[+18] La malédiction des mamelons suintants ~Soren

Non, mais autant les réponses de ce type était charmante lorsque nous discutions calmement, autant en ce moment, il m’exaspérait à tout prendre au premier degré! Je n’avais jamais appris à lire ou à écrire, je savais à peine compter et tout ce que je connaissais me venait d’apprentissages oraux qu’on m’avait transmis. Pourtant, c’était ce grand seigneur qui était incapable de percevoir le sarcasme! Il m’avait clairement abandonné lorsqu’il avait choisi de m’ignorer, pourquoi revenait-il me narguer avec ses histoires de sirène-lamantin? Ne m’avait-il pas vu assez souffrir? Il voulait me voir encore plus pitoyable, c’est ça? Vu comment j’étais saucissonné comme un gros cachalot prit dans un égout, il devait être ravi de m’avoir suivi! Inspirant profondément dans une vaine tentative de me calmer, j’ai regardé mon jeune Seigneur droit dans les yeux pour tenter de deviner s’il était vraiment sérieux. Qu’est-ce que j’en avais à foutre de la fierté que ressentirait son père en sachant que Søren m’avait suffisamment culbuté pour me mettre enceinte? « Ouais c’est ça, ta semence est tellement forte que tu as réussi l’impossible » Maugréais-je d’une voix basse entre mes dents tout en me fichant bien qu’il  entende ou non. De toute façon, à tous les coups il prendrait cette remarque comme un compliment et se rengorgerait d’orgueil, qu’est-ce que j’avais à craindre?


D’un autre côté, le compliment était tout de même authentique; j’avais réellement adoré me faire prendre par cet homme et il n’avait jamais eu vraiment besoin de me forcer pour que je l’accepte en moi, mais en cet instant, c’était bien la dernière chose que j’avais envie d’admettre… Surtout vu les contractions de plus en plus rapproché qui me faisait jurer comme un marin. Pourquoi ça commençait d’un coup? La plainte de douleur qu’il avait verbalisé lorsque je lui ai saisi la main pour la serrer de toutes mes forces m’amusa un peu. « Oh arrête de te plaindre, c’est moi qui va fendre en deux! » l’insultais-je en me demandant comment j’étais sensé survivre à un tel mal. J’avais déjà reçu plusieurs coups de poignards, d’haches et d’épées, mais jamais je n’avais ressenti une chose aussi horrible. Plaisantant maladroitement au sujet de Bubulle, j’espérais qu’il serait assez vif pour comprendre ce que j’essayais de lui dire. Oh miracle, il m’aida à me redresser légèrement et palpa mon ventre qui semblait vraiment vouloir fendre vu tous les coups que je recevais.


« Søren, je t’adore vraiment…tu es mignon, attentionné et tu parviens même à me faire hurler de plaisir dans un lit, mais EXPLIQUE-MOI COMMENT JE SUIS SENSÉ SAVOIR QUOI FAIRE EN CE MOM…OH BON SANG » Commençais-je à dire entre deux gémissements de douleur en relâchant sa main. Je pouvais sentir une pression immense s’exercer dans le bas de mon bassin et sentir une zone particulièrement intime de mon corps commencer à palpiter furieusement. Oh non, non, non, non, non…je n’étais sérieusement pas prêt pour affronter une telle chose, je préférais me faire bouffer par les lions de mer. Ça devait être un cauchemar ! Comme pour me détromper, un immense jet d’eau sortit d’entre mes cuisses au-même instant…vite suivi d’eau beaucoup plus rouge. La douleur amalgamée à l’épuisement émotionnel me fit légèrement tourner de l’œil, mais pas suffisamment pour que je perde conscience. « Je crois que j’ai souillé ton draps, désolé Søren…je vais le nettoyé un peu plus tard…» Gémis-je faiblement en fermant les yeux. Un drap, ça devait être plus facile à laver qu’un pantalon, non? L’esprit embrumé, j’ignorais pourquoi je parlais de la lessive alors qu’une tête poussait entre mes jambes pour sortir…mais il me semblait important qu’il sache que j’avais compris l’importance de participer aux tâches…