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La machination des traîtres | Ramsay Snow et Tysane Bracken

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(#) Ven 16 Aoû 2019 - 2:06
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L’attelage de Tysane avait fait halte aux abois du campement militaire des Stark depuis environ trois jours. Généreux, ils avaient apportés des vivres et des nouvelles du reste du Conflans et quelques cadeaux de la forteresse d’Haye-Pierre pour ses sérénissimes. Le convoi se rendait aux Jumeaux pour quelque célébration familiale, c’était l’occasion de marquer un arrêt dans leur périple. La rencontre n’avait rien d’hasardeux. Tysane avait ordonné un détour sur sa route pour ces quelques nuits spartiates. Personne ne s’en était interrogé pour autant, considérant sûrement que c’était là une normale courtoisie indigne d’intérêt.

Le camp de guerre était boueux et humide. Un vent terrible meurtrissait les visages. Au matin, une brume épaisse empêchait de distinguer la toile de son voisin. Les soldats du Nord étaient habitués à des conditions plus extrêmes et ils ne semblaient pas souffrir autant que Tysane, alors qu’elle avait grandi ici-même, dans ces plaines et ces marécages répugnants. Tysane aurait souhaité arriver au plus vite derrières les gros murs des Jumeaux mais elle devait rester encore un peu.

Pour se montrer reconnaissante elle s’adonna à quelques activités du camp. Tysane savait qu’en temps que petite fille d’un sympathique allié, elle était la bienvenue mais comme tout un chacun elle devait payer son séjour parmi l’armée des Stark. Pareille à ses pairs de la Maison Frey, Tysane savait parfaitement se montrer affable et chaleureuse. Ainsi, elle aidait à porter de l’eau par ici, surveillait la soupe par là, emmaillottait du bois pour le feu ou soignait une égratignure comme le faisait les autres femmes du camps. Elle réservait le plus sirupeux de son miel pour ses rencontres avec les membres de la famille Stark dont les Brackens était aussi les fidèles serviteurs.  

Avant de quitter sa demeure conjugale, à plusieurs jours de voyage du campement, Tysane avait brisé le sceau d’une lettre de son père, Lothar Frey. Alors que son mariage avec le Bâtard Bracken avait été célébré quelques semaines plus tôt, Lothar ne s’ennuyait pas à prendre des nouvelles de sa fille aînée mais venait lui confier une nouvelle mission. Tysane était perturbée. Cette lettre était à nouveau une entorse à la sensation de déjà-vu qu’était devenu le monde depuis quelques temps.  

Parle au Bâtard de Bolton
Comme au fils d’un ami


Tysane ne se souvenait pas que Lord Roose avait un fils bâtard. En revanche elle savait parfaitement qu’il était, avec son père Lothar, le futur maître d’oeuvre d’une orchestration géniale sur le point de rebattre les cartes du pouvoir de façon radicale. Le grand, le beau projet, la signature de sa Maison, la belle œuvre sans laquelle jamais elle ne parviendrait à s’extirper de ces terres pour devenir la courtisane désirable qu’elle devait devenir.

Pendant ces quelques jours, elle fut donc attentive à celui qui s’appelait Ramsay.
Il n’était justement pas difficile à repérer car il était vraisemblablement peu apprécié. Il s’était même retrouvé au coeur d’un conflit qui avait frôlé la catastrophe le jour de l’arrivée de Tysane. Prudente, elle avait feint d’être idiote pour s’informer un peu. Auprès d’une autre femme, pendant qu’elle recousait une bannière, elle avait bêtement demandé qui était le bellâtre avec les belles bouclettes qui revenait du bois. Il n’en fallut pas davantage pour qu’elle comprenne que le môme n’était pas la recrue favorite des troupes.

Le soir tombait. L’heure était à avaler un bol de soupe brûlant. A la nuit tombée, Tysane préférait rester courageusement cloîtrée dans sa tente. Les hommes se réchauffaient en buvant, ce qui était bien naturel, leurs rires gras devaient d’ailleurs aider à éloigner les loups, mais Tysane sentait qu’elle aurait été donc d’un peu trop bonne compagnie à ce stade. Le ciel prenait des couleurs orangées.
Comme la fraîcheur remontait, elle portait une cape liserée de fourrure de castor par dessus sa robe verte, la taille enlacée d’une ceinture luxueuse. Malgré l’aspect rudimentaire de la peau animale, Tysane avait les mains serti de deux bagues en or et ses cheveux étaient tressés avec assez de soin.

Alors qu’elle s’apprêtait à s’éclipser pour s’enfermer toute la nuit, elle l’aperçu et hésita. Il mangeait, isolé, légèrement à l’écart. Tysane réfléchit. Peut-être était-ce une occasion. Il lui inspirait un peu de méfiance avec tout ce qu’elle avait entendu mais il n’avait pas l’air de mordre. Inspirée, elle se sait alors d’une coupe abandonnée et la remplit de vin. Il y avait toujours des tonneaux de vin. En boire était souvent plus sain que de boire de l’eau.

Tysane s’avança vers lui, la coupe pleine à la main, et lui tendit.

« Vin, Ramsay Snow ? »

Elle sourit avec retenue, les yeux timides. Avec les hommes, elle savait s'efforcer d'avoir l'air vertueuse.

« Je suis Tysane Bracken...mon père est Lothar Frey. Pourquoi le fils de Lord Bolton ne festoie pas parmi les autres guerriers ? »
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(#) Dim 25 Aoû 2019 - 16:43
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La machination des traitres

Ramsay SnowTysane Braken
Traitre…assassin… parricide…


Ces mots résonnaient autour de moi en écho à chaque instant de la journée, me poursuivant même lorsque j’allais pisser dans les bois. Toujours fait de façon subtile afin que je ne puisse refaire un esclandre comme celui que j’avais causé dans le campement des Mormont, j’avais l’impression de devenir fou. Par chance, ce n’était pas tous les hommes du campement de Robb Stark qui me faisait vivre cet enfer, seulement une poigné d’entre eux en fait, mais ils étaient partout, comme s’ils m’épiaient en permanence. Comment pouvait-on m’accuser de toutes ces choses alors que Winterfell appartenait toujours au Stark, que mon père était bel et bien vivant et que je n’avais jamais été fiancé et encore moins marié à Sansa Stark? C’était d’un ridicule! Presque aussi ridicule que la mort que m’avait prédit la garce pré-puberte des ours. Dévoré par mes chiennes, et puis quoi encore? Mon père se fichait bien qu’on choisisse de m’exclure du reste du campement, il disait ne pas avoir le temps d’écouter ces sornettes. Il refusait même d’entendre mes récriminations, me disant de me débrouiller seul, que cette solitude imposée pouvait se révéler bénéfique pour la suite de ses plans. Lui par contre, on le regardait avec déférence, on le craignait parce que ses faits d’armes étaient plus nombreux que les miens. Le fait d’être un bâtard me rendait certainement plus facile à viser qu’un Lord parce que soyons honnête, que valait un bâtard aux yeux de tous?


La haine de ceux qui m’accusait de la perte du Nord m’avait complètement coupé des autres. Ceux qui ignoraient ce qu’on me reprochait refusaient de devenir des parias et m’évitait comme la peste. Ma tente avait même été installée loin de tous, plus profondément dans les bois sous les ordres de mon père. Il disait se moquer des rumeurs, mais me tenait tout de même à l’écart. Connard de paternel, un jour je lui ferais vraiment la peau. Assis sur une vieille souche de bois, un bol de ragout dans mes mains, je regardais d’un air morne et menaçant le campement. Des rires gras et joyeux se faisaient entendre, les chevaux piaffaient parfois lorsqu’une jument en chaleur laissait échapper un hennissement un peu trop sulfureux et le bois des nombreux feux de camps crapahutaient vivement un peu partout. Mes yeux de couleur ciel observaient les silhouettes au loin alors que mon esprit de plus en plus mécontent du traitement qu’on me faisait subir imaginait des morts de plus en plus atroces pour ceux qui croisaient mon regard. Ça allait du simple coup d’épée à travers la gorge à la mutilation membre par membre de tous les organes avant de forcer un pauvre connard à bouffer son propre intestin. Ce dernier châtiment, je le réservais à Karstark…ou à mon père, je n’avais pas encore décidé.


Une violente bourrasque aussi glaciale que mon cœur me fouetta le visage, me sortant de mes sombres pensées. Voyons, j’étais Ramsay Snow!, je ne devais pas m’enfoncer dans ce pitoyable tourbillon dépressif! Je ne laisserais pas ces faquins me rendre minable! Ils voulaient me piquer encore et encore, tester les limites de ma patience et réveiller le monstre qui sommeillait en moi? J’étais plus qu’ouvert à leur montrer jusqu’à quel point je pouvais être imaginatif. Je ne savais pas encore quoi ni comment, mais un jour le Nord en entier allait trembler de terreur en entendant mon nom, j’en faisais le serment sur ma vie. Ce n’était pas parce que je le voulais, c’était le choix qu’on m’imposait…il serait dommage de décevoir les si précieuses attentes de mes compagnons d’armes, n’est-ce pas?


L’obscurité commençait de plus en plus à étendre son long manteau d’encre sur le Conflans lorsque je me suis finalement décidé de ravivé les braises de mon feu de camps en y ajoutant plusieurs morceaux de bois. Regardant les étincelles voler furieusement dans tous les sens tels des lucioles éphémères,  j’ai resserré ma lourde cape de fourrure autour de mon cou, me promettant de quitter le campement dans les prochains jours. Il était hors de question que je combatte aux côtes de ces crétins. Frères d’arme? Je préférais me faire enculer par le loup de Stark plutôt que de considérer ces hommes comme des frères…surtout que les miens (les biologiques) je les avais tués. Mes sombres pensées furent interrompues par l’approche d’une jeune femme blonde qui semblait tenir quelque chose entre ses mains. Il était difficile d’être plus précis vu l’obscurité de plus en plus pesante qui nous entourait. Elle devait sans doute se trompé de chemin puisqu’on avait clairement indiqué au peu de femmes présentes dans le campement de m’éviter et pourtant, c’était mon nom qu’elle prononça. « Merci, sombre inconnue…mais ne vous trompez-vous pas d’interlocuteur? » Demandais-je d’une voix morne en désignant mon maigre campement de la main.


À tous les coups, on l’aura conseillé d’éviter de me rencontrer alors qu’est-ce qu’elle pouvait bien foutre ici? Surtout une noble, si je me fiais à l’éclat que ses bagues en or faisait danser un peu partout autour de nous. « L’une des filles de Frey? Je pensais qu’il avait assez de fils pour éviter d’envoyer ses gamines combattre. J’ignorais qu’il adorait le roi du Nord à ce point » Rétorquais-je avec sarcasme. Tout le monde savait que la seule chose que Frey aimait en dehors de ses propres couilles c’était…justement, il n’y avait rien d’autres. Mes muscles se tendirent à sa remarque sur les autres guerriers. « De toute évidence, vous êtes fraichement arrivée, complètement sourde, particulièrement stupide ou simplement d’une frivolité sans égale pour ignorer pourquoi le bâtard de Fort-Terreur est tenu à l’écart des autres » Fis-je remarquer en levant mon regard vers elle tout en tendant ma main vers la coupe de vin qu’elle tenait. Mon père m’avait toujours dit que les Frey étaient de grands fourbes, alors il m’était inimaginable de croire qu’elle avait croisé mon chemin simplement par hasard.  « Cesse de jouer Frey, qu’est-ce que tu me veux? » Demandais-je de but en blanc en braquant son regard glacial dans le sien. Je détestait ceux qui tournaient autour du pot.



Codage par Libella sur Graphiorum
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(#) Lun 26 Aoû 2019 - 11:37
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Lorsqu’elle était enfant, il arrivait à Tysane de se cacher dans l’étable pour pleurer. Les raisons étaient variables mais quoi qu’il arrive, dès qu’elle entendait quelqu’un s’approcher, elle était persuadée qu’on venait se moquer d’elle. Bien-sûr, c’était souvent le cas car cette Maison semblait dépourvue d’affection pour ses enfants. Ce soir là, ce petit air courroucé de petite fille, d’oisillon vexé d’être tombé du nid, il lui semblait qu’il y en avait peut-être une ombre sur le visage de Ramsay Snow. Le bâtard n’était pas dans son assiette.
Habituée à être insultée par les hommes de son entourage, Tysane ne parut pas offensée par les réflexions passives-agressives de ce pauvre garçon. Elle eut même une sorte de sourire pincé pour encourager sa pointe d’humour quant à la supposition qu’elle pourrait être un chevalier en jupon. Toujours encourager un homme dans ses tentatives d’intelligence.  
Toutefois, quand il changea brusquement d’attitude, il lui fit peur et elle baissa la tête.

-Ce n’est pas mes affaires, je suis sotte. Je vous prie de m’excuser, Sire. Ce-disant elle essuya la rasade de vin qu’il avait, dans sa délicatesse, renversé sur sa robe en lui arrachant la coupe des mains. Je ne voulais pas être inconvenante…

En réalité elle savait que, puisque c’était Bolton, il allait prendre part à la machination dont certains avaient l’air imperceptiblement de se douter. D’après la rumeur qui lui était parvenue, il était un peu dément mais qui ne l’était pas chez les guerriers du Nord, à ce stade ? Les Bolton avaient déjà la réputation d’être plutôt cruels.
Comme lui, les on-dit du campement la prenait terriblement au ventre et elle priait pour que personne ne la soupçonne de penser une seule seconde de sa minable vie à trahir le bon roi Robb.

Tysane évitait pudiquement de le regarder dans les yeux. Ramsay Snow avait un regard glacé, très direct, un peu effrayant, pas facile à soutenir. Elle aurait bien aimé un verre de vin avant de venir le rencontrer, elle aussi. Dans cette situation, elle n’était pas confortable du tout.
Elle prenait cet air de fille de bonne famille absolument dégueulasse qui lui permettait d’avoir l’air si inoffensive, si délicate, si incapable de faire le moindre mal.

-C’est bien à vous que je dois parler… Mon père m’a chargé de… vous remettre un message… à vous et pour votre père.

En parlant, elle baissait un peu la voix pour basculer sur le ton du secret.
Elle se tut un instant parce que cette horreur de loup géant passait à côté d’eux et une expression de dégoût profond passa sur son visage. Quand il disparu entre les tentes, elle regarda un peu autour d’eux comme pour s’assurer que personne ne les regardait.

-L’on commence à douter de la fidélité de la Maison Frey et...(elle n’ajouta pas « de la vôtre aussi » mais il allait comprendre tout seul, assurément. Par expérience.) ...je crois que nos parents ont commencé depuis quelques mois à négocier une sorte d’alliance au cas où...-elle chuchota ces derniers mots - ...les choses tourneraient mal.

C’était sa manière la plus délicate d’éviter le sujet d’une vengeance collective qu’il serait un peu brutal d’exposer tout d’un coup, surtout à quelqu’un qui portait déjà l’opprobre des soupçons de ses contemporains.
Elle le regarda brièvement dans les yeux pour s’assurer qu’il comprenait, espérant qu’il n’allait pas lui sauter à la gorge pour ces sous-entendus. Puis son regard retourna dans le feu.
Dans un geste assez rapide, elle sortit un bout de parchemin plié de son étole et lui tendit, surveillant à nouveau l’horizon. S’il le dépliait, il pourrait lire les quelques mots de Lothar, approuvant l’idée qui avait peut être émergé de Roose Bolton, d’utiliser Tysane et Ramsay pour faire passer discrètement des informations entre les deux Lords. Il ne fallait surtout rien écrire, agir comme deux innocents jeunes gens qui se rencontrent, et à la fin il ordonnait à Tysane de bien brûler cette lettre quand elle aurait servie.

Rarement elle avait été si mal à l'aise depuis son "éveil".
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(#) Mer 2 Oct 2019 - 23:29
Margaery Baratheon

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La machination des traîtres | Ramsay Snow et Tysane Bracken Exok

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@ramsay snow souhaites tu poursuivre ce rp ?
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(#) Mar 3 Déc 2019 - 21:22
La Corneille
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