Voila une nouvelle journée au château, le soleil est au rendez-vous. Je suis devant la fenêtre de ma chambre à admirer la vue et à penser a tout se qu'il se passe depuis que je suis arriver ici et à toute les nouvelles rencontre que j'ai pu faire. Lady Margaery ou encore Jaime Lannister. Il reste encore de personne que je n'ai pas vu et je reste discrète même si je suis de nature curieuse depuis mon aventure avec Nathaniel dans les rue de Port-réal je me force à ne plus rien montrer de louche.
Je décide d'aller me promener dans les jardins comme à mon habitude j'aime beaucoup profiter du beau temps et de la liberté, avec mon passé à être enfermer pendant trois ans dans une vielle grange délabrer le soleil et l'air frais me font un bien fou et me font oublier le passer. Je pense encore que sans Lord Tyrion je ne serai pas ici et je serai même morte.
Je quitte la pièce et me dirige doucement dans les couloirs du château en chemin je remarque la princesse Myrcella qui se balade avec une blonde, je fouille dans ma mémoire Lord Tyrion ma parler d'elle Kaithren il me semble. Je lui fait un signe gracieux de la tête après tout je ne la connais pas. Elle murmure une chose à la princesse qui s'en va et elle s'approche de moi. Je me retrouve face à elle
Comme il était étrange de retrouver une Myrcella enfant avec laquelle converser ! Kaithren ne s’était toujours pas remise de l’étrangeté de ce retour en arrière, surtout quand elle interagissait avec quelqu’un dont elle avait des souvenirs si radicalement différents. La princesse et elle étaient devenue très proches durant les trois années qu’elles avaient passé ensemble à Dorne. La suivante avait connu intimement le cœur de l’adolescente, et vice versa, et aujourd’hui, toute cette complicité semblait avoir été balayée par un vent mauvais. Plus personne ne savait les promenades au clair de lune que l’une ou l’autre avaient fait en secret en quelque galante compagnie, la tête sage mais le cœur battant follement. Elles n’avaient jamais rien fait d’indécent, mais les frontières dans les Jardins Aquatiques étaient brouillées. Elle s’y était sentie plus vivante, heureuse et légère que jamais, dans une cour au protocole différent où elle bénéficiait du statut d’invitée privilégiée.
Au moins cette étrange malédiction lui avait-elle rendu Myrcella, vivante, et elles se promenaient de nouveau ensemble. Peu importe que l’enfant ignore son affection, Kaithren, elle, allait la chérir et s’assurer que personne ne viendrait plus lui faire de mal. Elle n’était pas encore décidée sur la manière dont s’y prendre : fallait-il l’empêcher de retourner à Dorne ? L’en faire s’échapper avant que leur statut d’hôtes de marque ne vire à celui d’otages ? Elle était encore partagée, tentant d’analyser de son mieux les pièces d’échiquier mouvante constamment en déplacement autour d’elles. Une pièce intruse, notamment, était nouvelle : Aurora Lannister.
En l’apercevant au bout de l’allée, Kaithren décida d’éclaircir de suite le mystère avant qu’il ne puisse nuire à sa petite cousine. Se penchant vers Myrcella, elle lui rappela que sa septa l’attendait pour une leçon d’algèbre. D’aucuns trouvaient cette matière inutile pour une fille, fut-elle princesse royale. Kaith, elle, avait décidé qu’on ne pouvait pas savoir ce dont elles auraient besoin dans cette nouvelle vie qui s’offrait à elle : et pourquoi pas les mathématiques ? Ils étaient après tout la base de nombreuses sciences, de la cuisine à l’astronomie en passant par… les dosages de poisons. La solution était peut-être là.
Elle attendit que Myrcella se soit éloignée puis se redressa et rendit à la « cousine » Lannister un signe de tête poli tout en s’avançant vers elle.
« Lady Aurora, de même. Puis-je vous proposer d’aller nous promener ensemble dans les jardins ? »
La soit-disante épouse de son cousin Willem était étrange. Kaithren l’observait discrètement depuis des jours, guettant une occasion d’étudier son choix de vocabulaire et placer son accent. Elle se comportait correctement à la cour, mais toujours comme si elle suivait et imitait les autres avec une demi-seconde de retard. Une conversation était donc une occasion à saisir.
« Je suis désolée de n’avoir point eu le temps de vous accueillir plus tôt à la cour. Je sais à quel point y entrer peut être déconcertant. Trouvez-vous vos marques ? »
L’étiquette était plus souple dans de nombreuses maisons nobles de province, c’était certain, mais elle s’étonnait que Willem, ou même une septa à laquelle il aurait confié sa jeune épouse, ne l’ait pas mieux préparée aux us et coutumes d’une maison royale.
Le soleil est au rendez vous comme souvent ici et j'admire cela pas que il y'en ai pas dans le conflans mais il est pas aussi chaud que ici et j'adore me balader et profiter de la chaleur de celui ci sur mon visage et d'évader mon esprit et de penser à autre chose. Je marche doucement dans les couloir du château quand je tombe sur Kaithren Lannister et la princesse Myrcella. Je prend un inspiration et pense qu'il est enfin temps d'aller à sa rencontre et de me présenter dans les règles. Après tout je suis aussi de la "famille" enfin je dois l'être au yeux des autres. Je vois la princesse partir et je m'approche doucement de la demoiselle et la salue poliment. Je m y rendez justement sa tombe bien donc sa serai avec plaisir.
Je lui souris et on se dirige tranquillement dans les jardins, je ne parle pas et me contente de regarder autour de moi pour voir des gardes autour de nous garder le château, le peuple de Port réal est assez bizarre par moment et ma sorti nocturne me la prouver. Lady Kaithren me parle et me fait revenir à la réalité.
Non mais il y à pas de mal et je me doute que vous êtes occupée avec les enfant de la reine, et Lord Tyrion m'a déjà montrer tout se que je devais savoir.
Mensonge sans l'être vraiment mais faux bien trouver une personne qui aurais pu m'apprendre comment faire à la cours.
Oui je trouve mes marques j'aime être ici c'est bien différent d'ou je viens et le paysage est magnifique. J'adore me balader dans les jardins et profiter de ce si beau soleil.
Nous sommes justement en train de nous balader dans ce jardin magnifique et j'admire les fleurs et plante à notre passage et regarde de nouveau Kaithren.
Vous êtes ici depuis longtemps si je ne trompe pas, vous devais vous lacer à force de voir la même chose.
Tout le temps qu’elles marchaient en silence vers les jardins, Kaithren se permit d’observer plus attentivement sa voisine. Elle n’avait jamais eu l’occasion de la voir de près avant. Quelque chose la chiffonnait. Ses mains notamment. Comment pouvait-elle faire de la broderie sans abîmer le moindre fil de soie avec des doigts aussi rêches et comment avait-elle réussi à accumuler d’aussi nombreuses petites cicatrices et brûlures sur ses paumes ?
Aurora répondit à ses excuses rhétoriques comme si elle, Kaithren, avait réellement eu quelque chose à se reprocher quand elle n’avait cherché qu’à être polie. La véritable Lannister avala lentement sa salive devant cette maladresse quelque peu insultante. Aurora la qualifiait ouvertement de simple gouvernante, semblant se juger elle-même plus digne de l’attention de Lord Tyrion. Pourtant, la branche de la famille qu’elle venait d’épouser n’était pas plus haut placée que la sienne propre et Kaithren trouvait cette condescendance mal placée. Toutefois, elle n’avait jamais réagi pour si peu. A la cour, montrer ses émotions était un jeu dangereux.
« Lord Tyrion, vraiment ? Je suis ravie qu’il ait trouvé le temps de vous faire visiter le Donjon Rouge. Il est très occupé par sa fonction de Main du Roi, désormais, et je le vois moi-même beaucoup moins que je ne l’aimerais. »
Laisser couler, laisser dire, ne pas se montrer offensée et susciter le dialogue de manière inobtrusive. Tyrion lui avait appris à jouer aux échecs, quand elle n’était encore qu’une petite fille nouvellement arrivée à Port Réal, et lui un paria de la famille noyant le mépris général reçu dans du vin de Dorne.
« Moi aussi, j’aime beaucoup ces jardins. La capitale est si impressionnante, et luxueuse jusque dans ses espaces verts. » Pas autant que ceux de Dorne, mais personne ne devait savoir qu’elle était en état de les comparer. « Où avez-vous grandi, Lady Aurora ? »
Les allées autour d’elles étaient paisibles. Quelques dames comme elles s’y promenaient par groupes de deux ou trois, et des gardes faisaient des rondes discrètes à intervalle régulier. La rosée du matin était encore visible sur certaines fleurs. Kaithren s’arrêta pour contempler des orchidées particulièrement colorées, les fixant tandis que ses joues blanches s’empourpraient de même. Même sa réserve légendaire avait ses limites. La dernière remarque d’Aurora était particulièrement cruelle, et dite avec l’indifférence parfaite d’une courtisane. Ce pourrait-il qu’il s’agisse d’une simple maladresse ? Elle avait du mal à y croire, venant d’une Lannister, aussi douteuse soit-elle.
Tout le monde à la cour savait très bien que si Kaithren était encore là malgré ses dix-neuf ans, c’était parce que le roi Joffrey ne souhait pas la voir se marier. Plus jeune, on avait voulu attendre un peu qu’elle devienne un véritable atout pour la famille avant de lui contracter une alliance, et l’on avait tant et si bien attendu que l’enfant-roi s’était entiché d’elle d’une manière tout à fait déplaisante. Kaith n’aurait pas exactement considéré ça comme de l’amour, ça n’avait rien à voir avec ça, mais c’était… accaparant. Elle était une vieille fille, qu’elle le veuille ou non, savait même que cela lui valait quelques moqueries discrètes à la cour, et qu’Aurora, pimpante jeune mariée, vienne lui faire remarquer qu’elle prenait racine dans ces jardins portréalais était aussi humiliant que cruel.
Kaithren caressa du bout du doigt le pétal duveteux de la fleur devant elle, soufflant doucement par le nez. Elle avait désormais du pollen sur les ongles.
« Pourquoi aurais-je envie de voir le monde, quand il vient directement à moi ? Le monde entier vient à la capitale, et les personnes les plus importantes et les plus intéressantes y vivent. Ce sont leurs conversations qui donnent de l’intérêt aux paysages, et je n’ai guère le temps de m’ennuyer. Comme vous me l’avez fait remarquer, je passe beaucoup de temps avec Sa Majesté le roi Joffrey, la princesse Myrcella et le prince Tommen. » A sa grande satisfaction, son ton était égal et maîtrisé, presque enjoué. Elle jouait à ces jeux de cour depuis longtemps, après tout.
Elle adressa un sourire aussi doux que dangereux à sa compagne. Aurora Lannister ne s’en rendait sans doute même pas compte, mais elle venait de se faire une ennemie à la cour. Une ennemie qui n’avait sans doute pas l’air d’y toucher, mais qui disposait de relations importantes, comme elle venait de le faire remarquer. Joffrey était une relation certes envahissante, mais dont elle se pensait suffisamment proche pour obtenir quelques faveurs si besoin était. Il était, après tout, le roi des Sept Couronnes.
« Et vous-même, votre époux ne vous manque-t-il pas trop ? »
Elle avait vécu cet éloignement brutal, dans une autre vie, et aurait pu avoir de la compassion pour elle, si elle n’avait pas été aussi blessée par ses remarques précédentes. Ses joues ayant repris une couleur normale, elle adressa un sourire à sa compagne et reprit sa marche dans les allées.
Je suis accompagné de Kaithren Lannister une autre cousine de la cour et Nous marchons tranquillement vers les jardins. Même si j'essaye d’être le plus à l'aise possible, je sens bien que la demoiselle à coté de moi doute un peu je ne suis pas la plus à l'aise pour mentir mais je dois faire de plus en plus attention car elle est proche du roi et de la reine mère et j'ai pas envie de trahir Lord Tyrion. Justement elle est choqué que je parle de lui je ne me laisse pas dégonfler et essaye de répondre avec le plus de délicatesse possible. Oui Lord Tyrion il est celui qui ma récupérer en chemin quand mon cher mari ma envoyer ici. J'étais un peu perdu il à pris un peu sur son temps de main comme vous dites pour me faire un peu visiter mais bien sur il à était très rapide.
Voila réponse facile mais je pense qui est vraiment tout à fait possible, si elle va me croire je ne sais pas mais je reste dans cette logique. Je lui parle ensuite des Jardins et elle me répond et je souris un peu elle à raison la verdure et la capitale et si impressionnante ce n'est pas la capitale pour rien. Soudain elle me pause une autre question et je réfléchi et prépare mon monologue du mensonge mais qui va faire l'affaire.
« je suis la dernière fille de Lord Theomar Petitbois seigneur de La Glandée dans le Conflans. Une région magnifique même si le soleil est moins au rendez vous que ici.
Je souris un peu fière de moi, nous sommes enfin dans les jardins et on continue de marcher tranquillement et je cherche juste à installer une discutions calme et sereine mais je suis surement maladroite par moment je le sais très bien je n'ai pas était élevé pour cela mais il en va de ma survie maintenant je n'ai plus vraiment le choix et quand j'ai posée ma question à Kaithren je penser bien faire mais quand je voie la jeune femme tenir la fleur dans sa main je sens un petit malaise mais je l'écoute attentivement tout de même.
Je ne voulez pas vous offenser Madame, à vrai dire je ne suis jamais parti de chez moi donc c'est une grande première pour moi de partir du Conflans. Même tout est beau sa me manque par moment mais je sais très bien que je ne vais pas rester ici très longtemps.
Je souris doucement à la dame et répond à sa dernière phrase.
Bien entendu il me manque aussi, et j'ai hâte de le revoir aussi. Mais il est occupée et je comprend cela
Je regarde l'horizon et me doute que un jour Lord Tyrion va me faire partir d'ici il me la bien dit que on ne resterai pas ici et je pense que cela ne devrais plus tarder.
La conversation, dans le fond, n’était pas des plus passionnantes. Kaithren n’avait qu’un intérêt limité pour clamer les mérites des jardins et du château, surtout que ces sujets revenaient dès qu’une noble provinciale arrivait à la cour. Toutefois, c’était le sous-texte qui présentait de l’intérêt : le ton dont on parlait des bosquets, et le langage corporel de son interlocutrice en passant près des rosiers, autant que le choix de son vocabulaire.
« Votre escorte s’était perdue ? Cela a dû être inquiétant. Les routes sont moins sûres, depuis la mort de Lord Stark. »
Il lui semblait étrange que son cousin n’ait pas fait accompagner sa nouvelle femme par quelque chevalier compétent, à défaut de la présenter lui-même à la cour, ce qui aurait tout de même été plus poli. La guerre couvait, des armées étaient en campagne, il devenait dangereux de voyager, et plus encore, peut-être, de ne pas ployer le genou devant le bon suzerain lors d’une occasion aussi importante que son propre mariage.
« Je n’ai jamais eu moi-même l’occasion de visiter le Conflans. J’avais emprunté la route de l’Or pour venir des Terres de l’ Ouest jusqu’à la capitale. » Elle se tut un instant. « Il me semblait que les enfants de Lord Petibois étaient plus jeunes encore… Le temps passe si vite ! »
Elle adressa un sourire à Aurora. Elle aurait pourtant juré avoir reçu un faire-part pour la naissance du fils de Lord Theomar un ou deux ans auparavant seulement, mais peut-être sa sœur était-elle bien plus âgée. Elle irait vérifier dans un registre s’il n’y avait pas eu plusieurs Lady Petibois, ce qui expliquerait de nombreuses choses, y compris leur écart d’âge.
Kaithren releva véritablement le nez de l’orchidée qu’elle tenait entre ses doigts et s’autorisa à regarder franchement Aurora tandis que celle-ci s’excusait. Elle pensait avoir mieux cacher que cela l’affront que la nouvelle Lannister venait de lui faire, ou bien, elle avait sous-estimer les capacités de perception de la jeune femme. Celle-ci était sensible, mais s’emmêlait dans ses mots, visiblement embarrassée par ce qu’elle venait de sous-entendre. Pas si idiote que ça, à défaut de savoir s’exprimer. Elle n’avait vraiment pas l’air d’y toucher, mais Kaithren était au cœur du pouvoir, et se la mettre à dos, pour aussi rare que cela soit, était une expérience extrêmement désagréable. A vrai dire, elle n’avait pas souvent l’occasion d’exercer les envies de rétributions qui lui traversaient l’esprit, préférant attendre, observer et guider les actions de membres de sa famille plus seniors, mais il lui était arrivé de s’occuper elle-même de nuisibles à la position sociale vulnérable. Les quelques dames qui avaient essayé d’exploiter les enfants royaux, comme par exemple cette suivante qui avait voulu soutiré des bijoux que Myrcella, alors âgée de quatre ans, lui auraient « offerts », s’en souvenaient encore, du fin fond de leur province où elles pleuraient leur réputation ruinée.
Kaithren eut un geste de la main pour balayer les paroles d’excuses d’Aurora, et lui rendit son sourire, pas dupe pour deux sous. S’il fallait jouer aux sous-entendus, elle le voulait bien. Cette petite joute intellectuelle la distrairait de souvenirs trop douloureux pour quelques heures. Sa compagne cachait quelque chose, et elle allait découvrir quoi.
« Savez-vous où il est-en campagne ? Il se pourrait bien qu’elle s’éternise, avant que vous ne puissiez rentrer dans votre foyer. Vous confier à la protection de la cour était sage. »
Elle ne semblait pas exprimer une affection débordante pour Willem, mais peut-être était-ce parce que leurs noces étaient arrangées. Kaith peinait à voir ce que des Lannisters auraient eu à gagner à s’associer à une maisons de petits vassaux dont le blason, représentait, entre toutes choses, des glands, cette excellente nourriture pour les cochons, mais après tout, il en fallait bien.
« Et vous-même, comment occupez-vous votre temps, ici ? Nous pourrions faire quelques parties d’échecs, si le cœur vous en dit, ou bien broder ensemble. »
Apprenait-on seulement aux filles à lire à la Glandée ? Dans tous les cas, Kaithren appliquerait le vieil adage et tiendrait cette ennemie potentielle tout près d’elle.
Nous sommes tranquillement dans les jardins, bien que j'essaye de tenir mon secret du mieux que je peux, je peux sentir que elle doute de moi, mais pour une fois je ne me laisse pas faire et joue aussi bien que je le peux sur mon mensonge. Pas du tout, il à simplement voulu me chercher car votre cousin à tenu à ce que je ne soit pas seule dans un endroit que je ne connais absolument pas.
Elle me parle de Lord Stark, bien entendu je connais cette histoire j'en ai entendu parler près de chez moi et Lord Tyrion m'en à dit beaucoup plus
Bien entendu je vous crois et je sais très bien que nous sommes pas tranquille et que le fils de Lord Stark dirige une armée et que il pourrais arriver un jour à l'autre.
Mais le sujet n'est pas la, je continue de marcher et de l'écouter essayer de chercher le moyen de me faire flancher sur le chemin de l'erreur mais j'ai pas envie de me laisser faire. Comme je vous dit le conflans est une belle régions, je vous conseille d'aller visiter un jour le paysage vaux le détour.
On s’arrête doucement et je la regarde elle souris mais je connais se genre de sourire je continu sur ma lancer Oh pas si jeune que cela et puis vous savez, vous ne les avez pas vu depuis longtemps effectivement.
je la regarde jouer avec les fleurs et bien entendu j'ai eu des paroles que je n'aurai surement pas du avoir mais je me rattrape en vitesse. Je ne sais pas avec elle je me sens moins timide et même plus effronté, mais je dois avant tout protéger mon secret et comme il est déjà en grand danger je dois tout faire limite me montrer très vilaine avec la Lannister ici présente. Elle ne lâche rien et continu de me questionner, bien entendu je devrais le savoir et je continu sur le même chemin. Non je ne le sais pas vraiment je n'ai pas eu beaucoup de nouvelle de lui ces dernier temps et il me semble que je sois en sécurité au sein de sa famille.
Lord Tyrion m'a bien dit que ici personne n'est en sécurité mais si je peu lui clouée le bec juste pour cinq minutes je le fait avec un grand plaisir. Elle change soudain de conversation pour devenir douce mais je ne suis pas dupe je joue toujours sur sont jeu à elle.
Je passe beaucoup de temps à profiter du soleil et me promener dans les jardins et aller regarder les vagues sur les collines.
Bien entendu j'ai besoin d'air de respirer de liberté après avoir passer des années dans la grande délabrée le soleil qui passe sur ma peau et comme pour moi un nouveau souffle de vie. Je me tourne de nouveau vers elle et lui fait un beau sourire
Echec ou broderie oui pourquoi pas j'en serai ravi.
Evoquer des conflits lointains avait presque un côté indécent, au milieu des fleurs colorées, dans leurs robes de soie caressées par la brise marine. Mourir en armure sous le soleil du Sud était absurde, à moins qu’il ne s’agisse d’un accident lors d’un tournois. Les champs de bataille étaient boueux et froids, là la grisaille de l’éternel hiver absorbait le contraste des couleurs, jusqu’à ce que le ciel soit en permanence recouvert d’une chape grise parfaitement uniforme. La guerre et l’angoisse appartenaient au Nord, là où les rumeurs sur les marcheurs blancs avaient glacé son cœur de jeune mariée. Ici, dans la riante capitale, si proches de la luxuriante Dorne, elle voulait se croire en sécurité.
« Rassurez-vous, Robb Stark ne peut rien contre nous tant que Tywin Lannister dirige nos armées. Mon oncle est le plus brillant stratège militaire de sa génération. Avec lui, la capitale ne craint rien. »
Il gagnerait la bataille de la Nera une seconde fois, s’il le fallait, elle lui faisait confiance. Stannis Baratheon et tous les usurpateurs de son espèce n’avaient qu’à bien se tenir. Elle avait de la peine pour Robb Stark, qui avait été si charmant quand elle l’avait rencontré adolescent au banquet de Winterfell (à ses yeux à elle, cette rencontre avait eu lieu presque dix ans auparavant). Peut-être n’aurait-il pas une fin aussi cruelle dans cette vie. Pouvait-elle lui souhaiter le meilleur tout en voulant préserver sa propre famille, son propre pouvoir ? La politique avait fait d’eux des ennemis, et il aurait été naïf de croire le contraire. Ils n’étaient ni des paysans à la lubie des nobles, ni de tranquilles bourgeois d’Essos, riches et indifférents aux tourments du monde. Les titres westerosis venaient avec leurs propres rançons.
Elle releva la tête de ses brodequins de soie et fixa Aurora. Pas si jeunes que ça ? Ce petit garçon de Lord Theomar n’aurait-il pas survécu à l’automne ?
« Dois-je en déduire que votre petit frère est décédé ? Si c’est le cas, je suis sincèrement désolée, je ne souhaitais pas vous heurter. Il est vrai que votre père n’est pas venu depuis longtemps présenter ses hommages à son roi, mais j’aurais pensé que les mestres de la cour auraient été mieux informés de ses affaires. »
De doux, son ton s’était durci. Elle n’aimait pas s’entendre dire ce qu’elle avait fait ou pas. Quelque chose dans cette histoire ne tournait pas rond. Soit Lady Aurora était en deuil et n’avait pas encore appris la retenue indispensable pour survivre à la cour, ce qui était inconvenant mais pardonnable, soit toute la famille Petibois toute entière ignorait un peu trop allègrement ses devoirs envers la couronne. Y aurait-il de l’insurrection dans l’air à la Glandée ? Elle ne se souvenait que trop bien des trahisons multiples et variées qui lui avaient fait perdre la quasi-totalité de sa famille dans cette vie passée qui lui semblait encore si réelle. Loin de soupçonner la vérité sur sa compagne du jour, Kaithren commençait toutefois à avoir sa propre théorie. Et si Aurora était une espionne venue causer du tort aux Lannister ?
Il n’y avait qu’un obstacle à sa théorie : elle n’avait aucun doute sur l’intelligence de son cousin Tyrion, et sa capacité, en fin politicien, à débusquer une imposture aussi grossière. Soit il laissait la jeune femme en place pour mieux surveiller ses faits et gestes soit… Sa rancune envers Cersei aurait-elle pus ‘escalader soudain au point qu’il commandite une espionne contre sa propre famille ?! Kaithren sentit un goût aigre lui envahir la bouche. La reine avait essayé d’assassiner son cousin préféré à travers un procès retentissant, autrefois, mais à ce qu’elle en savait, il ne lui avait jamais rendu la politesse… même s’il avait en revanche assassiné leur propre père. Rien n’était impossible, après tout. Il faudrait qu’elle s’entretienne au plus vite avec lui, et se peinait déjà de penser qu’elle devrait être sur ses gardes pendant toute leur entrevue.
La jeune Lannister déglutit et tâcha de se concentrer uniquement sur Aurora pour le moment.
« Ne vous inquiétez point trop pour votre époux. Le passage des corbeaux est difficile, avec le mouvement des troupes, mais une absence de nouvelles ne veut rien dire. Il se réjouirait de vous savoir profiter de la beauté de la capitale. »
Un peu de concentration et elle sortit son sourire de cour à l’aspect le plus naturel et chaleureux. Lady Aurora avait un sourire plaisant, elle aussi. Deux jeunes dames aussi innocentes que des agnelles. L’expression de Kaithren s’illumina plus sincèrement : il n’y avait que les hommes pour ne pas deviner que si les femmes Lannister montraient leurs dents de manière aussi plaisante, ce n’était que pour mieux sentir le goût du sang. Elles étaient des lionnes, et elle, Kaithren, avait ses lionceaux par procuration à protéger. Joffrey, Tommen et Myrcella seraient protégés de cette espionne en jupons tant qu’elle serait là.
« Nous pourrions jouer aux échecs depuis la terrasse, si vous voulez. La vue sur la mer y est magnifique, et les embruns aiguisent l’esprit. Voulez-vous que je demande à des serviteurs de nous préparer une table ? »
Elle désigna la terrasse au bout de l’allée fleurie qu’elles traversaient, puis sans attendre de réponse, fit un signe de la main pour qu’une des servantes qui les suivaient à distance respectable s’approche.
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