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We need to talk about us › Robb.

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(#) Ven 19 Juil 2019 - 1:14
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WE NEED TO TALK ABOUT US
FEATURING ROBB STARK





De nombreux jours étaient passés depuis que la louve des glaces avait quitté la tente du jeune loup après une telle déclaration. Il lui avait été difficile de dormir tant le choix à faire lui était complexe. Non pas parce qu'elle hésitait encore. Mais parce qu'elle ne voulait blesser personne et que les conséquences de ses actes allaient forcément faire du mal à l'un et à l'autre. Il lui avait fallut un peu de temps, mais aujourd'hui, Freydis savait vers qui son cœur battait le plus fort. N'étant plus derrière le grand mur de glace, elle savait qu'elle s'était mise dans une situation fort délicate. Pourquoi n'avait-elle pas réfléchit avant de se laisser porter par ses émotions ? Elle s'en voulait tellement depuis plusieurs jours qu'elle en avait la nausée dès le réveil. Elle se rongeait les sangs. La peur la saisissait presque autant que quand elle était en présente des Autres. Blesser une personne lui était difficile, mais blesser un proche c'était encore pire.

C'était pendant un après-midi que la guerrière au bouclier s'était décidée à sortir de sa petite tente pour se diriger vers celle de Robb. Le pas lent, son cœur battait fort dans sa poitrine et elle pouvait sentir son sang pulser dans ses veines. Le soleil qui réchauffait l'air ambiant ne lui donnait même pas le sourire. Toutes ses pensées étaient dirigées vers une seule personne : Le jeune loup. Skaï semblait sentir son angoisse car elle n'arrêtait pas de remuer ses ailes alors qu'elle était déjà posée sur la tente du roi du nord. L'entrée de la tente était ouverte. En arrivant, elle remarqua Theon en compagnie de Robb. Préférant les laisser discuter un instant, elle se posta devant l'entrée, là où Vent-Gris était présent. Lorsqu'elle entendit la fin de la conversation, la louve des glaces se permit d'entrer.

« Désolée de vous interrompre. Robb, puis-je te parler ? » Demanda t-elle, la gorge nouée et une boule d'angoisse au creux du ventre. Son regard se posa sur le Kraken, vers lequel elle ne montrait toujours aucun signe d'hostilité malgré le fait que c'était clairement un abrutis avec elle. Freydis déglutie avec difficulté puis ajouta : « En privé... »


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(#) Ven 19 Juil 2019 - 4:14
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« Tu sais Theon, je crois que nous pourrions vraiment sortir vainqueur de cette guerre » Dis-je d’une voix joyeuse en levant mon regard vers mon meilleur ami. Perché au-dessus de la carte, j’étais incapable de cesser de sourire. Ma conversation avec Oberyn Martell ne m’avait pas garantie une alliance avec Dorne, mais ça n’avait pas été le but de la chose…enfin, pas totalement. Le prince puîné pouvait influencer son frère, mais pas le forcer à prendre une décision. J’étais pratiquement sûr qu’il partageait assez mon point de vu pour dresser un portrait flatteur de notre quête à son aîné et le conseiller de nous aider. Si le Val acceptait de prendre la main que je lui tendais et que Theon parvenait à convaincre Balon Greyjoy des avantages pour les fer-nés de s’allier sous l’étendard Stark malgré les conflits qui nous opposaient depuis des années, nous serions en mesure de mettre en déroute les troupes de Port-Réal. La mer, la terre, la neige, la foudre et le sang…jamais Tywin Lannister ne pourrait prévoir le piège que nous lui tendions. « Alors…tu m’expliques un peu comment la petite Gwen s’est retrouvé dans notre campement alors qu’elle est censé être à Winterfell? » Demandais-je avec un rire dans la voix. Ça faisait plusieurs jours que je voulais lui poser cette question, mais les heures me manquaient dernièrement…tellement que je n’avais pas eu l’occasion de recroiser le chemin de la belle guerrière qui avait dérobé mon âme et mon cœur.


Je ne me faisais plus d’illusion concernant Freydis; dès que je sortais de ma tente, c’était sa silhouette que je cherchais et dès que j’entendais le hululement d’une chouette, c’était son regard que je tentais d’accrocher…mais le destin semblait vouloir nous éloigner l’un de l’autre pour le moment, à moins que ça ne soit elle qui m’évite. Non, ce n’était pas son genre…elle était beaucoup trop franche pour m’éviter. Parlant du loup, je me suis levé d’un bond lorsqu’elle entra dans ma tente dans toute la douceur qui lui était si caractéristique. Mon sourire revint instinctivement aussi vite et un long frisson parcouru mon échine lorsqu’elle prononça mon nom, même si sa voix semblait beaucoup plus fragile à cet instant. « Theon, tu as ma bénédiction pour embêter Gwen, mais si elle t’émascule, je ne ferai rien pour te défendre, sache-le » Plaisantais-je en raccompagnant Theon jusqu’à la sortie de la tente, le poussant même légèrement dans le dos pour l’encourager à ne pas rester dans les passages. Croisant le regard de mon fidèle Vent-Gris, j’ai vu ses pupilles intelligentes s’illuminer alors qu’il pencha la tête sur le côté. L’espace d’une seconde, nos esprits semblèrent fusionner et j’ai souris; personne ne nous dérangerait, j’en était persuadé.


Retournant aux côtés de Freydis, je l’ai doucement attiré vers moi afin de la serrer contre mon cœur, tentant de lui montrer dans cette étreinte à quel point sa présence m’avait manqué. « Qu’est-ce qui se passe, ma jolie louve lunaire? Tu ne sembles pas en forme » M’inquiétais-je en reculant d’un pas alors que l’une de mes mains caressait sa joue, la forçant à relever son visage vers le mien. Ses traits tirés et son teint légèrement plus maladif confirmèrent mes dernières paroles. Que se passait-il? De quel mal souffrait-elle? Mon sourire qui s’était illuminé d’un bonheur infini lorsqu’elle était apparue dans un éclat de soleil  presque irréel s’était transformé en une moue inquiète en voyant l’éclat de son regard tinter d’angoisse. « Freydis, dis-moi ce qui se passe…s’il te plait. » Soufflais-je doucement avec inquiétude avant de rajouter d’une voix tout aussi tendre : « Tu sais que tu peux tout me dire ». Enfin, j’espérais qu’elle le savait…je l’espérais de tout mon cœur.



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(#) Ven 19 Juil 2019 - 5:51
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Cette angoisse qui ne la quitte pas depuis quelque jours ne vient pas de Robb en personne, mais de ce qu'il pourrait ressentir face à ce qu'elle avait à lui dire. Pour rien au monde elle ne souhaitait le faire souffrir ne serait-ce qu'une seconde. C'était cette peur de la déception et de la douleur que les conséquences de ses actes passés et les conséquences de ce qu'elle avait à confesser qui la rendait malade. Il était temps qu'il soit au courant pour Rodrik et cela n'allait pas être une partie de plaisir que d'expliquer le pourquoi du comment il était devenu son second amant. La louve des glaces essayait de se mettre à la place du jeune loup. Un sentiment de trahison lui aurait laissé un goût amer dans la bouche et quant à la colère, n'en parlons pas. Tout ce qu'elle pouvait espérer était qu'il ne raisonne pas comme elle.

Freydis offrit à Robb un sourire lorsque leurs regards se croisèrent. Comme la dernière fois, ses iris aux couleurs d'un océan azuré semblèrent la transpercer de part en part. Une fois Theon emmené jusqu'à la sortie, limite poussé dehors, il revint vers elle puis l'attira contre lui. Son amante posant sa joue contre son sternum puis glissa ses mains contre ses côtes afin de l'étreindre un peu plus. La sauvageonne ferma les yeux un instant, profitant de ce moment. Respirant son odeur qui lui avait tant manqué. Entendant son cœur battre avec force. Puis il se recula pour mieux voir le visage de la jeune-femme. Visage qui ne devait pas être superbe à voir vu les insomnies, les maux de ventres et les nausées.

« Je dois te parler de quelque chose d'important. Mais, je ne souhaite pas que tu souffres. C'est pour ça que je suis dans cet état. Je me ronge les sangs tant j'ai peur de te blesser par des actes que j'ai eu. » Expliqua Freydis, le regard grave et les yeux brillants.

Ne souhaitant pas l'innonder d'informations d'un coup, Freydis marqua une première pause. Elle s'en voulait tellement qu'elle s'en rendait malade à force de s'inquiéter et de réfléchir. Ses mains se glissèrent dans les siennes. En profitant car peut-être qu'il ne voudrait plus la voir ni même la toucher après cette révélation.

« Avant tout, je veux que tu saches que j'étais perdue. Que je ne parvenais pas à faire la différence entre deux émotions aussi fortes. Je n'ai jamais fait ça dans le but de te nuire. » Continua la belle sauvage du peuple libre en regardant le roi droit dans les yeux, prouvant sa sincérité. « J'ai pensé ressentir la même chose que je ressens pour toi avec Rodrik. Je me suis offerte à lui, quelques jours après t'avoir quitté. »

La louve des glaces se mordille la lèvre inférieure nerveusement et si fort qu'elle laissait des marques blanches sur la pulpe purpurine de sa bouche. Une larme coupable coula le long de sa joue comme la rosée du matin le long d'une feuille. Marquant une seconde pause pour laisser son pauvre interlocuteur digérer ses aveux.

« Personne ne m'a jamais parlé comme tu m'as parlé et personne ne m'a touché comme tu l'as fais. Tu m'as ouvert ton cœur. Et je me suis sentie déchirée entre deux personnes. Ne sachant pas distinguer l'amour d'une amitié puissante. » Avouait la sauvageonne. « Mais, maintenant je le sais. Je l'ai compris. »

Une troisième pause. Cette boule d'angoisse ne cessait d'augmenter de volume au fur et à mesure qu'elle parlait. Maintenant, la louve des glaces craignait que son jeune loup des neiges ne veuille plus d'elle. Qu'il voit en elle une traitre, une catin. Terrorisée de percevoir de la déception dans son regard ou du dégout. Pire, de la colère et du mépris.

« L'autre soir, tu as dit me vouloir toute entière ou pas du tout... Si tu veux encore de moi, Robb... » Une autre larme coula le long de son autre joue. « Je suis prête à t'appartenir toute entière. Je pourrais te le jurer sous le regard des Anciens Dieux. »


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(#) Sam 20 Juil 2019 - 3:24
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Freydis…sa présence illumina la tente à la seconde où elle entra. C’était peut-être complètement idiot, mais je ne pouvais m’empêcher de sourire en apercevant sa magnifique chevelure argentée. Elle m’avait manqué ces derniers jours, beaucoup trop pour être véritablement honnête. Je lui avais promis d’être patient, de lui laisser le temps d’analyser ce qu’elle ressentait pour moi et d’attendre le temps qu’il faudrait pour avoir la chance de vivre à son rythme…mais j’ai vite découvert que la patience n’était pas ma principale qualité lorsque ça la concernait. Je voulais me faire croire que j’étais prêt à attendre sa décision sagement, mais je n’avais qu’une seule envie et c’était de la rejoindre, la serrer dans mes bras et ne plus jamais la laisser repartir. Mes nuits sans elle était devenues longues et glaciales, les rêves me fuyaient les uns après les autres, le vin n’avait plus le même goût, les paysages me semblaient beaucoup plus triste et gris. Je m’étais mentalement laissé jusqu’à ce soir pour lui laisser la chance de me revenir, que ça soit positif ou négatif, mais je n’eus pas besoin de la pourchasser pour découvrir son soudain éloignement puisqu’elle était maintenant là, devant moi. Pousser Theon vers la sortie était facile et je me fichais bien qu’il s’amuse de mon empressement.


Ce fut seulement lorsque la jolie louve fut enfin blottit contre moi que je me sentis de nouveau bien et total. Elle était bien là, contre moi…tout avait bien été réel et non seulement issu d’un rêve. J’avais envie de l’embrasser jusqu’à en perdre le souffle…mais ça aurait été égoïste vu les tremblements qui parcourait le corps de la femme qui avait capturé mon âme. Jamais je ne l’avais vu aussi angoissé et pourtant, elle trouva la force de me sourire alors que sa tête venait se loger sur mon sternum, près de mon cœur. Là était sa place, là serait toujours sa place si elle le désirait. Son teint maladif et ses traits tirés soulevèrent un océan de question en moi, mais je voulais lui laisser le temps de remettre de l’ordre dans ses pensées. Elle semblait si mal…avait-elle peur de me dire qu’elle ne ressentait pas pour moi le même tourbillon de passion enivrante qu’elle avait su éveiller dans mon être? Les paroles qu’elle prononça semblèrent confirmer mes soupçons.


Elle ne voulait pas me faire souffrir, elle ne voulait pas me blesser…j’ai fermé les yeux quelques instant en comprenant qu’elle était en train de me faire ses au revoir. Je lui avais dit que j’accepterais sa décision sans lui porter préjudice…mais c’était moi qui souffrais en ce moment. Je m’étais donc monté une histoire? « Freydis… » Soufflais-je sans comprendre, incapable de dire autre chose que son nom. Peut-être était-ce parce que je ne voulais pas comprendre, tout simplement? Quelle bonne nouvelle pouvait-on annoncer après avoir spécifié la souffrance que ressentirait l’interlocuteur face à ses futures paroles? Aucune j’en étais bien conscient. J’aurais aimé la relâcher, me détourner d’elle afin de lui cacher ma tristesse de plus en plus apparente, mais mon corps traitre refusait de la laisser s’éloigner de moi! ‘’Encore une minute de plus’’ me susurrait mon esprit d’une voix suppliante alors que je tentais de me convaincre de la laisser partir loin de moi.


La suite des paroles de la jolie guerrière sur le fait qu’elle avait confondu deux émotions me fit vaciller. « Freydis…Freydis, arrête j’ai compris » Murmurais-je d’une voix si basse et triste qu’elle ne l’entendit même pas. Ou bien, était-ce parce qu’elle était tellement concentré dans ses explications qu’elle de prêtait plus attention à rien? J’aurais aimé ne plus voir son regard si brillants, fermer les yeux afin de fuir la souffrance qu’elle exprimait…mais j’en étais malheureusement incapable. Je lui avais donné mon cœur et mon âme sans condition tout en sachant qu’elle pouvait me les rendre à tout moment, je ne pouvais lui en vouloir de ne pas m’aimer. Cependant…cependant, la foudre sembla s’abattre sur moi lorsqu’elle prononça le nom de Rodrik. « Rodrik…Rodrik Mormont? Tu as…tu… » Tentais-je de formuler sans en être capable. Alors que je me languissais d’elle, que je l’espérais et que je chérissais ces moments tendres que nous avions vécues ensembles, elle s’était retrouvée dans les bras de Rodrik? Je pouvais aisément comprendre qu’elle ne m’aime pas autant que je pouvais l’aimer, mais j’aurais pensé qu’elle avait assez de respect pour moi pour me le dire avant d’aller rejoindre un autre homme.


Comme un automate, je me suis reculé lentement. À quel moment avais-je mis fin à notre étreinte? Je n’étais plus capable d’avoir une pensée cohérente en cet instant précis; seul un désert de désespoir et de désolation m’habitait. L’hiver était réellement en train de se créer un foyer dans mon cœur. « Arrête Freydis…s’il te plait...s’il te plait… ne me torture plus…» Demandais-je d’une voix brisée en fermant les yeux, désirant être ailleurs. Je pouvais aisément vivre avec le fait qu’elle puisse ne pas m’aimer de la même façon que moi je l’aimais, mais je n’avais pas envie de l’entendre me dire qu’elle voudrait rester mon indéfectible amie. Je n’avais pas envie de l’entendre me vanter les mérites de Rodrik, je savais quel homme méritant et courageux qu’il était. Je ne pouvais plus entendre ses paroles. "Je dois sortir…je dois sortir d’ici au plus vite" pensais-je alors que je reculais de plus en plus, tel un loup captif d’une cage dont les murs se refermaient de plus en plus sur lui. La douleur était incroyablement, aveuglante, assassine.


Entendre mes propres paroles sortir de ses lèvres fut encore plus douloureux. Oui, j’avais dit que je la voulais tout entière ou pas du tout, mais jamais je n’avais pensé souffrir autant de la véracité de mes paroles. Mon père m’avait toujours dit d’être honnête et franc…j’en payais bien le prix maintenant. Sentant les pans de la tente me chatouiller le cou, j’étais à deux doigts de fuir pour de bon lorsqu’elle affirma vouloir m’appartenir, si je voulais encore d’elle. « Quoi? » Dis-je sans comprendre tout en relevant les yeux vers elle. Que venait-elle de dire? Être à moi tout entière? Mais…mais je ne comprenais plus. « Qu’est-ce que tu veux dire? Tu m’as choisi moi? » Demandais-je en me rapprochant lentement d’elle, incapable de la voir aussi frêle et fragile. J’avais l’impression que mon cœur s’effritait lentement dans un tourbillon de cendre et pourtant, je répugnais de la voir ainsi souffrir. Freydis était la personne la plus lumineuse que je connaissais, la voir pleurer semblait être un sacrilège. « Moi? Tu en es sûr? Mais…pourquoi? » Rodrik était sans aucun doute l’un des hommes les plus valeureux du campement et elle le connaissait mieux que personne. Me choisissait-elle simplement parce qu’elle avait peur de ce que le roi que j’étais pouvait faire subir à son chevalier au cœur d’or? La pensée qu’elle puisse croire que j’étais aussi fourbe me glaça le sang. « Je t’ai dit que je ne te forcerais jamais à rien Freydis. Je t’aime et si c’est Rodrik que ton cœur et ton corps réclame, qui suis-je pour m’y opposer? Est-ce réellement moi que tu veux ou tente-tu de le protéger par peur que je le chasse de mon campement, de ses terres et du Nord? » Osais-je finalement demander dans un soupire triste. Son introduction avait beaucoup trop été centrée sur la souffrance qu’elle me causerait pour que j’ose espérer qu’elle me choisirait réellement face à un adversaire tel que le chevalier ours. Et pourtant…je me haïssais d’espérer qu’elle me confirme qu’elle m’avait réellement choisi non pas pour protéger son ami, mais parce que j’étais parvenu à gagner son cœur à la loyale.





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(#) Sam 20 Juil 2019 - 10:14
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Plus elle parlait, plus le visage de Robb se décomposait devant ses yeux inquiets. Paniquant intérieurement lorsqu'il fait un pas en arrière pour se détacher d'elle. Puis plusieurs. La douleur. Elle vient et s'installe. Elle encercle le cœur de la sauvageonne. Le transperce d'aiguilles invisibles. Elle vient aussi alimenter cette boule d'angoisse qui vit dans sa gorge et dans son ventre. Les faisant grossir. Robb essaie de convaincre la jeune-femme de se taire. De ne pas le torturer d'avantage. Il dit qu'il a compris. Mais comment est-ce que la louve des glaces pouvait se taire alors qu'il y avait tant de choses à dire. Tant de vérités à exprimer. La culpabilité la saisie. Continue de lui ronger l'âme. Et les larmes se mettent à couler sans que leur propriétaire puisse les retenir. Elle, la guerrière féroce qui avait survécu au delà du mur, était en train de pleurer. En silence. Aucun sanglot, juste... Des larmes qui coulent le long de ses joues pâles pour se perdre dans le vide. Sa gorge se serre d'avantage, rendant ses paroles plus difficiles à prononcer.

La tente se met soudainement à tourner, probablement à cause de l'état dans lequel elle se trouvait. Freydis se laissa tomber dans l'un des fauteuils présent avant que le sol ne se dérobe sous ses pieds. Plusieurs jours sont passés sans qu'elle ne se nourrisse. Ou bien, tout ressort à cause du stress. Visiblement, sa peur était fondée. Elle était en train de blesser celui qu'elle aimait. Celui qui lui donnait l'impression d'être encore plus libre qu'elle ne l'était déjà. Celui qui parvenait à la faire rire, sourire, frissonner, frémir et rougir. Elle qui ne supportait pas de voir un proche être triste, elle en était la cause. Ce regard qu'elle aimait tant était en train de la fuir. Pire, Robb ferma les yeux. Était-elle donc si horrible que cela ? Son acte avait-il été atroce au point qu'elle ne puisse recevoir le pardon ?

Empathique, la louve des glaces arrivait à se mettre à la place du loup des neiges. Arrivait à comprendre ses réactions. Et arrivait à ressentir la même douleur. Elle, la combattante au bouclier qui s'était promis de ne jamais pleurer au point d'oublier comment on faisait, aurait aimé disparaître à cet instant. Son bouclier ne la protégeait pas des émotions. Ses poings se serraient, les ongles de ses doigts s'enfonçant dans les paumes de ses mains. Comme elle se haïssait... Comme elle s'en voulait... Le roi du nord recula à nouveau, si bien qu'il était à la sortie.

« Je t'en supplie, Robb. » Sanglota Freydis en tendant la main vers lui bien qu'il était trop loin pour l'atteindre. Comme si cela pouvait le retenir. « Ne m'abandonne pas... »

Pensant qu'il allait continuer à reculons jusqu'à être dehors, le jeune loup s'arrêta, relevant les yeux vers elle, quand elle eut avoué désirer lui appartenir. Peu importe que la tente lui donne la nausée, elle se releva.

« Oui. » Admit la sauvage à l'allure pathétique de puis quelques jours.

Pourquoi ? Pourquoi l'avait-elle choisit lui et non Rodrik ? Parce que le jeune ours était bien plus proche d'un ami exceptionnel. Et même si la louve des glaces s'était rendue compte de cela, elle avait toujours une grande affection pour lui. Elle ne comptait d'ailleurs pas l'abandonner. Parce qu'elle n'abandonnait personne et encore moins ses proches. Les larmes avaient pour le moment arrêtées de couler. Ses joues la brûlait. Face ç un nouveau tournis, elle posa ses deux mains sur le dos de son fauteuil pour ne pas tomber. Une encre qui lui permettait d'être concentrée.

« Parce que, pour la première fois de ma vie, j'ai goûté au bonheur et au plaisir. C'est de toi que je suis tombée amoureuse. » Avoua Freydis, toujours la gorge nouée. « Mais aussi parce que tu me rend plus forte. Plus heureuse. Ta présence m'empêche de vivre à nouveau dans la peur de moi-même. Je frémis lorsque tu poses ton regard sur moi et je suis prise d'une grande euphorie quand tu m'appelles. »

Le jeune loup des neiges remplissait le vide en elle, mais qui, quand il part, laisse un énorme trou béant et dont la profondeur n'avait d'égal que les abysses de l'océan. Elle marqua une pause, toujours aussi tremblante et nauséeuse. Son état sûrement causé par une indigestion ou bien par le stress qu'elle éprouvait. Freydis fronça légèrement les sourcils face à ce que disait le fils de Ned Stark.

« Jamais je ne t'ai menti, Robb. Et je te connais assez pour savoir que tu n'es pas comme cela. » Assura Freydis. « Mes sentiments sont vrais. Ils sont sincères. »

La sauvageonne aimerait tant savoir manier la grâce du langage, juste pour lui dire intensivement et remarquablement à quel point elle pouvait l'aimer. Il lui avait fallu, certes, un sacré bout de temps pour comprendre mais elle avait réussi. Réussi à comprendre à quel point son sourire ne dépendait que du jeune loup.  À comprendre qu'elle avait trouvé la personne qui lui apprenait à rêver et à apprécier chaque étincelles de leurs caresses sans en analyser la tendresse. La louve des glaces eut une nouvelle fois les yeux brillants, mais cette fois-ci parce qu'elle lui ouvrait son âme.

« Comme le digne roi que tu es, tu as su conquérir mon cœur. » Freydis se sentit à nouveau écrasée par le poids de la culpabilité. « Je serais tienne jusqu'à son dernier battement, Robb. Je sais que je ne suis pas digne de ton amour. Tu mérites tellement mieux qu'une sauvageonne sans nom de famille ni titres. Ainsi... Si tu ne souhaites plus de moi, je saurais l'accepter et je ne t'en voudrais pas. »

Se sentant une nouvelle fois étourdie, la main de la jeune-femme s'agrippa au dossier de la chaise, qu'elle avait fini par lâcher lorsque la pièce ne tournait plus.

« Je t'aime, ne l'oubli jamais s'il te plais... C'est tout ce que je te demandes. »


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(#) Mar 23 Juil 2019 - 1:08
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Un océan de ténèbres s’abattait de plus en plus sur moi alors que je regardais la sauvageonne qui m’avait tant fait espérer un avenir meilleur et plus lumineux.  Elle était là, devant moi, mais terriblement loin en même temps. Si je tendais la main, je pouvais caresser son visage, mais j’étais prêt à parier qu’elle reculerait aussi vite. Lorsque j’avais dévoilé la nature des sentiments interdits que j’entretenais pour elle depuis des semaines, je ne m’étais pas donné le droit d’espérer qu’elle éprouve la même chose pour moi en retour et pourtant…j’avais espéré. En fait, j’avais fait plus qu’espéré puisque je m’étais esquinter à trouver une solution pour briser mes fiançailles avec les Frey sans briser notre alliance avec les jumeaux. ‘‘Pauvre Robb, tu as été idiot de croire qu’elle t’aurait choisi parmi tous les hommes valeureux du campement’’ me susurra narquoisement une petite voix dans ma tête alors que je reculais lentement, incapable de comprendre ce qu’elle me disait. Je voyais qu’elle était mal, qu’elle souffrait terriblement et mon corps ne cessait de m’ordonner d’aller la prendre dans mes bras pour la bercer et la protéger de ce mal qui la rongeait, mais mon cœur était entré en mode survie et tentait à tout prix de me protéger.


Comment le silence peut-il être aussi assourdissant? Je voulais maintenant fuir cette présence que j’avais tant espéré ces derniers jours, je voulais fuir ce campement et oublié que j’étais le roi …une seconde, seulement pour une seconde.  Était-ce moi qu’elle quittait ou le roi en moi ? En même temps, comment pouvais-je lui en vouloir d’avoir succombé à un homme comme Rodrik Mormont? Droit, fier, loyal; tout chez lui était si hurlant de véracité que je ne pouvais pas réellement lui en vouloir…que je ne pouvais lui en vouloir… Les larmes qui dévalaient maintenant sur le visage de Freydis m’écorchèrent comme si elles étaient faites de vitriole brûlants et qu’elles glissaient directement sur mon cœur, le rongeant jusqu’à son noyau vital.  Fermant les yeux lorsqu’elle me supplia de ne pas l’abandonner, j’ai senti tout mon corps se tendre. « Tu m’as abandonné la première lorsque tu as choisi Rodrik sans me dire que je me faisais de faux espoir » Dis-je doucement, incapable de la quitter du regard, malgré le fait que je m’éloignais de plus en plus d’elle. « Je ne méritais pas un mot de ta part, un simple mot pour me dire que je ne t’intéressais pas autant que je t’aimais moi? Je pensais que j’avais été clair lorsque je t’ai dit que j’accepterais toute réponse de toi…alors pourquoi? » Continuais-je tristement sans comprendre, avant même qu’elle prononce clairement le nom de son choix final.


Les griffes glaciales des marcheurs blancs des contes que me racontait ma Septa autrefois me lacérèrent le cœur alors que je tentais de trouver le courage en moi de lui dire au revoir. Après tout, si elle avait été rejoindre Rodrik après avoir passé ces instants tendres avec moi, c’était qu’elle ne m’aimait pas autant que moi…si? Pourquoi étais-je incapable de quitter cette satanée tente? J’étais à deux doigts de finalement trouvé le courage de la quitter lorsqu’elle affirma m’avoir choisi moi plutôt que l’homme parfait qu’était mon fidèle ami et chevalier Mormont. Pourquoi m’avoir dit toute ces choses si c’était réellement moi qu’elle voulait? Perdu, je l’ai regardé s’accrocher à sa chaise alors qu’elle continuait de parler, disant tant de choses que je n’aurais jamais pensé m’être destiné. Passant une main fatiguée sur mon visage alors que mes pas me rapprochait de nouveau lentement d’elle, j’ai été incapable de cacher le soupire désespéré. Pour moi, cette relation avait été simple depuis le tout début : je l’aimais de tout mon cœur et j’avais peur de me faire encore de fausses idées.


« Je t’aime Freydis, je te l’ai déjà dit. J’aime la manière dont tu aborde la vie, j’aime la façon que tu as de voir le bon chez chacun de nous…j’aime le sourire que tu as lorsque tu prononces mon nom et cet éclat qui brille dans ton regard lorsque tu t’embrase. Lorsque tu t’es présentée devant moi la première fois, je t’avoue avoir été hypnotisé par ta beauté et tes origines tout en restant méfiant. Au fil des semaines de la campagne, j’ai découvert une jeune femme exceptionnelle, douce, affectueuse, féroce et ma méfiance s’est lentement transformé en quelque chose de plus indescriptible et effrayant » Dis-je lentement sans la quitter du regard, voulant qu’elle comprenne l’ampleur de ce que je ressentais pour elle. En ce moment, elle disait m’aimer, mais je ne voulais pas qu’elle déchante face aux nombreux obstacles qui croiseraient certainement notre route. « Effrayant parce que je sais que je n’ai pas le droit de t’aimer, indescriptible parce que j’ai reconnu mon âme en toi dès l’instant où j’ai appris à te connaitre. Il est égoïste de ma part d’espérer que tu me choisisses alors que ta vie serait beaucoup plus simple et douce avec Rodrik, mais je ne pense pas être capable de te laisser partir loin de moi maintenant…même si j’ai terriblement mal en ce moment » Avouais-je doucement, la voix étranglée par les émotions contradictoire qui agitait mon être.


Oui, j’ai mal…parce qu’elle avait choisi de se laisser à la passion qu’avait éveillé Rodrik en elle quelques jours seulement après m’avoir offert la plus belle des nuits, mais je l’aimais désespérément, comme un fou. Je l’aimais comme on aimait le soleil; infiniment et sans limite. J’avais mal, mais je souffrais encore plus de la voir si fragile, elle la féroce guerrière indomptable. « Tu m’as caché la vérité, c’est comme un mensonge » Fis-je tristement remarquer lorsqu’elle affirma ne pas m’avoir menti. Elle pouvait se voiler la face, chercher des excuses, elle savait aussi bien que moi qu’elle n’avait pas été totalement transparente, même si c’était par peur ou par désertion. Au final, c’était le fait qu’elle ait choisi de ne pas être totalement honnête qui me blessait plus que les moments qu’elle avait passé avec Rodrik. Je m’étais sentit entier lorsqu’elle m’avait embrassé pour la première fois sous cette même tente…il serait affligeant que ça soit sous cette tente que tout se termine. « Je m’en moque du nom, des titres et de tes origines, Freydis! Est-ce que tu vas vraiment utiliser ces excuses vides de sens nous séparer? » Demandais-je légèrement excédé qu’elle me pense futile au point de la dédaigné pour toutes ces choses qu’elle ne possédait pas. « Ici avec toi, je ne suis plus le roi du Nord, je ne suis plus un Stark ou même un nordien. Je suis seulement un homme qui contemple son futur. Je ne veux pas d’une Frey, d’une Tyrell ou d’une Lannister, je veux celle qui a dérobé mon cœur et la seule qui me fasse rêver. Je pensais que tu le savais » Murmurais-je en m’approchant d’elle un peu plus.


Pourquoi étions-nous capable de seulement nous blesser en ce moment ? Elle m’aimait et je l’aimais, ça devrait être simple pourtant ! Maintenant face à elle, je l’ai doucement attiré à moi pour la serrer contre mon cœur, incapable de la voir aussi fragile. Freydis était un torrent furieux et chaotique, pas un long fleuve tranquille. Cette histoire était en train d’avoir raison sur sa santé et je me refusais de la laisser souffrir plus longtemps. « Tu es la seule femme que j’ai envie d’avoir à mes côtés autant dans l’adversité que dans la victoire. Ton visage est mon âme, mon cœur est tient. Tu es ma douce folie, mon univers, mon bourreau, mais également ma délivrance. Je me meurs pour un regard de ta part depuis des jours et si mon souffle doit mourir sur tes lèvres, qu’il en soit ainsi. Je ne veux pas être ton roi, je veux que tu sois ma reine et mon unique rêve » Dis-je en lui souriant tendrement, osant enfin tendre la main vers elle pour lui caresser la joue. « Qu’est-ce qui se passe? Tu sembles si faible…tu veux que je fasse venir un mestre? Tu as besoin de t’étendre? Tu souhaites manger quelque chose? » M’inquiétais-je en la voyant si changée. Je pouvais admettre que l’angoisse pouvait influencer la santé physique, mais elle semblait à deux doigts de s’effondrer!






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(#) Ven 26 Juil 2019 - 13:29
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Freydis n'accordait déjà aucune importance aux titres ou aux noms alors quand elle sut faire la différence entre deux sentiments forts, cela n'était même pas entré en compte. Lorsqu'il s'agissait d'amour, elle ne se laissait pas séduire par une belle armure. Par une démonstration de force. Ou encore un visage. Ce sentiment puissant qui l'assaillit pour la première fois l'avait dirigé vers Robb pour son âme pure. Pour la bonté de son cœur. Elle aimait tout chez lui. Son sourire. Son regard. Ses cheveux. Sa peau. Tout... Même la maladresse et la timidité dont il faisait preuve en sa présence.

Lorsqu'il mentionna qu'elle avait été la première à l'abandonner en allant voir Rodrik, un pointe glaciale lui traversa le ventre. Comment aurait-il pu voir les choses autrement ? Il ne voyait pas le monde comme un sauvageon. Et elle ne pouvait pas lui en vouloir. Quand on ne sait pas ce que c'est d'aimer une personne au point d'être prêt à tout pour elle, comment aurait-elle réussi à discerner à cet instant que Rodrik était un ami pour qui elle était aussi prête à mourir ? La louve des glaces écoutait attentivement. Elle ne pouvait pas se présumer innocente parce qu'elle n'était plus au delà du Mur. Elle aurait dû comprendre d'elle-même comment les choses fonctionnaient ici bas.

« Je... Je ne voulais pas ça... » Fit-elle de sa voix cassée.

Ne pas mentionner quelque chose, ce n'était pas dire la vérité. La sauvageonne s'en rendait compte à cet instant. Cette sensation qui la broyait de l'intérieur, est-ce qu'elle en mourrait ? Voir le jeune loup des neiges reculer, c'était comme si son souffle s'en allait avec lui. A chaque pas, la douleur se fait plus poignante. La panique se mêlant à tout ce grand bordel qu'était devenu Freydis à cet instant. Elle l'avait blessé alors qu'au fond, son cœur l'avait choisi dès le départ sans quelle ne le sache. Et voilà que les deux loups se faisaient face. Tordus d'une douleur semblable et invisible. Cela demandait tant d'énergie d'affronter tout ce qu'ils ressentaient. Mais cela faisait surtout mal de se rendre compte qu'ils avaient perdu le contrôle, que les instants s'enchaînaient et s'emmêlaient pour former un nœud parfait sans savoir comment le défaire. Lorsque Robb lui fit part de son ignorance sur les origines de la jeune femme, elle fronça légèrement les sourcils. Oui, elle le savait bien. Mais des questions restaient. Que dirait son peuple ? Que dirait sa famille ? Elle était une sauvageonne, une ennemie naturelle. Ses hommes le suivraient-ils encore ? Oui, elle avait choisit Robb. Mais, elle ne voulait pas qu'il puisse avoir des problèmes à cause d'elle.

Robb eut son regard perçant, celui qui parvenait à transpercer le cœur de Freydis. Il eut ses paroles dignes de faire fondre le Mur lui même et ses gestes. Il l'attire tout en douceur. Elle crût l'espace d'un instant être tombée dans l'inconscience. Mais non, il était bien là et la louve des glaces ne manqua pas de s'agripper à lui. Comme s'il était un roc dans une mer agité. Une ancre dans une tempête. Elle écoutait le coeur du jeune loup battre contre son oreille, consolant sa douleur, lui donnant un arrière goût de bonheur. Une pause dans cet état de stress qui la rongeait depuis ces quelques jours. Une bouffée d'oxygène. Ses larmes séchèrent petit à petit car plus rien n'avait d'importance lorsqu'elle était blottie contre lui.

« Je ne connais aucun mot qui soit assez fort pour te dire à quel point ton amour pour moi est réciproque. » Souffla t-elle en relevant le regard vers lui. Freydis posa sa main contre la sienne qui demeurait sur sa joue. « Comment pourrais-je te faire espérer un amour qui est déjà présent ? Tu es mien et je suis tienne. »

Elle tremblait comme une feuille de Barral sous la brise glacée des confins du monde. Mais, elle ne flanche pas, se retenant à son jeune loup.

« Non non, pas de mestres. » Fit Freydis. Jamais elle ne laisserait sa santé aux soins d'un suderon. Seule sa tante avait sa confiance à ce sujet. « Je suis juste un peu malade. Ce n'est rien de grave. Je vais juste... M'asseoir... »


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(#) Lun 29 Juil 2019 - 2:11
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«"Je ne voulais pas"…Cette phrase me poignarda le cœur et me créa une douleur inimaginable qui se répercuta jusqu’au plus profond de mon être.  On pouvait faire beaucoup de chose par accident, mais aimer quelqu’un suffisamment pour se donner à lui? Peut-être avais-je tords, mais c’était tout bonnement impossible. Bien des femmes m’avaient tentés par le passé et plusieurs fois j’ai maudit le code d’honneur que père m’avait inculqué, mais le désir et l’amour était deux sentiments terriblement différents. J’avais désiré Freydis comme à peu près tous les hommes du campement dès qu’elle nous fut présentée par la famille Mormont, mais c’était par amour que j’avais déposé mes mains sur sa peau douce et chaude, l’autre soir sous cette même tente.  Comment ce lieu pouvait être le témoin d’un sentiment aussi fort et explosif que l’amour tout en étant aussi le spectateur du chaos douloureux qui m’envahissait à cet instant précis? Pour cette femme, j’avais brisé une promesse que j’avais fait à une famille fourbe et ce, en échange d’une sincérité sans limite et elle le savait tout aussi bien que moi. Je lui avais confié mon cœur le temps qu’elle choisisse si je valais la peine qu’elle m’aime en retour et pourtant, elle avait choisi d’aller voir un autre homme en sachant que je l’attendais elle. Ne valais-je donc pas la peine d’une simple phrase? Désolé Robb, mais je ne peux t’offrir ce que tu souhaites…était-ce donc si difficile à dire? J’aurais certainement souffert, mais pas autant qu’en ce moment. « Freydis, on ne se donne pas à une autre personne par accident, tu le sais aussi bien que moi. Il faut que tu l’aies voulu et désiré suffisamment pour passer outre le fait de tout ce qu’on s’est dit l’autre jour. Tu es libre de tes choix, libre d’aimer qui tu veux, mais je ne suis pas un vulgaire jouet avec lequel on peut s’amuser sans se soucier de ce qui se passera ensuite! » Rétorquais-je vertement devant sa silhouette tremblante. Oui, je m’éloignais d’elle pour me protéger du mal qui me dévorait. Qu’attendait-elle pour me dire qu’elle avait choisi Rodrik?


« Je t’avais donné mon cœur et mon âme, je t’ai dit tout ce que je ressentais pour toi parce que la sincérité est une valeur qui compte énormément pour moi. Je t’ai demandé de ne pas me faire souffrir » Murmurais-je tristement alors que mon cœur se serrait face à ces derniers mots.   Et pourtant, elle semblait souffrir tout autant que moi à cet instant précis si on se fiait à son visage blême et à ses tremblements. Et Rodrik? L’avait-il prise en sachant qu’elle avait arraché le pucelage du roi? S’était-il amusé d’un tel détail? Son sentiment de conquête avait-il été encore plus satisfait? Non, ce n’était pas le genre de cet homme que j’avais appris à connaitre, apprécier et respecter. Une tempête grognait en moi de sorte que j’étais incapable de resté immobile. Je me doutais bien que la vie et les mœurs de l’autre côté du mur étaient différents, mais je n’avais pas envie d’être compréhensif en cet instant. Avais-je le droit d’être égoïste pour une heure, la prendre par les épaules et lui hurler de me regarder droit dans les yeux pour y lire toute la détresse qu’elle venait de faire naître en moi? Non…non, je ne le ferais pas, parce que ce n’était pas mon genre d’être aussi expressif et hystérique. Comme d’habitude, je garderai cette violence émotionnelle en moi pour me montrer digne, parce que c’était ce qu’elle attendait de moi, tout comme les hommes du campement.  


J’aurais dû prendre le temps de réfléchir lorsqu’elle annonça m’avoir choisi malgré toute cette histoire. Prendre le temps de me demander si j’étais prêt à souffrir de nouveau si elle commettait un autre accident de ce genre, mais j’en avais été incapable. Ma douleur était aveuglante, mais l’amour que je lui portais l’était encore plus. Bien sûr, il me faudrait du temps pour cicatriser la plaie béante qu’elle venait de me causer, mais toutes blessures avaient le pouvoir de guérir si on lui laissait le temps et qu’on la soignait adéquatement. Serrer cette frêle silhouette contre moi m’avait fait un bien fou, même si mon cœur m’élançait cruellement en même temps. La sentir s’agripper à moi après que je lui ai fait ma déclaration me réconforta tout en me détruisant davantage…je ne comprenais plus mon propre corps. Pourquoi père ne m’avait jamais dit que l’amour était aussi enivrant et écrasant ? Les mots qu’elle prononça pour me dire qu’elle m’aimait, qu’elle était aussi mienne que j’étais sien me rassurèrent un peu, bien que je la sentais de plus en plus fragile et fébrile. Était-ce l’angoisse qui retombait qui la faisait trembler à ce point ou la peur de commettre une erreur en me choisissant moi? « Je peux pardonner une fois la déchirure de mon cœur, mais je ne sais pas si j’aurai la force de pardonner de nouveau Freydis. Je te veux toute entière ou pas du tout, je te l’ai déjà dit. Je ne veux pas te partager avec un autre, je n’en ai pas la force ni l’envie. Si tu m’aimes suffisamment pour croire que je peux te combler complètement sans que tu ressentes l’envie d’aller voir ailleurs, je suis prêt à faire de toi ma reine en temps voulu » Dis-je contre elle, conscient que je pouvais la perdre par cette phrase.


Après tout, les sauvageons se tanguait d’être le peuple libre et l’institution du mariage était certainement perçu comme une prison pour eux, mais il était impossible et inimaginable que je vive en union libre. Au-delà de mon titre de roi, c’était une union sacré qui était cher à mon cœur. Deux âmes qui se donnait une à l’autre jusqu’à la fin des temps, qu’est-ce qu’il pouvait y avoir de plus authentique, beau et lumineux? Nous avions encore le temps d’en parler avant d’arriver à ce moment, la guerre n’était certainement pas favorable à un mariage et l’état de Freydis semblait se dégrader de seconde en seconde. Inquiet, ce fut tout naturellement que j’ai proposé les soins de mon Mestre pour la soignée. « Tu es une véritable tête de mule, ma parole » Soupirais-je de découragement avant de la soulever dans mes bras comme si elle était aussi légère qu’une plume. Lentement, je l’ai transporté jusqu’à mon propre lit pour l’y étendre le plus doucement possible afin de ne pas amplifier ses symptômes. Une fois assuré qu’elle était bien installée, je me suis assis sur le rebord du lit à ses côtés et j’ai commencé à caresser ses cheveux avec affection. Je n’aimais pas la voir aussi faible et maladive…Freydis incarnait la joie de vivre, le soleil et la lumière, la voir dans cet état était un sacrilège. « Est-ce que tu te sens mieux maintenant? Tu veux que je te laisse dormir? Personne n’osera venir te déranger ici et je peux même te faire porter à manger puisque tu ne veux pas voir le Mestre » Proposais-je délicatement en glissant une de ses longues mèches argentées derrière son oreille. Je me sentais impuissant face à cette maladie qui la rongeait de l’intérieur, si peu apte à l’aider. « Je me sens tellement inutile de rien pouvoir faire pour t’aider. C’est en partie ma faute ce qui t’arrive; plutôt que d’attendre que tu ailles mieux, je t’ai fait porter le poids de toute ma souffrance comme un égoïste! Tu veux que je parte à la recherche d’un Mormont? Je sais que tu as une confiance aveugle et totale en eux…peut-être pourront-ils t’aider là où je ne le peux pas » Cette affirmation me brisait le cœur, mais c’était vrai. Freydis était une des leurs et ils devaient déjà l’avoir soigné par le passé.





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(#) Jeu 1 Aoû 2019 - 0:17
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Je commence à repenser à Freya. La sœur de ma mère qui a toujours su être présente pour moi. A repenser aux confins du monde. Au véritable Nord. Ai-je vraiment ma place en ces lieux ?  Je n'ai pas ma place dans ce monde. Je devrais peut être m'en aller, retourner derrière le mur. Là bas les conditions sont rudes, mais, les valeurs sont là. Ici, j'ai quelque fois du mal à croire que cela existe encore. Hormis quelques familles, ici, je vois des hommes mais nullement l'humanité. C'est comme si cela était oublié, effacé. Le mot "respect" ne fait plus partit de leur vocabulaire, les insultes ont créés leur nouveau dictionnaire. A chaque fois que je me perd dans cet océan de tentes militaires et que mon regard se pose sur les gens, je ne ne peux que penser que leurs cœurs ne connaissent que la haine, comme s'ils avaient assassinés la paix bien avant de la connaître. La solidarité est complexe à trouver. Ils préfèrent marcher seuls, au risque de tomber sans qu'il n'y est personne pour les relever. Chaque être est mis à l'épreuve, constamment, quotidiennement.

Je vis dans un monde de "foutiste" où seule notre petite personne est censée compter. Mais qui sommes nous pour juger si notre propre survie est plus méritée qu'une autre ? Suis-je dans le bon camps ? Aurais-je dû rester avec mon peuple ?

Je sais que c'est stupide. Qu'ici, je ne risque pas de faire face aux Autres, ni aux Corbeaux. Qu'ici, je connais l'amitié et l'amour. Mais, je ne peux m'empêcher de craquer. Subir les regards, les paroles visant à me blesser. Le manque de confiance. La méfiance. Je sais que je ne peux pas être appréciée de tout le monde et ce n'est pas ce que je cherche. Je souhaite juste que l'on me voit autrement que la Mascotte de la famille Mormont. Bientôt, ce serait la Catin du roi ? Freya m'a enseigné une chose : "Si tu veux que ça change, sois ce changement". Pourtant, j'ai l'impression que de ne faire que du mal avec ceux qui ont étés bons avec moi. Robb... Rodrik... Maege... Lyanna... Après tout, ils paient tous pour mes erreurs. J'ai peur d'être moi-même. J'ai peur de la douleur que j'inflige. J'en ai porté des masques pour m'intégrer, jusqu'ici. Les mots du jeune loup me font aussi mal qu'un coup de poignard. Mais cela prendrait tellement de temps pour lui expliquer mon manque d'expérience dans les ressentis. Non pas qu'il ne méritait pas de savoir, au contraire. Mais là, tout de suite... Je n'ai pas la force d'ouvrir la bouche pour lui expliquer. Je ne veux plus avoir cette douleur en moi. La tête baissée, je me sens stupide.

Sans même le voir venir, je me retrouve dans les bras de Robb. C'est alors qu'il me dépose sur les fourrures réconfortantes de son lit avant de s'asseoir sur le rebord. Non. Comment pourrais-je abandonner cet homme ? Comment pouvais-je seulement y penser ?

Sa main caressant ma joue, son regard plongé dans le mien...  Je l'aime. Et aussi fou que cela puisse paraître, je n'arriverais jamais à le lui dire avec autant de ferveur que je ressens pour lui. Mais, mon cœur en dit long. Mon ventre est chatouillé par une horde de papillons. Mon esprit est relié au sien, et mon cœur n'est habité que par son prénom. Je ne connais pas de mots assez puissants pour lui faire comprendre que ce n'est pas qu'une simple histoire comme une autre malgré mes fautes. Que la durée de ce rêve ne s'arrêtera pas à quelques pauvres jours. Je n'ai pas ce riche vocabulaire pour le dire joliment. Je sens qu'on vis quelque chose de grand. Jamais je ne pourrais abandonner Robb. Pas même pour retrouver l'humanité du peuple libre. Ma main vient saisir la sienne, entremêlant nos doigts, je garde un instant ses phalanges contre mon front. Sa main est aussi chaude que mon sang de sauvageon est froid.

« Non, Robb, tu n'y est pour rien. » Soufflais-je. « C'est uniquement de toi que j'ai besoin... »

Un mince sourire illumine un peu mon visage. En si peu de temps il a prit place dans ma cage thoracique. Il est alors devenu la raison de chacun de mes battements de cœur. Je l'admire pour ce qu'il est et pour ce qu'il me fait ressentir. Mon regard se fait plus doux.

« Viens et serre-moi contre toi. Emprisonne-moi de tes bras... » Lui demandais-je. « S'il te plaît. »


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(#) Dim 18 Aoû 2019 - 14:57
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Je n'avais jamais compris cette propension à vouloir mentir qu’avaient les autres. Que ça soit pour se voiler la face, pour ne pas décevoir ou pour protéger les autres, la vérité finissait toujours par être révélée et on en souffrait encore plus. Changer une vérité dérangeante, la remanier, l’habiller de velours pour la rendre plus acceptable ou même tolérable faisaient peut-être partie des jeux favoris de nos opposant, mais je me plaisais à croire que nous, les gens du Nord, étions différents de ces visages à deux faces. J'avais évidemment remarqué un certain malaise, une frénésie étrange s'emparer de l'âme de certains de mes hommes, certains changeant parfois complètement de personnalité, mais j'avais mis cet étrange tourmente sur la nostalgie créée par notre exil qui s’étirait de jour en jour. Seulement, jamais je n'aurais cru que la jolie Freydis, cette force tranquille, se laisserait contaminer par l'étrange énergie du campement. Non seulement elle semblait de plus en plus mystérieuse et secrète ces derniers temps, mais j'avais mis cette soudaine timidité sur le compte du dévoilement un peu trop sincère de ce que je ressentais pour elle. Pendant de longues heures où l'insomnie avait été ma plus fidèle compagne, j’avais craint qu'elle ne quitte mon armée pour s'éloigner le plus possible de moi tout comme j'avais longuement espéré sa venue dans mon lit….j'étais loin de me douter que sa fuite avait un lien avec le retour au campement de mon ami le plus fidèle et de son compagnon de voyage tout aussi impressionnant que valeureux.


Comment avais-je pu rester aveugle à l'immense complicité qui liait Freydis à Rodrik ? Innocemment, j'avais cru qu'ils étaient complices comme je l’étais avec Sansa ou Arya…mais c'était beaucoup plus poussé que ça. Elle avait choisi de se donner à lui alors que j'attendais désespérément un signe d'elle, qu'il soit positif ou négatif. Je n'étais pas furieux face à son geste puisqu'on ne s’était rien promis, mais j'étais blessé dans mon amour propre. Était-ce immature de l’admettre? Après tout, elle avait tout avouée, s'était excusée et avait même prononcé les mots que je ne pensais jamais entendre de sa part, même si j'avais eu la faiblesse de les espérer de toute mon âme. Je t'aime, je te veux, je suis à toi…Comment pouvais-je rester aussi froid envers elle alors qu'elle semblait sur le point de craquer et de s'effondrer au sol? C’était comme si ma tendre moitié portait le poids des derniers événements sur ses épaules, comme si ce choix difficile qu'elle avait dû faire avait lentement envenimé son âme et empoisonné son sang. Il m’était impossible de rester aussi distant et glacial envers elle alors que nos âmes se réclamaient une l'autre pour enfin aller mieux.


L'amour est doux, merveilleux, chaotique et foudroyant. L'amour est fatal, mais je ne voulais pas être la cause de la souffrance de ma belle louve. La serrer contre mon cœur et constater à qu'elle point elle tremblait me fit l'effet d'une gifle. « Mais que t'ai-je fait, tendre amour? Est-ce moi qui te rend malade au point que tu sembles sur le point de t’effriter entre mes bras? » Lui demandais-je dans un murmure rauque à peine audible tout en tentant de la réchauffer par la force de mon étreinte. La redoutable guerrière semblait aussi fragile que les statuettes de cristal que ma mère adorait contempler. Bien qu’extrêmement féminine, jamais je ne l’avais trouvé frêle au point d’avoir peur de la perdre comme à cet instant et, bien évidemment, elle refusa qu'un mestre l'examine. Pourquoi refuser l'avis d'un expert alors qu’elle était mal en point? Était-ce la honte, la fierté ou la méfiance qui lui faisait refuser les soins adéquats pour la guérir ? Je ne suis pas aussi érudit qu'un mestre et je n’ai certainement pas la prétention de croire que je possédais un quelconque talent se guérisseur, mais étendre Freydis sur un lit confortable me semblait la moindre des choses. Par chance, elle me laissa la déposer permis les fourrures de ma propre paillasse et ce fut avec une peur sourde de la perdre que je ne suis assis à ses côtés, lui proposant à manger et à boire pour tenter de lui redonner un peu de force.


« Alors, je resterai à tes côtés le temps que tu ailles mieux » Lui assurais-je doucement alors qu’elle refusait également que je fasse prévenir les Mormont de son état inquiétant. Comment sa peau pouvait-elle être aussi froide? Était-ce normal? Par les Sept, on aurait dit que toute la chaleur du monde avait fui son corps pendant notre conversation! « Vent-Gris! » Hélais-je d’une voix plus forte en retirant ma cape lentement. Elle venait tout juste de me demander de la rejoindre pour la serrer dans mes bras et je ne pouvais lui refuser cette demande; elle semblait en avoir bien besoin, tout comme moi. La gigantesque tête poilue de mon fidèle compagnon se glissa dans l’interstice de la tente et nos regards se rencontrèrent instantanément. Comme à toutes les fois, j’ai senti une partie de moi fusionner avec l’esprit de cet animal trop intelligent pour être normal et j’ai simplement dit : « Ne laisse personne entrer, mon vieil ami ». Mon ami canin sauvage inclina doucement la tête et ressorti aussi vite qu’il était venu alors que je me glissais dans le lit, aux côtés de la femme qui avait tant bousculé ma vie ces derniers temps.


Lui faisant face, je l’ai doucement saisit par ses épaules menues et je l’ai attiré à moi afin qu’elle se retrouve blottie confortablement contre mon torse, là où je pouvais sentir son souffle danser contre ma peau. « Ne me fait plus jamais une telle peur, s’il te plait » Lui demandais-je en déposant un baiser au sommet de son crâne. J’ai fermé mes yeux quelques instants pour tenter de rassembler mes pensées en une suite cohérente et j’ai continué sur le même ton : « Je peux me battre contre des ennemis, rester éveiller jour et nuit pour veiller sur toi si tu es malade, tenir ta main lorsque tu te sens sur le point de t’effondrer, te soutenir et t’aimer jusqu’à la fin de nos jours…mais ne me demande pas de te regarder mourir parce que tu n’as pas confiance en mes mestres. » Il était difficile de parler à cœur ouvert de la sorte et peut-être n’avait-elle rien de grave en ce moment, mais il était beaucoup trop utopiste de croire qu’elle ne serait jamais foudroyée par la maladie, surtout en campagne militaire. Je pouvais affronter bien des périls pour elle, affronter la mort sans baisser le regard, mais j’étais impuissant face à ce type d’ennemi invisible et aussi insaisissable que la fumée. Resserrant un peu plus mon étreinte, j’ai déposé mes lèvres contre les siennes pour lui dérober un baiser empli de promesse alors que l’une de mes mains se perdait dans sa magnifique chevelure. « Je peux mourir dans cent ans ou même demain, mais je me battrai jusqu’à la fin pour rester à tes côtés…fais-en de même, s’il te plait » Suppliais-je d’une voix tendre en espérant lui faire changer d’avis à propos de mes érudits.  






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(#) Mer 2 Oct 2019 - 23:27
Margaery Baratheon

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@freydis louve-argent et par ici, stp ?
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(#) Dim 10 Nov 2019 - 20:33
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