure et ses talents martiaux évident que la Vipère Rouge l’a choisi. Les deux hommes ont traversé le détroit ensemble, ont combattu ensemble pour les cités-libres capables de payer les services des Puînés ou de la compagnie de mercenaire que dirigera Oberyn par la suite. C’est à se demander si Ordyn n’est pas plutôt serviteur du Prince cadet plutôt que de la maison de Dorne. En tout cas, la ligne est fine, ridicule même et notre homme donnerait sa vie sans hésiter pour son Prince. Il le démontre encore une fois à cet instant.

L’inconnu s’était avancé, les mains en évidence, sans aucune hostilité à leur égard. Mais cela n’empêcha pas que la pointe de la lance ne quittait pas la gorge à mesure que l’homme s’approchait. Puis il entame le dialogue, un discours au langage propre, voir même soutenu. C’est étrange quand on en voit sa tenue. Mais avant que Oberyn n’ait pu lui répondre, Ordyn peste dans ses dents, la voix grondante telle un orage lointain et recadre sèchement l’étranger.

- Tu t’adresses à Oberyn Martell, Prince puîné de Dorne. Restes à ta place et n’avance plus ou je te perce de part en part.

La main fine du Prince se glisse sur l’épaule de son ami qu’il tapote puis il se détache de son ombre pour se montrer alors face à l’importun. La Vipère tenait dans l’autre paume, sa lance. Une arme magnifique si l’en est dont la pointe est légèrement ondulée, l’éclat du métal reflétant la lumière du soleil comme un miroir. Tout autour, la fixant fermement à la hampe, était enroulé un serpent de cuivre et d’or, un émail rouge en guise d’œil. Pour certains guerriers ou même chevalier, la lance est l’arme du pauvre. Elle n’a rien de noble comme l’épée. Mais dans la main d’Oberyn Martell, même la meilleur des lames ne saurait rivaliser. D’ailleurs sa réputation de lancier n’est plus à faire de part et d’autre du Détroit. Enfin, notre seigneur reprend la parole, tempère son ami et gardien.

- Allons Ordyn, détends toi. Ce n’est pas grave, je n’en ferai pas grand cas de l’étiquette surtout sans chausse et ainsi vêtu devant notre… ami.

Dit il en le dévisageant des pieds à la tête sans aucune gêne. Puis, la Vipère rebondit sur les dires de l’étranger, plantant la hampe de son arme dans le sable et s’appuyant dessus d’une allure nonchalante. Il rit même en lui répondant.

- Ainsi sont Dorne et les Dorniens. Le sang chaud coule dans nos veines. La passion parle pour nous, n’est-ce pas Ordyn ?

Il taquine le colosse qui s’était redressé de toute sa hauteur puis reculé d’un pas en ne quittant pas l’inconnu des yeux.

- Malheureusement, je ne suis pas l’intendant du Palais. Je ne connais pas tout ceux qui y vont et viennent. Mais si c’est une femme, peut-être l’aurais-je remarqué ?

Mensonge éhonté qu’est la première chose. La deuxième est encore plus cocasse quand on sait que ce de sa propre fille dont ils parlaient tous les deux. Oberyn ne prend aucunement ombrage de la plaisanterie du brun, au contraire. Un peu de concret pourrait donner plus de matière aux propos à venir. Car la Vipère avançait déjà d’un pas rapide dans le sable fin et meuble sans que ce dernier ne semble retenir ses mouvement ou son agilité. Passant la hampe de sa lance derrière le pied de l’homme, Oberyn n’a plus qu’à le pousser légèrement en arrière pour le déséquilibrer et le faire tomber sur les fesses.

- Vous devriez essayer… C’est un vrai bonheur que de sentir le sable chaud sous la plante de votre pied. Et cela fait travailler les appuis.

Il se redressait alors de toute sa hauteur, le vent s’engouffrait dans les pans ouverts de sa tunique légère dévoilant au gré de la brise marine, un pendentif en force de soleil percé d’une lance et entouré d’un serpent. Le même motif que la broche offert à Vyseria.

- Il ne me semble pas avoir retenu votre nom. Et celui de celle que vous cherchez…
BY CΔLΙGULΔ ☾
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(#) Lun 21 Oct 2019 - 19:59
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rencontre au sommet  Th5ukj10
Ma tirade n’eut aucun impact sur le colosse qui d’un regard sombre et féroce pointait toujours la fine lame de sa lance affutée avec raffinement par celui qui l’avait forgé. Ils se battent pieds nus mais détiennent des armes sans équivoques, me dis-je. La méprise commence à se lire sur mon visage et j’affiche une moue dévoilant ma désolation. Tu aurais mieux fait de te taire idiot, pense-je. Les codes de la sociabilité, je l’admets, n’ont jamais étaient mon point fort. J’ai bien trop longtemps vécu seul, tel un ermite dans les contrées sauvage de Pentos. Et cela a un impact fort encore aujourd’hui, n’ayant aucun réel ami, mis à part peut-être Viserya. Le mastodonte se met en fin de compte à répondre, mastiquant chaque mot de sa mâchoire d'enclume, comme s’il s’apprêtait à chaque fois à me mordre.
D’autant plus, lorsqu’il me menace de me transpercer de sa lance. Avec une telle force affichée, nul doute qu’il m’embrocherait jusqu’à la hampe sans peine. Cependant je deviens pantois non pas par cet avertissement sanguinaire, mais par ses précédents propos qui consiste à me présenter son acolyte. OberynMartell… ce nom m’est légèrement familier mais je ne me rappelle pas son origine. En revanche Prince puîné de Dorne… cela me parle beaucoup plus. Je détends mes mains et souris avec soulagement.

« Prince puîné ? j’ai moi-même servis comme mercenaire au-delà du détroit, dans la compagnie dorée. Leur réputation était aussi célèbre que la nôtre. Je vous prie de pardonnez ma méprise. »

Le jeune homme élancé s’avance alors au-devant, apaisant le géant d’une tape sur l’épaule tout en lui disant d’abaisser son arme sans aucune crainte. Me nommant même d’amis au passage, celui-ci me scrute d’un regard de long en large sur ma personne. J’en fait de même avec un surplus de discrétion. L’homme est grand, longiligne mais musclé. Loin d’être un pâle guerrier malingre, il dégage une étincelle dans le regard aussi vive que la flamme d’un dragon. Le teint hâlé, les cheveux noirs, il dégage, je dois l’avouer, un charme ravageur qui doit en faire tomber plus d’une. Ce même charme, accentué par le danger et la témérité qu’il rejette de tout ses pores. Au premier abord, je l’aurais pris pour un futile écuyer ou garçon d’armurier venu s’entrainer sous les préceptes du colosse en armure ne pouvant être qu’un commandant en chef des armées. Mais le voyant face à moi, je me rends compte de ma méprise totale.
Il me vend Dorne comme s’il l’incarnait à lui seul, c’est un Prince après tout… et tandis que le colosse se redresse et recule comme pour me laisser en proie à bien plus périlleux que lui, il répond à ma principale interrogation, fruit de ma perturbation dans leurs activités d’une inopportunité mal venue.

« Malheureusement, je ne suis pas l’intendant du Palais. Je ne connais pas tous ceux qui y vont et viennent. Mais si c’est une femme, peut-être l’aurais-je remarqué ? »


Voilà une discussion qui évolue enfin dans le bon sens mais, ai-je à peine le temps de m’y complaire que je remarque la hampe de sa lance prête à me faire décoller du sol sans que je n’y perçoive l’intention. Dans un éclair de seconde, je suis à sa merci et il le sait autant bien que moi lorsque nous nous échangeons tout deux un regard, le mien médusé, le sien amusé. L’homme ne s’était donc pas raillé de moi en parlant du bien fait de se battre pieds nus dans le sable. Hormis la sensation chaude qu’il m’avait vantée quelques minutes plutôt, cela engendrait en effet, une vivacité et une promptitude à toute épreuve.

Je me tiens donc là, immobile, fragile, attendant avec profonde amertume l’échéance de ma honte promise. Il lui suffit de faire une légère bascule de sa lance, et je me retrouverais le cul dans le sable avec aucune possibilité de riposte n’ayant en plus, qu’un simple poignard dissimulé dans mon dos. Un coutelas contre une lance, c’est un peu comme attaquer un archer sur sa muraille avec un cailloux. Il n’en fait rien cependant, et, se redressant de tout son long comme pour agrandir davantage sa royale personne, rabat sa lance près de lui. Inutile de fanfaronner, mieux vaut éviter d’aggraver cette déconvenue et le remercier par des excuses sincères. Je garde néanmoins une certaine ironie dans mes propos, preuve une fois de plus de mon manque de savoir vivre en communauté.

« Je réfléchirai à deux fois dorénavant, avant de moquer d’un homme qui se bat pieds nus monseigneur. »


D’une révérence de ma tête, je m’emploi à lui signifier mon plus humble respect. Je ne connais pas ce continent, mais j’ai appris le minimum des rudiments lorsqu’on s’adresse à un noble.

« Je vous prie sincèrement de pardonner mon comportement. Je viens des cités libres et, vous-même le savez, étant puîné, nous n’avons pas le même sens de l’étiquette là-bas concernant comment s’adresser à quelqu’un. C’est plus… comment dire… primitif ? ou simpliste… »


L’homme avait ce sourire à demi-narquois qui se dessinait au coin de ses lèvres. Son expression dégageait à chaque mime de son visage un air de défi, une profonde ardeur et une pointe d’amusement. Ce qui le rendais davantage dangereux à mes yeux et surtout, imprévisible. C’est donc sans dévoiler ma méfiance que je reviens sur ces précédents propos :

« Je cherche en effet une femme. Une amie avec qui j’ai fui Essos à la suite de la tempête glaciale. Nous sommes retrouvés sur vos rivages dans le but d’y survivre. Elle cherchait un homme vivant au palais prétextant que celui-ci serait son père. Elle a les yeux bridés et des cheveux de jade long et fin. Une guerrière quand on la regarde au premier œil, elle porte un pendentif au symbole de votre royaume et se nomme Vi… »

rencontre au sommet  Th9pup10

L’ébahissement, la surprise et la déconvenue viennent de stopper net mes paroles. Incapable de continuer davantage face à ce qui se dévoile devant moi. Une brise légère faisant tournoyer le sable telle une tornade autour de nous. Ce même souffle, giflant la mince tunique de soie que porte le prince devant moi. Me révélant ainsi, une partie de son torse robuste et en son sein, un pendentif… le même pendentif… celui qu’elle enserrait tant durant notre voyage, qu’elle fixait de ses prunelles en amande chaque fois qu’elle s’endormait. Un soleil percé d’une lance enlacée par un serpent…
Sans même crier gare, je recule de deux pas. L’homme affichant toujours sous mon indignation, une esquisse de sourire malicieuse, me demande mon nom. Mon visage se ferme cette fois-ci et de part ma méfiance accru, je porte la main proche de mon dos pour y dégainer mon coutelas en cas de nécessité, juste au cas où. Je lui déclare ensuite :

« Mon nom est Alahel Stone. Il semblerait mon seigneur, que vous connaissiez la femme que je recherche. Elle porte une broche avec les mêmes motifs identiques que votre pendentif arbore joliment au creux de votre poitrine. »


Je garde mon sang-froid et ne tente en rien d’attiser leur défiance. Mais d’un ton ferme lui quémande :

« Prince Oberyn, puisqu’il s’agit là de votre nom. Je vous prie sincèrement de m’indiquer où se trouve Viserya ainsi de son état dans lequel, elle se trouve. »


Plus un bruit hormis le vent qui fouette nos habits dans l’air et fait danser le sable sur notre peau. Mes futures actes seront irrémédiablement influencer par ce qu’il a l’intention de me répondre.
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(#) Jeu 24 Oct 2019 - 18:47
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Rencontre au sommet
Quelle disgrâce cela serait pour un guerrier que semble être cet inconnu que de se retrouver les fesses dans le sable n'est-il pas ? Voilà pourquoi Oberyn l'a retenu avant le moment fatidique qui pourrait amocher peut-être un ego particulier. A aucune moment, la Vipère ne s'est départi d'un petit rictus amusé devant le désarroi de cet homme qui n'a pas encore révélé son nom à cet instant. Ça ne serait tarder. Le soleil cogne fort, au loin le bruit des flots qui s'échouent tranquillement sur le sable pourrait donner un air bucolique à tout cela si on ne jouait pas des arts de la guerre pour donner du concret à une discussion triviale. Son garde du corps regardait cela avec un œil bien loin d'être distrait. Il a bien remarqué le coutelas que cache l'étranger dans le creux de ses reins. Il est les yeux du Prince quand ce dernier est occupé ailleurs, en l’occurrence donner une leçon à cet impudent. Voilà qui pourrait presque faire sourire Ordyn. Un miracle !

- Vous aurez au moins appris quelque chose en ces terres, mon brave. Voyez plutôt le bon côté des choses !

Dit il à la volée avec une désinvolture que l'on ne s'attendrait pas de la part d'un Prince. Après tout, Oberyn a su se détacher de cette fonction, de se titre pendant des années de l'autre côté du détroit. Il n'est pas l'un de ces nobles qui s'attend à ce que l'on lui baise les pieds à la moindre occasion. La Vipère est atypique dans le monde qui est le sien bien qu'il exige tout de même une part de respect et il a su l'imposer au gré du temps et des guerres. On ne le craint pas pour son nom ou sa place à sa Dorne, mais pour ses faits. Qu'est-ce qui est le plus important dans tout ça ?

- Je ne vais pas me formaliser pour si peu. Je suis moins tatillon que Ordyn.
- Pourtant vous devriez Monseigneur

Réplique le colosse de sa grosse voix. Ce qui ne manque pas de faire rire le Prince qui reprend.

- Quoi qu'il en soit. Je suis aise de rencontre un soldat de la Compagnie Dorée. J'ai combattu contre, avec au gré des contrats. Ainsi va la vie de Mercenaire. Peut-être aurais t'on pu se croiser de l'autre côté du Detroit, allez savoir.

Le Dornien remettait l'homme sur ses pieds puis fiche la pointe de sa lance dans le sable d'un geste sec, habitué. Cette arme c'est comme une partie de son être, elle le suit depuis si longtemps sur tous les théâtres de guerre depuis qu'il est en âge de guerroyer. Cette arme serait aussi celle qui se planterait dans le cœur de la Montagne quand il aura avoué son péché et son créateur. Celui qui tirait les ficelles voilà presque une vingtaine d'années maintenant. Un prolongement de ce corps sec et athlétique aussi nerveux que le serpent qu'il porte comme emblème.

Jusque là, tout se passait plutôt bien. Jusque là. Au fur et à mesure que l'homme expliquait le pourquoi du comment de sa présence dans les sables de Dorne, le visage de la Vipère se ferme. Il ne dit rien dans un premier temps et à croire que les Dieux ou toute autres entités aient décidés de parler à sa place, son médaillon dévoile son identité. Oberyn penchait la tête vers le bijou qui pend à son cou et le prend entre le pouce et l'index. Un cadeau de son aimée dont il ne se sépare jamais. Il n'est pas marié mais cette objet vaut toutes les plus belles alliances du monde, à ses yeux. Alors il continue la phrase que le guerrier laisse en suspend.

- … Viserya. Elle s'appelle Viserya n'est-ce pas ?

Et il lui confirme mais le comportement du bonhomme change maintenant que tout s'éclaire un peu difficilement. Ordyn se crispe sur son arme, prêt à le fendre en deux mais Oberyn reste tranquille, en apparence. Une étrange tension s'est imposé sur ce petit bout de plage tandis que le Prince intègre le récit de cet Alahel et de ce que sa fille avait pu lui raconter au sujet de sa traversée. Le ton du Dornien se fait plus sec, plus tranchant quand son regard brille d'une lueur à la fois curieuse mais aussi dangereuse. Un avertissement silencieux quant aux prochaines actions que son vis à vis pourrait regretter. Mais en bon diplomate qu'il est, la Vipère préfère retourner la situation à son avantage.

- En effet. J'ai la réponse que tu cherches Alahel Stone. Tiens donc, un bâtard westerosi donc. C'est le retour au pays pour tous.

Les derniers mots ne sont pas choisis par hasard. Le double-sens est là, encore faut-il le comprendre.

- Ta main crispée sur le manche de ton poignard est-il une marque de défiance à mon égard. Veux-tu réellement t'en servir contre un homme pied nu dans le sable et Prince de Dorne ?

Petit rappel à ce que l'un et l'autre combiné sont capables de faire. La démonstration ne date pas plus de cinq minutes. Cependant, Oberyn déplante sa lance puis la tend à Ordyn qui en échange lui fait passer une lame courbe.

- Voilà ce que je te propose si tu veux souhaites vraiment user de ton arme sans te faire couper les mains avant de repartir d'ici. Montres moi qui tu es, épée à la main... Et je te répondrais. Tu sauras tout ce que tu veux.


Son garde avait lancé une autre épée au pied du Stone.
La manœuvre n'est pas innocente. Oberyn voulait connaître un peu plus celui qui avait aidé et protégé sa fille pour rejoindre désormais sa vraie maison. Une manière de voir à quel hauteur le récompenser aussi. Il souriait, se mettant en garde. L'envers de sa lame reposant sur l'autre avant-bras, la pointe déjà prête à être portée en estoc à la vitesse du serpent. Rien de conventionnel comme il fallait s'y attendre de la part de La Vipère.
BY CΔLΙGULΔ ☾
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(#) Sam 4 Jan 2020 - 0:59
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L'invitation au jeu du Prince dornien

rencontre au sommet  Alahel10
     Tandis que je lui fais part de mon identité et de ma principale intention tout en resserrant les doigts sur le manche de mon poignard, je perçois que le mastodonte en fait de même sur le manche de sa lance, témoin d'une tension de plus en plus grandissante au fil de mon discours qui se durcit. mon sentimentalisme fougueux pour ma toute nouvelle et unique amie, m'a fait perdre le contrôle de mes émotions. se battre seul face à ces deux combattants aguérris présagerais à coup sûre un dénouement funeste pour moi. je pourrais aisément me défaire de l'un d'eux, notamment le balèze, si je venais à le faire chuter au sol. aussi musclé et costaud qu'il est, son poids, ainsi retourné contre lui, serait une éventuelle faille contre lui. Mais même si j'y parvenais, même si par miracle dans mon initiative, je n'en perd pas ma tête par un coup puissant de sa lance, l'autre homme, ce prince aussi vif qu'une vipère, m'aura déjà planté ses crocs vénimeux pour me laisser choir sur le sable imbibé de mon propre sang. je peux vaincre la force brute, je peux vaincre la vitesse pure, mais pas les deux en même temps.

Je m'attarde sur le regard bienveillant et la mine enjouée que le prince porte sur son pendentif. son visage se ferme aussitôt lorsqu'il me témoigne à nouveau son attention. des yeux brûlant d'une bouillante défiance, mais d'une glaciale témérité à mon encontre lorsqu'il remarque mes doigts empouprés sur le manche du poignard. un rapide instant, je détends l'emprise que j'opère sur mon arme comme pour en signifier l'aveu d'une réaction disproportionnée, submergé par mes émotions. tentative anéantie, par les propos qu'il me porte, dont sa manière toujours aussi désinvolte, entame ma patience.

" En effet. J'ai la réponse que tu cherches Alahel Stone. Tiens donc, un bâtard westerosi donc. C'est le retour au pays pour tous."


rencontre au sommet  Images16

Les mots résonnent dures et âpres dans mon esprit, dans ma chair. le doute m'envahi, que voulait-il dire? un bâtard? l'on m'avait jamais nommé de la sorte. serait-ce une insulte dont je ne saisi le sens. A Essos, ce terme n'était pas usité. et comment connaissait-il mes origines westerosi? Fait-il allusion à Viserya lorsqu'il parle de retour au pays? tant de questions qui s'enchevêtrent les unes sur les autres au point que j'en suffoque. je n'éprouve point de haine, ni de rancœur. De la honte... Qu'un inconnu, aussi notable qu'il puisse être, ai pu percer mon âme avec tant de facilité sans que je ne puisse en comprendre réellement le sens. De l'agacement... Qu'il se joue de ce qu'il sait et moi ignore. cela anime davantage une colère. Pas seulement contre lui, mais j'ai besoin de l'exprimer. il m'offre contre toute attente, cette possibilité. une épée se glisse sur le sol à mes pieds, le vent la recouvrant aussitôt de minces particules sableuses. l'homme gigantesque établit une distance avec moi tandis qu'elle semble se resserrer sous mes yeux avec celle du prince dornien. il se tiens droit, d'une dignité gracieuse, paradoxe de la bestialité que je saisi au fond de ses prunelles brillantes.

"Voilà ce que je te propose si tu veux souhaites vraiment user de ton arme sans te faire couper les mains avant de repartir d'ici. Montres moi qui tu es, épée à la main... Et je te répondrais. Tu sauras tout ce que tu veux."

Me battre pour des réponses, c'est ce pourquoi j'ai décidé de continuer d'exister en ce monde qui m'a tout oté. ainsi soit-il, le destin ne m'a point laissé le temps de me perdre dans des recherches fortuites. Ce prince en sait suffisamment pour me permettre d'établir un cap dans cette ultime quête. Je m'abaisse lentement pour me saisir de la lame courbe que son protecteur m'avait vulgairement lancé à mes pieds pour ouvrir ce bal. mon regard cependant reste fixé vers lui. il est vif, et malin... autant apprendre de la leçon de tout à l'heure en ne faisant point retomber ma méfiance. De plus, il prend toute cette situation comme un jeu. Seul un fou ou un homme dangereux résonnerait ainsi. Et il n'est pas fou... Autre leçon... je me déleste de mes bottes et de ma cap. La vitesse et l'agilité sera de mise...  Pour finir, je me soustrait de mon poignard qui part se planter sur ma gauche, droit dans le sable, par un prompt lancé.
Il tiens sa garde telle qu'il l'incarne. Telle une vipère recroquevillée sur elle-même prête à piquer de tout son long vers moi si je venais à l'assaillir. porter le premier coup... Je ne lui offrirais pas une telle opportunité. je tournoie ma lame pour en saisir le poids et la mesure. elle est légère, fine mais tranchante de par la brise qui se met à chanter des suites de mon mouvement. je tiens ma garde, les deux mains sur le manche, la lame découpant mon visage par sa fine ligne. je fais le vide en moi comme je l'ai appris jadis à Asshaï. La voix de Kinkava résonne du plus profond de moi. l'ombre est insaisissable, accueille-la, aime-la, incarne-la, de celle-ci rajaillira ta lumière...rencontre au sommet  Alahel12
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(#) Lun 6 Jan 2020 - 14:48
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Rencontre au sommet
Les mots pouvaient sembler durs à entendre c’est vrai, mais le Prince de Dorne ne prend que rarement des pincettes pour dire ce qu’il pense. Une langue fourchue bien pendue à l’image de cet animal qui représente son emblème. Cela ne signifie pas pour autant que la Vipère se montre condescendante, méprisante ou hostile. Il établit des faits, des dires. Que ça plaise ou non est une affaire personnelle pour celui qui entend ses mots. Cette considération ne le touche pas plus que ça. Cela dit, Oberyn n’est pas aveugle pour autant et voit bien que ses paroles touches son interlocuteur plus que de raison. Il n’a aucune idée du fait qu’il sache reconnaître des origines dont le principal concerné est étranger. Qu’importe, les réponses viendraient en leur temps car un défi est lancé. Son sourire s’était même élargit quand Alahel le relève sans mot dire. Et sur le même terrain qui plus est. Patient, le Dornien attendait donc que son adversaire fasse connaissance avec le sable brûlant Dornien. Oh, il s’y habituerait… ou pas. C’est selon les résistances de chacun.

Ordyn s’était reculé pour laisser les deux bretteurs s’affronter comme il se doit. Une parole a été donnée et le Prince était homme à la respecter, dans son entièreté. Et puis si cet inconnu n’arrivait pas à le battre, la Vipère se ferait-il l’effort de lui apporter tout de même ce qu’il recherche. Cela ne lui coûterait rien. Au contraire. Alahel pourrait ressortir de tout cela avec une récompense aussi inattendue que leur rencontre. L’ancien Mercenaire reprenait goût au combat à l’épée. Une arme loin d’être celle de prédilection mais avec laquelle il a su parfaitement défendre sa vie et en prendre d’autres quand il le fallait. Une manière de se tenir qui n’a rien de conventionnelle, pas même pour les Westerosi. L’experience de tant d’années de l’autre côté du détroit et la curiosité de toujours apprendre des autres.

Un petit moment de flottement, Oberyn ne sous-estime jamais celui qui viendrait se dresser face à lui. Il se laisse le temps de l’observation et sent bien chez son vis-à-vis, une colère sourde qu’il tente de maintenir sous couvert, de contenir. Il peut le voir à ces mains crispées sur le manche. Le silence de quelques secondes avant que la pointe d’une lame ne se décoche d’un pas rapide vers l’avant, directe et sans détour pour foncer droit vers l’épaule. Le Prince aurait pu viser le cœur mais est-ce là un combat à mort ? Le sable ne ralenti en rien son déplacement et son retrait par un pas de côté. Il teste l’allonge, les réflexes puis s’attend à la contre-attaque.
BY CΔLΙGULΔ ☾
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(#) Jeu 30 Avr 2020 - 23:47
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rencontre au sommet  Alahel11


      Le colosse s'était retiré suffisemment loin de nous pour ne point représenter un obstacle durant cette danse. Les mots du maître Braavien que j'avais rencontré lors de mon retour d'Asshaï résonnèrent dans mon for intérieur : aussi insaisissable que l'eau... aussi vif qu'un daim. drôle de comparation lorsque l'on sait à quel point un daim est imposant et donc simple à abattre. le vide s'empara de moi, mon pouls ralentit, le sable commençait à ensevelir la pointe de mes orteils. je ne quitte point son regard amusé, et confiant. l'attente semblat être une éternité mais ce qui la rompit fut un éclair. je crûs sentir le vent s'arrêter net de souffler lorsque d'un pas prompt et fulgurant, je le vis limite assez près de moi pour me dérober ma bourse sans que je ne puisse avoir le temps de m'en apercevoir. mon oeil s'agrandissa de stupeur sous la vivacité de l'attaque. Cependant, les nombreuses années passées à Essos m'avait tout comme lui, permit de développer une acuité similaire.

Sa lame perce l'air avec la même promptitude que son déplacement et se dirige droit vers mon épaule. malgré la rapidité, j'avais pu deviner in extremis le coup qu'il allait me porter grâce à ce pas de côté réalisé juste avant l'allonge. mon corps suivit naturellement la direction opposée de son appui et permis ainsi d'esquiver, non sans mal, la pointe de sa lame meutricière. mon esprit réagit alors avec la même vélocité et décide de profiter de l'élan généreux dont mon adversaire à fait preuve.

Sa lame frôlant le sommet de mon épaule, je réponds avec force en frappant celle-ci de la mienne afin de l'y écarter davantage tournant par la suite, à moitié sur moi-même pour me retrouver dans son dos. la technique nécessite beaucoup de vitesse pour parvenir à ses fins car il ne faut point perdre de temps pour amorcer le second coup fatal avant que l'adversaire n'ai le temps de se retourner. La vitesse est sienne, cela ne fait pas de doute et il le sait. Pourquoi ne pas le surprendre à un jeu où il ne se douterait pas qu'on y tenter ait de l'y surpasser. Ainsi, tandis qu'il défile de tout son rang sur mon flanc emporté dans son élan fugasse, je décide d'abattre mon épée dans son dos d'une trajectoire diagonale. tout ceci se passa en une bribe de seconde. elle se termina par le bruit sourd du métal qui s'entrechoque. même de dos, il avait été plus rapide...


rencontre au sommet  Alahel12
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(#) Sam 2 Mai 2020 - 18:15
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Rencontre au sommet
Il s'est montré rapide, une détente agile et sèche a l'instar de ce corps à la peau doré et aux muscles aussi nerveux que l'est le personnage. Oberyn a ce charme du Sud que les « Nordien » aime à dire qu'il est tout aussi dangereux. Tant dans les mots que l'arme à la main. La Vipère ne fait pas mentir ni la réputation de son peuple, ni la sienne à cet instant. Même si l'épée est loin d'être son arme de prédilection, le Dornien sait parfaitement comment s'en servir. Par chance pour son adversaire inattendu, rien de mortel dans l'exercice. Mais assez pour lui donner quelques sueurs froides. Cependant, le Prince doit reconnaître que celui qui l'affronte n'est pas en reste. Si son premier assaut n'avait qu'un but d'observation, l'homme bouge vite et bien. De manière intelligente, calme. Sans gestes désordonnées malgré la surprise qu'il a pu lire dans ses yeux. Oberyn ne se sépare aucunement de ce sourire énigmatique qui pourrait réellement taper sur le système des plus impulsif. C'est le but après tout. Cela dit, la Vipère devine être tombé sur un guerrier qui saurait apporter un peu de challenge. N'en déplaise à Ordyn resté en retrait.

Alahel pare le geste et s'écarte de la trajectoire puis se retrouve dans le dos de la Vipère. Les deux sont agiles mais même si Oberyn ne voit pas les mouvements de son adversaire, il devine la tactique. Il en aurait fait de même après tout. Insaisissable, comme le serpent qu'il est, il coule contre le flanc du Stone et pare en inversant la tenue de son arme dans un mouvement fluide. Naturel. Technique qui n'a rien d'académique, audacieuse aussi mais c'est tout le propre du Dornien. Le métal grince et tinte l'un contre l'autre. Une ou deux secondes de repit pour penser à la suite, échafaudant sa prochaine botte. Se tenant de dos à Alahel, Oberyn garde son arme en tenue inversée, lame vers le bas. La jambe d'appui bascule en arrière, entre celle de son adversaire puis il effectue un demi-tour pour se retrouver à son contact, la main libre attrapant le poignet du guerrier qu'il serre d'une poigne de fer sur le nerf. Telle une morsure.

Il ne lui suffit que de le pousser un tout petit pour que le Stone trébuche dans le pied sournois de la Vipère puis tombe en arrière. Déséquilibré et désarmé.

— Tu te bats bien mon ami. Je le reconnais sans peine. Même très bien. Ils sont peu à me voir venir comme tu l'as fais. Veux-tu continuer ?

La question est dite sur le ton de l'amusement. Sans moquerie aucune alors qu'il tenait son épée, le fil contre son avant-bras et l'épée d'Alahel dans l'autre, la lui tendant par la garde.

— Autrement... Nous avons un excellent vin. N'est-ce pas Ordyn ? Tu n'as pas oublié la gourde j'espère ?

Le garde grommelle dans sa barbe mais montre l'outre.

— Alors ?
BY CΔLΙGULΔ ☾
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