Notre trailer
Nos membres du mois
Le forum est FERME, merci de votre compréhension. ♥️
Le Deal du moment :
Bon plan achat en duo : 2ème robot cuiseur ...
Voir le deal
600 €

The worried Dothraki › Tyrion.

 :: Les bouffons de la cour :: Rp Abandonné Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
(#) Sam 29 Juin 2019 - 3:05
Tyrion Lannister

Feuille de personnage
Compétences de base:
Compétences acquises:
Equipements:
Tyrion Lannister
☇ Arrivé(e) sur nos terres : 11/09/2018
☇ Messages : 163
The worried Dothraki › Tyrion. - Page 2 Tyrion12

Dragons : 956


Une amitié naissante ...

 
                 « Peut-être que chez vous, on ne vous voit que par votre petite taille, mais ici, une fois qu'on l'a remarqué, on y fait plus attention. Donc, non, je n'ai fait cette affirmation pour votre nanisme, mais plutôt pour vos origines Westerosis. »

On a beau les considérer comme sauvages sur notre continent, Naavi à ce moment précis, révèle bien plus d’humanité que la plupart des habitants de Westeros. Je ne peux que  lui offrir une mine doucereuse et reconnaissante face à de tels propos. Je tendrais volonté mes bras en sa direction, mais la situation sonnerait incongru et embarrassante pour elle comme pour moi. Doublé d’une expression qui se voulait désabusée en rapport à ce que les gens pouvaient dire sure moi et ma condition, je reste admiratif face à une telle preuve de sincérité qui me va droit au cœur. Cette guerrière inconnue a des ressources illimitées, preuve en est, qu’elle a réussit à me surprendre  par trois fois déjà, en cette nuit forte en rebondissement. Le jour commence à pointer le bout de sa clarté matinale, chose commune en cette région. Elle se leva et d’une démarche féline, se posa à la vue de cette horizon naissant de part sa révélation face aux premières lueurs du soleil. J’écoute alors le récit tant attendu de sa vie passée, ses étapes franchis pour devenir la femme forte qui se présente à moi en cet instant. Je découvre alors les origines de sa force bien présente dont elle irradie la pièce, sa détermination implacable à vouloir s’élever à rang égal que nous, homme se pensant supérieur, et pour finir son inébranlable fidélité auprès de notre reine Daenerys. Nous n’avons rien vécus de semblable, et pourtant, notre parcours révèle quelques points communs, dont celui de s’être battu avec nos armes afin de s’imposer dans un monde ou notre condition semblait nous faire défaut pour y parvenir, avec les sacrifices que cela comporte.


« J'aurais pu partir. Mais, on ne quitte pas les gens qu'on aime. Encore moins quand ils ont tout perdus. »



               Cette finalité au bout de son discours, éveille en moi un profond sentiment de bienveillance et de respect envers la jeune femme. Je la surprends même à esquisser un sourire des plus charmant, éclairant davantage sa beauté naturelle sur son visage. Je ne le cache point dans mon attitude, je suis plongé dans un profond ravissement et, me sens honoré par une telle confession. Une chose nouvelle s’est invitée par la multitude d’émotions ressentis tout au long de cette soirée, un ressentiment qui dépasse tout ceux préalablement exprimés au cours de cette nuit : la confiance. Un sentiment rare, je gage, pour elle comme pour moi. Et dans un tel moment d’apaisement et de sérénité trouvé en sa présence, je ne peux que lui faire partager cette douce considération :


« Votre amour et votre loyauté envers notre reine est honorable ma chère Naavi, si je puis vous appelez ainsi. J'admire cette passion et cette dévotion qui vous anime. Cette soirée sera quoi qu’il advienne par la suite prolifique par la richesse de votre esprit et de vos valeurs affichées. Et sachez pour finir, que je me sens davantage serein quant à la sécurité et la prospérité de notre reine, en vous sachant auprès d’elle dans les bons moments, et d’autant plus dans les mauvais. »



Je décide de lever ma coupe et d’en faire un moment unique et solennel dont on se rappellera bien qu’il soit intimiste. Je me mets à lui clamer d’une voix grave tel un cri de ralliement à son encontre :


« Je lève mon verre à Naavi ! grande sang coureuse de la mer herbeuse, commandante de la cavalerie dothrak et conseillère avisée de la reine Daenerys Targaryen première du nom ! »



Je l’invite à me suivre dans d’un geste de ma coupe avant d’y porter son contenu tout au fond de ma gorge et de la vider d’un trait. J’essuis ensuite ma barbe imprégnée des quelques gouttes de vin abandonnées sur la route de mon gosier en un revers de manche. Je lui affiche un regard complice et amusé en terminant par :


« Je suis rassuré d’avoir pu constater que derrière ces lèvres insipides, se cache un sourire enjoliveur ne faisant qu’accroître le ravissement proposé. »


Qu'on se l'entende, je me voulais juste d’être avenant et élogieux, et non courtisan envers sa personne.





 



Revenir en haut Aller en bas
(#) Sam 29 Juin 2019 - 20:32
Invité
avatar








THE WORRIED DOTHRAKI
FEATURING TYRION LANNISTER





J'aimais notre reine plus que tout, je l'admirais énormément. Elle était le sang de mon sang. Celle qui avait brisé mes chaînes. Celle qui m'avait donné un but dans la vie. Je m'occupais de ses enfants comme si c'était les miens. Daenerys Targaryen avait tellement fait pour Essos. Libéré des esclaves en punissant leurs maîtres. Son cœur était pur et juste. Je suis touchée par les paroles du Westerosi, mon sourire diminua légèrement pour se transformer en un air neutre mais confiant. Je lève mon verre face à son toast et bois la fin de ma coupe, essayant de reprendre mes esprits.

« Rares seront les fois où vous me verrez sourire. » Déclarais-je en revenant m'asseoir. « J'espère que vous en avez profité. »


copyright nymerion
Revenir en haut Aller en bas
(#) Dim 30 Juin 2019 - 17:03
Tyrion Lannister

Feuille de personnage
Compétences de base:
Compétences acquises:
Equipements:
Tyrion Lannister
☇ Arrivé(e) sur nos terres : 11/09/2018
☇ Messages : 163
The worried Dothraki › Tyrion. - Page 2 Tyrion12

Dragons : 956


Tyrion Lannister & Naavi

 
Ma nouvelle camarade semble apprécier le vin du fait qu’elle ingurgite avec une parfaite dextérité le contenu entier de sa coupe. Cela me semble à ce moment précis être une belle rencontre. Improbable vu dans quelle circonstance, mais cela fera de notre rencontre un souvenir inoubliable. Mon idée d’aller visiter les enfants de notre reine, a son lot de satisfaction au final.
Je repose cette coupe vide tout en remarquant que mes sens sont quelque peu ralentis par l’effet du vin. La belle guerrière réagis à mes propos flatteurs et tandis qu’elle se rassied devant moi, y répond :


« Rares seront les fois où vous me verrez sourire. J'espère que vous en avez profité. »


Je n’en doute pas gentille mais dangereuse sang coureuse. Le moment que je viens de vivre en sa présence doit être inédit pour moi comme pour elle. Affichant depuis le début de la soirée le masque de la guerrière intrépide et sauvage, je me doute qu’un sourire fasse tâche sur le tableau qu’elle souhaite afficher à ses interlocuteurs. Je décide de nous resservir une coupe, dissimulant par la même occasion mon état d’ébriété grandissant et lui déclare :


« Je suis connu pour profiter de toutes les bonnes choses en ce monde. Soyez-en sûre, j’en ai profité plus qu’il n’en faille. Et vous remercie d’ailleurs, de m’honorer de cette attention toute particulière dont vous n’êtes clairement pas, une habituée. »


Je dispose ma coupe pleine face à moi et lui tend la sienne préalablement servit par mes soins.
Je la scrute d’un léger sourire dont la niaiserie qui se lit sur mon visage est accentuée par une ivresse qui s’installe de plus en plus. Reprenant mes esprits un court instant pour ne point bafouiller, je lui adresse ceci :


« Bien… maintenant que nous avons tout juste commencer à faire connaissance, pourquoi ne pas continuer à développer cette nouvelle amitié naissante ? »






 



Revenir en haut Aller en bas
(#) Lun 1 Juil 2019 - 0:15
Invité
avatar








THE WORRIED DOTHRAKI
FEATURING TYRION LANNISTER





Cet alcool rouge sang était beaucoup moins fort que le kéfir. Je ne sentais pas de grands effets, seulement un léger engourdissement agréable dans le bout de mes doigts. J'observe alors Tyrion dont le sourire semble teinté d'une nuance presque stupide. L'alcool doit être monté plus vite chez lui que chez moi. Il me tend ma coupe qu'il a remplit une nouvelle fois, et je la saisie pour la poser sur la table. Mon coude est posé sur l'accoudoir et le dos de ma main est contre mon menton.

« Vous pourriez déjà commencer par me dire pourquoi vous avez quitté Westeros et votre roi pour venir en Essos et rejoindre notre reine ? » Déclarais-je en haussant brièvement les épaules. « Je vous ai raconté pratiquement toute ma vie, à votre tour. »


copyright nymerion
Revenir en haut Aller en bas
(#) Ven 5 Juil 2019 - 23:38
Tyrion Lannister

Feuille de personnage
Compétences de base:
Compétences acquises:
Equipements:
Tyrion Lannister
☇ Arrivé(e) sur nos terres : 11/09/2018
☇ Messages : 163
The worried Dothraki › Tyrion. - Page 2 Tyrion12

Dragons : 956


A song of whore and shit

 
Elle saisit la coupe avec poigne et s’installe de nouveau face à moi, son menton reposant sur sa main. Elle semble attendre quelque chose de moi du fait de sa posture et de son regard toujours aussi perçant. Nous avons pourtant arrêté de jouer, mais elle dégage une envie de mettre au grand jour une parcelle de ma vie.


« Vous pourriez déjà commencer par me dire pourquoi vous avez quitté Westeros et votre roi pour venir en Essos et rejoindre notre reine ? »



Et voilà… fallait bien que je m’y attende avec mes beaux discours d’amitié naissante et de révélations tonitruantes. Il est vrai, comme elle me le fait si bien remarquer, qu’elle m’a exposé une bonne partie de sa vie. Naavi, je l’ai bien analysé, n’est pas du genre à se livrer sans en tirer une contrepartie. Après tout, j’ai moi-même ouvert la porte en la saluant telle une nouvelle amie pour qui la confiance est de mise. J’ai suffisamment ingurgité de vin pour lui faire part de cette triste histoire, mais en ai-je vraiment la volonté ? le récit qu’elle me réclame risque de nous plonger dans une bien mauvaise ambiance. Mais soit ! je dois jouer le jeu si je veux gagner pour de bon la confiance et la reconnaissance de la jeune guerrière. Je n’arrive pas à dissimuler mon embarras et les souvenirs dont je m’apprête à lui en faire la lumière me plonge dans une honte et une profonde peine intérieure. Je bois quelques gorgées de vin tout amenant le pichet près de moi. Il va beaucoup me falloir noyer cette amertume tout au long de mon histoire.


« Bien… mais je préfère vous prévenir d’avance, cette histoire n’est pas agréable à écouter… »


Le silence à mes propos me fait comprendre que la sang-coureuse n’est pas prête à changer d’avis et attend avec impatience le début de ma narration. Je me redresse et prend un air grave et désolé.


« Mon père, Tywin Lannister, l’homme le plus puissant de l’époque, me confia son rôle de Main du roi le temps qu’il résolve le conflit dont il faisait partie avec les nordiens. A l’époque, la guerre était partout… »


Je ne peux masquer un léger sourire signifiant les doux souvenirs vécut a ce moment de mon histoire, avec la personne dont je fais l'introduction dans mon récit


« J’avais, juste avant cette nomination gratifiante de mon père bien aimé, qui au passage, m’a toujours reproché le décès tragique de ma mère morte en couche lors de ma venue au monde, rencontré une jeune catin qui portait le nom de Shae. Nos nombreux exercices et échanges partagés dans ma couche prirent une tournure plus sentimentale, du moins je le croyais. Je l’amenai donc, avec moi, à Port-réal, capitale du royaume où, siégeait à l’époque sur le trône de fer, mon perfide neveu avec qui, j’entretenais une relation des plus conflictuelle. Bien entendu, sa présence à mes côtés était une insulte aux codes de bienséances. Avoir une femme de joie dans ses appartements privés tout en étant un grand seigneur et Main du roi est très mal vu dans notre pays. Mais je fis fi comme à ma grande habitude et réputation de l’époque de ces règles. Je lui permis de vivre au Donjon rouge, la faisant introduire discrètement, comme servante d’une grande Lady présente au château. »


Elle ne détache pas son regard, et au fur et à mesure que je m’arrête pour boire et que je relate ses sombres événements de ma vie, mon cœur s’alourdit. Je garde néanmoins le contrôle de ces émotions tordantes et continu mon histoire.


« Nous vivions donc cet amour interdit, en secret, alors que je m’appliquais à la tâche qu’il m’était donné. De nombreux événements survinrent, dont une bataille qui me défigura le visage. Vous notez cette cicatrice-ci qui me barre le visage. Une tentative d’assassinat de feu mon stupide neveu de roi de l’époque. Malgré cela, elle resta à mes côtés, alors que mon visage était d’autant plus immonde, que mon père soit revenu et ai repris son rôle dont il m’avait confié le fardeau, sans plus aucun pouvoir, moqué et jugé par tous alors que j’avais contribué aux défenses de la cité et à leur sauvegarde. »


Le dénouement est proche, et la colère mêlée à la désolation marque davantage mon regard perdu dans cette cruelle mélancolie.


« Mon neveu mourut peu de temps après, lors de son propre mariage, empoisonné. Et devinez qui fut pris comme bouc-émissaire de cet attentat funeste ? Le gnome… forcément. Accusé à tort par ma sœur qui me hait pour les mêmes raisons que mon père, je fus enfermé et jugé. Préalablement, j’avais décidé de quitter Shae et de la faire partir loin de la capitale. Non pas parce que je ne l’aimais plus, mon amour était toujours aussi incommensurable. Mais la présence de mon père et la découverte de notre liaison, m’y a poussé pour la préserver d’une mort qui serait tout sauf courte et agréable. Mais je n’avais pas imaginé de quoi elle était capable et, les réelles intentions qui l’amenait à rester auprès de moi. Je ne remets pas en cause son amour… je pense qu’un moment il a été existant. C’est sa cupidité et son arrivisme qui en ont eu rapidement raison. Un peu trop rapidement… »


J’observe Naavi, concentrée et attentive, sans dévoiler comme à son habitude, une once de ressentiment sur son visage. Je bois et me ressert, bois encore et me ressert encore. Le pichet de vin s’évide de plus en plus vite.


« Lors de mon procès, si on peut appeler cela un procès car j’étais coupable quoi qu’il en ressorte. Gagez qu’une personne aurait pu se présenter avec le dit-poison et confesser son crime, qu’il m’aurait malgré tout condamné. Peu importe, donc… tandis que j’allais supplier mon père de m’envoyer à la garde de nuit et ainsi satisfaire ses desseins désirés depuis le départ, ils firent venir témoigner Shae à ma grande surprise. Elle empila de fausses révélations, me citant comme investigateur du meurtre du roi, déclarant mensonges sur mensonges à mon encontre, révélant nos moments et nos paroles les plus intimes pour me ridiculiser devant la cour qui se gaussée davantage à chaque nouveau discours de celle qui avait trahi cette amour et cette confiance. Désabusé, anéanti et déshonoré, je fus condamné à mort malgré la demande d’une ordalie par combat. Il semblerait que même les dieux souhaitaient voir ma minuscule tête plantée sur une des nombreuses piques postées sur les remparts. »


Ma poitrine se resserre, mes paupières retiennent une larme qui s’apprête à murir au coin de mon œil affecté. Je décide d’accélérer le dénouement et de dévoiler la triste finalité aussi vite que lorsqu’on retire un pansement sur sa peau.


« La veille de mon exécution, mon frère Jaime, le seul qui a su m’accordé son attachement dans cette immense famille dédaigneuse souhaitant ma disparition, me permit de m’évader afin que je puisse vivre, étant le seul à croire à mon innocence réelle. Je devais y retrouver Lord Varys, l’eunuque chauve avec lequel je me trouvais lors de notre rencontre. Seulement avant de partir, je me devais de me confronter une dernière fois à mon terrible père et savoir pourquoi, alors qu’il connaissait mon innocence dans cette histoire, il me laissait malgré tout entre les mains du bourreau. Je me retrouvai dans sa chambre… »


Mon visage se fige, mon corps émet de léger tremblement imperceptible que je tente de stopper en concentrant toute ma poigne sur l’accoudoir de mon fauteuil.


« Shae était là, dans le lit de mon père, à moitié nue… sous la surprise de me voir la découvrir ainsi révélant ainsi la supercherie, elle tenta de me poignarder. Je la tuai dans une lutte désespérante, en l’étranglant avec son propre collier en chaîne dorée que je lui avais offert quelques semaines plus tôt. Honteux, désemparé et en colère, je retrouvai mon père dans ses latrines et lui colla deux traits d’arbalètes tandis qu’il expulsait son dernier étron. Après cela je rejoignis Varys et nous partîmes en bateau à Essos. Alors que je me résolvais à en finir par ma triste existence en succombant d’une ivresse mortelle, il réussit à me convaincre de venir ici, rencontrer une certaine Daenerys Targaryen avec les promesses qu’elle incarnait d’après l’eunuque parfumé, seul ami qu’il me restait. La suite… vous la connaissez. Et elle nous conduit à ce moment précis »


Je termine ma coupe et constate que le pichet est vide… je la regarde, mes yeux imprégnés de cette honte et de ce dégoût ressenti pour ma personne. Eprouve-t-elle du mépris? ce serait rationnel. La tête chancelante, empoignant la carafe vide je termine en disant :


« Je suis navré… en plus d’avoir monopolisé la conversation, il semblerait que dans mon malheur exposé, je ne vous ai point laissé une seule goutte de vin… »








 



Revenir en haut Aller en bas
(#) Sam 6 Juil 2019 - 15:43
Invité
avatar








THE WORRIED DOTHRAKI
FEATURING TYRION LANNISTER





J'écoute attentivement Tyrion me faire part de son récit. Son visage se met à être expressif, ce que je comprend tout à fait au vu des éléments qu'il me dicte. Une mère décédée, un père peu enclin à donner de l'amour, une sœur qui est consumée par la haine, une catin qui joue avec les sentiments, un roi usurpateur et horrible. Il a eut beaucoup de chance d'avoir son frère et l'eunuque dans sa vie. Je comprenais mieux certaines choses. Déçu par sa famille et son pays, il avait finalement ouvert son cœur à notre reine. A quelques reprises, mon visage fut pris d'un sourcil arqué ou d'une moue. Ce récit me donnait cette possibilité de lui accorder ma confiance. Cependant, je gardais une certaine méfiance car, si nous devions aller à Westeros, sa famille ne serait pas épargnée par Daenerys Targaryen tant qu'ils occuperaient ce fameux trône de fer.

« Je vois. » Lâchais-je finalement après un silence réfléchi. Je balayais d'une main son inquiétude face au pichet vide. Faisant signe que cela n'était rien. « Je ne peux dire que je vous comprend, parce que cela serait totalement faux. Je ne comprend même pas cette conception d'amour. Familiale ou bien romantique. Je ne vais pas vous faire un discours encourageant comme vous savez les faire. Je ne suis pas faite pour réconforter les gens. » Avouais-je, l'alcool finissant par me monter un peu au nez. « Cependant, je peux vous assurer une chose en connaissance de cause. Toute cette douleur, cette haine que vous avez ressentie n'a put que vous rendre plus fort. » Lui assurais-je en me redressant sur ma chaise. « Il fut un temps où j'étais faite de chaire tendre. Aujourd'hui, je suis faite d'acier. » La légère ivresse que je ressens me délie la langue, comme lorsque je me saoulais au kéfir. « Et quand vous êtes fais d'acier, tout ce qui vous a blessé finit par se briser sur vous. Les mêmes erreurs ne seront pas reproduites. » Déclarais-je. Puis dans un semblant pensif et nostalgique. « Mais pour cela, il faut accepter de faire des sacrifices... De s'enfermer dans ce métal pour ne rien y laisser entrer... Ni amour... Ni bonheur... Rien... »

Mon regard se perd sur le haut du mur derrière Tyrion et ma voix se fait un peu plus basse. Dénuée de fermeté. Dénué d'émotions en réalité. « Vous finissez par ne plus rien ressentir du tout... Tout vous semble irréel et vous passez au second plan... Vous êtes enfermé dans votre propre corps. Incapable de voir la cruauté qui se cache en vous... » Et voilà que je continue, fermant les yeux dut au vin qui semble agir tel un somnifère. « Vous vous mettez à frapper dans les murs... Et vous vous mettez à espérer d'être blessé pendant une bataille parce que c'est la seule chose qui vous fait réagir... La seule chose qui au final, vous fait ressentir un minimum de sensation... Et c'est ce qui vous prouve, qu'au final... Vous n'êtes pas mort... »


copyright nymerion
Revenir en haut Aller en bas
(#) Dim 7 Juil 2019 - 1:59
Tyrion Lannister

Feuille de personnage
Compétences de base:
Compétences acquises:
Equipements:
Tyrion Lannister
☇ Arrivé(e) sur nos terres : 11/09/2018
☇ Messages : 163
The worried Dothraki › Tyrion. - Page 2 Tyrion12

Dragons : 956


Au cercle des dépressifs affectifs anonymes

 
« Je vois… »

Ces simples mots résonnent dans toute l’immense pièce où nous nous situons. Il semble même vibrer à travers toute la pyramide tant l’atmosphère que je dégage est silencieux est impassible. Une tension palpable erre dans l’air et s’enroule tout autour de moi. Mon esprit est si tourmenté que je fais à peine attention au geste de la dothraki en réponse à ma tirade sur le pichet de vin. Je lutte à cet instant précis contre ma propre personne. Mes démons ont ressurgi, ils m’emprisonnent dans cette cellule de verre reflétant tous mes pêchers commis. Un pichet de vin supplémentaire ne serait pas de refus. Je veillerais même à me noyer dans une barrique tant je me dégoute et me haïe. Rien ne peut, à ce moment précis, me sortir de cet état de honte et de culpabilité jusqu’à ce que l’improbable me sorte de ma torpeur. Naavi prend la parole. Tel un livre ouvert, elle me fait part de son ressenti, de son expérience en terme de tragédie vécut. Elle garde cette férocité qui lui est propre mais se mue en une femme accessible et plus humaine durant ce court instant. Je ressens toute la mélancolie, cette même mélancolie que j’ai moi-même éprouvé quelque minute plus tôt. Bien que toujours abasourdi et sentant l’ivresse s’emparer de plus en plus de moi, je distingue et entends nettement son discours, le recevant presque comme une rédemption de sa part. une espèce de sollicitude se fait ressentir envers ma personne, tout en voulant se convaincre à elle-même que d’être un monstre parfois, est légitime voir même nécessaire pour se forger dans se monde et y trouver sa place. Elle n’est pas naine et pourtant, elle semble avoir vécut de semblables événements aux miens. Son regard envers moi tandis qu’elle continue sa confession, se veut hagard et sa voix s’est changé en un soupir dénué de toute sensation. Son côté humain s'est rapidement évaporé pour laisser place à nouveau à la femme insensible qu'elle transmet à son entourage.

Ce que je retiens dans tout cela, alors que le silence s’installe de nouveau dès la fin de ses propos, c’est qu’elle a balayé tout comme moi, la possibilité d’aimer, de croire au bonheur et d’en jouir. Et pourtant, bien que je sois totalement convaincu par ses dires, une pensée vient s’introduire et s’imposer au milieu de ce méandres d’images sombres et déprimantes. Je lève mon regard vers elle, mes yeux s’éclairant comme pour y révéler une apparition divine et lui dit :


« Vous dites vrai ma chère, et pourtant… ce n’est pas le combat contre les fils de la harpie qui nous font nous sentir vivant à ce jour. Ni les promesses d’un avenir radieux en suivant notre reine. Mais c’est bien cet amour… pour notre reine qui nous offre un but et une existence bien réelle. Je pense qu’aimer n’est pas le problème. Je dirais plutôt QUI aimer définis ce que nous sommes et nous donne cette viabilité. »


Les creux de ma bouche remontent légèrement, esquisse d’un sourire éclair, pour y afficher un certain réconfort et un espoir revenu. La seule pensée de Daenerys Targaryen, des images d’elle revenant à mon esprit et de ce qu’elle incarne à mes yeux pour l’avenir de notre monde, me revigore et me ramène à un sentiment plus jovial. Sans perdre une minute, je m’accroche à cette sensation et tente de clôturer ce moment empreint de résignation.


« Si je devais être en acier… je ne constituerais qu’un piètre couteau à beurre à l’encontre de mes détracteurs. Il semble en revanche, que votre métal soit le plus résistant de tous. »


Je tape un grand coup la table de la paume de mes mains afin de nous sortir de notre mutisme pour de bon, accuse un aire enjoué et festif et achève en disant :


« Une dothraki érudit !! à l’esprit aussi aiguisé que son arakh… je vous l’admet de bon cœur ma chère Naavi, vous êtes l’une des plus belles découvertes dont j’ai pu profiter durant mon insignifiante existence. »







 



Revenir en haut Aller en bas
(#) Sam 13 Juil 2019 - 13:37
Invité
avatar








THE WORRIED DOTHRAKI
FEATURING TYRION LANNISTER





L'amour... Aux yeux de Naavi, c'était offrir un poignard à une autre personne pour qu'il puisse l'utiliser sur une faiblesse. C'était devoir se soucier de quelqu'un durant une bataille et donc, être déconcentré. Ne pas pouvoir se donner à fond dans la mêlée. Être toujours dans la peur. Oui... Aimer ne faisait rien de plus qu'ajouter du négatif. Elle ne pourrait jamais se permettre une telle chose quand le destin de sa reine et amie était en jeu. Il y avait encore tant à faire. Port-Réal à reprendre des griffes de la lionne Lannister. Qui sait ce qu'elle préparait en ce moment. Le vin commençant à endormir la Sang-Coureur, cette dernière sursauta lorsque son interlocuteur cogna de ses paumes la table. Naavi se redressa, les yeux écarquillés. Elle l'avait tout de même entendu. Et lui lança un petit geste de remerciement.

« Je crois que la dothraki à l'esprit aiguisée a besoin de sommeil. » Fit-elle avec une mine légèrement amusée. « Je vais vous laisser là pour ce soir, si cela ne vous ennuis pas... » Naavi se lève doucement. Rien ne tangue. Mais alors ce coup de barre causé par le vin ne l'a pas loupée.


copyright nymerion
Revenir en haut Aller en bas
(#) Dim 21 Juil 2019 - 14:20
Tyrion Lannister

Feuille de personnage
Compétences de base:
Compétences acquises:
Equipements:
Tyrion Lannister
☇ Arrivé(e) sur nos terres : 11/09/2018
☇ Messages : 163
The worried Dothraki › Tyrion. - Page 2 Tyrion12

Dragons : 956


fin de la partie

 
Mon regard est de plus en plus hagard au fil du temps qui passe, mes paupières porte le poids des quantités bien trop élevée de vin ingurgité au cours de cette soirée. Je titube malgré la volonté de rester droit face à elle tandis que je clame verre au-dessus de ma tête mon discours élogieux à son encontre. Le sourire hébété traduisant mon ivresse avancée, j’accuse une certaine frénésie festive devant ses yeux rapidement évanouie par :

« Je crois que la dothraki à l'esprit aiguisée a besoin de sommeil. »


Je reprends ainsi donc une mine plus sérieuse et adéquate pour la situation. En effet, la nuit arrive à sa fin, et par conséquent, notre entrevue aussi. Je termine goulument ma coupe avant de la reposer sur la table, prends un air sobre et solennel décrédibilisé par les marques de mes ébriétés postées sur visage. Mon corps tanguant comme sur un navire en proie à une tempête déchainée en mer, je prends tout ce qu’il me reste de conscience pour lui adresser un dernier message.


« Vous ne m’ennuyez jamais chère Naavi, et, je gage que le matin a déjà pointé le bout de son nez. Un sommeil revigorant serait de mise j’en convient. »



Je la regarde s’éloigner gardant une allure bien plus respectable que celle dont je m’affuble actuellement. Une pensée vient éclairée ces dernières secondes en sa présence engendrant un sourire communicatif sur mes lèvres.


« Reposez-vous bien commandante des hordes dothraki. Nous aurons besoin de votre présence dorénavant lors de nos nombreux conseils à venir en attendant le retour de notre reine. Et cette fois-ci, inutile de le faire dans l’ombre, le siège sur lequel vous vous êtes assises vous est à présent réservé. »


La table du conseil venait d'accueillir un nouveau membre très important.
Il ne fallait pas être un grand penseur pour deviner que sa présence était nécessaire au conseil pour préserver un semblant de gouvernance en l’absence de Daenerys voire même après son retour. Après qu’elle a quitté la pièce, je me tourne en direction de mes appartements privés. Or sur la route je me retrouve, malgré moi, échoué ivre mort sur un petit divan en guise de couche fortuite pour cette fin de nuit.





 



Revenir en haut Aller en bas
(#) Dim 10 Nov 2019 - 20:28
Invité
avatar

sujet archivé, départ d'un membre
Revenir en haut Aller en bas
(#)
Contenu sponsorisé

Revenir en haut Aller en bas
Page 2 sur 2Aller à la page : Précédent  1, 2

Sauter vers :
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
First and Last Winter :: Les bouffons de la cour :: Rp Abandonné-