Notre trailer
Nos membres du mois
Le forum est FERME, merci de votre compréhension. ♥️
Le deal à ne pas rater :
Jeux, jouets et Lego : le deuxième à -50% (large sélection)
Voir le deal

(#) Lun 1 Juil 2019 - 23:10
Invité
avatar








SHE LIKES YOU
FEATURING GWEN EIRA





C'est l'après-midi. Pour une fois, le temps est beau, le soleil brille et l'air n'est pas trop glacial. Mon esprit ne cesse de me faire souffrir. Hantée par un amour envers deux hommes. Je dois choisir. Choisir au plus vite avant que tout ne soit gâché avec un l'un comme avec l'autre. Je n'ai pas réussi à bien dormir cette nuit. Après avoir longuement été de surveillance pour les prisonniers, j'ai survolé le campement du jeune loup à travers les yeux de Sky. Ma chouette. Mon don de change-peau devient de plus en plus simple à contrôler chaque jour. Et au moins, cela me remonte un peu le moral. Maintenant que je n'ai plus rien à faire, je commence à me diriger vers les écuries improvisées. J'aime aller voir ma jument, Styx. Sa présence m'apaise et me change les idées.

Ma chevelure blonde argentée coiffée sur le côté de la grande cicatrice qui traverse ma mâchoire et l'oreille, vêtue le plus simplement du monde. Tunique et pantalon serré. Une cape noire aux reflets bleus sur les épaules, je traverse le camp en ignorant certains mauvais regards. Une fois arrivée devant les stalles, je remarque une jeune-femme qui s'occupe de Styx. Je l'observe un petit moment puis esquisse un sourire en m'approchant.

« Elle t'aime bien. » Fis-je remarquée avec une voix douce et un regard bienveillant.


copyright nymerion
Revenir en haut Aller en bas
(#) Dim 21 Juil 2019 - 14:07
Invité
avatar

Par on ne sait quel miracle, Gwen et son inconscience avaient survécu assez longtemps pour voir le Conflans et le campement militaire du Roi du Nord. Le jeu n’en valait peut-être pas la chandelle quand la terre promise n’était en réalité qu’un vaste alignement de tentes et autres infrastructures militaires qui dépassaient complètement la jeune femme. Elle s’était faite extrêmement discrète depuis son arrivée, principalement planquée dans les écuries de fortune où elle espérait croiser le moins possible certains visages (comme à tout hasard celui de Ramsay Snow). Elle n’avait pas vraiment réfléchi, au moment où elle avait décidé de suivre Theon et Rodrik Mormont, à ce qu’elle allait faire une fois le but atteint. Son père avait bien sûr été en-chan-té de la revoir après autant de temps et avait à peine cligné des yeux à l’annonce de la mort de sa femme. Après cette émouvante réunion, Gwen avait eu tôt fait de reprendre sa routine au milieu des chevaux comme elle l’avait toujours fait à Winterfell. Différent paysage, même calvaire.

Perdue dans ses pensées qu’elle était, la voix qui s’adressa à elle la fit sursauter malgré ses inflexions peu menaçantes. Sentant la jument dont elle s’occupait se tendre au mouvement brusque, elle s’empressa de flatter son flanc pour la rassurer. La nouvelle venue était très belle. Parée de ses atours de guerrières, elle était impressionnante et Gwen avait tout à coup bien plus conscience de sa carrure frêle et de sa crasse.

« Les chevaux ont tendance à apprécier ma compagnie plus que les humains ma Lady. Je pense que c’est lié à l’odeur… »

Un petit sourire au coin des lèvres, elle reprit son brossage. En vérité, personne ici ne pouvait vraiment s’octroyer le luxe d’un véritable bain, et pour un brin de toilette, il n’y avait pas vraiment d’autre solution qu’un petit plongeon dans la rivière. Rares étaient qui sentaient encore la rose quand ce n’était plus vraiment la première préoccupation (à part peut-être pour le Roi, impossible qu’une chevelure si luxuriante ne réclame pas un minimum d’entretien).

« Je peux vous laisser seule si vous le souhaitez ? »


La jeune femme n’était certainement pas venue là pour le plaisir de sa compagnie et Gwen ne voyait pas d’autre raison que le besoin de calme.
Revenir en haut Aller en bas
(#) Jeu 25 Juil 2019 - 22:45
Invité
avatar








SHE LIKES YOU
FEATURING GWEN EIRA





Styx était le premier cheval que la sauvageonne montait et qui était véritablement à elle depuis son arrivée à Westeros. Elle avait appris à monter sur l'Île-Aux-Ours, bien qu'elle avait eu l'habitude avec les poneys de derrière le Mur. La robe d'un blanc immaculé comme la neige du confins du monde, sa crinière argentée correspondait bien à sa propriétaire. C'était une jument douce, nerveuse, mais docile. Elle était le second animal - après la chouette Skaï - avec qui Freydis avait crée un lien. Pensant qu'il était important de connaître une monture avant de prétendre s'y asseoir. Bien sûr, elle aurait préféré apprendre à connaître la jument avec le temps, mais du temps, elle en avait eu peu... Freydis tiqua lorsque la jeune femme la vouvoya tout en l'appelant "Lady". Elle en frissonna de dégoût, mais se contenta de poser sur son interlocutrice un regard bienveillant.

« Appelle-moi Freydis. Ne t'embarrasses pas avec la politesse. Je ne suis pas une noble. » Déclara t-elle en esquissant un sourire amusé.

Elle-même ne tutoyait personne. Pas même le jeune loup. Seule Lyanna avait ce "privilège" et encore. La louve des glaces fit quelques pas en direction de la jeune femme afin de pouvoir se placer devant la tête de Styx. Sa main se leva pour lui flatter le front avec habitude.

« Quant à l'odeur, que tu sois parfumé ou non, ils s'en moquent bien. Les animaux sont des êtres tellement purs. Dénués de fourberie et de méchanceté. Qui que tu sois, il te voit tel que tu es. Sans tes atours... » Fit la louve des glaces, pensive. « Je suis aussi du genre à être plus proche des bêtes que des humains. »

Le fait que la jeune femme soit présente ne la dérangeait absolument pas. Pour une fois qu'elle rencontrait une autre personne du sexe féminin, ça changeait.

« Non, tu peux rester, à moins que ma présence ne te gêne. » Sourit Freydis. « Ca fait du bien de voir qu'il y a une autre fille dans ce campement. Hormis Lyanna et Maege Mormont. »


copyright nymerion
Revenir en haut Aller en bas
(#) Dim 8 Sep 2019 - 23:01
Invité
avatar

C’était bien la première fois qu’on reprochait à Gwen un abus de politesse. On avait plutôt tendance à froncer les sourcils face à son phrasé incorrect ou à lâcher un hoquet outré devant un titre mal utilisé. C’était sa sœur qui avait toujours eut une maîtrise parfaite de l’étiquette, qui savait exactement comment se courber face à son interlocuteur et rendre irréprochable sa diction. Stupide était le sort de lui avoir préféré son empotée d’aînée. Mais qu’Azelma de là où elle se trouvait lui pardonne, la confusion était facile cette fois quand son interlocutrice avait le port de tête confiant de la noblesse. Et puis ses atours aussi étaient trompeurs. Pour Gwen, il n’y avait qu’une lady pour tresser (ou faire tresser) ses cheveux de manière si complexe ou pour s’offrir la chaleur de pareilles fourrures. Elle s’empressa malgré tout de hocher la tête pour ne pas vexer l’impressionnante jeune femme.

Elle lui parlait avec beaucoup de douceur alors qu’elle philosophait sur le bon fond que ne partageaient pas humains et animaux. Gwen avait appris à associer ce ton à de la pitié (« Oh, regarde cette pauvre petite souillon, quelle tristesse que de ne pas pouvoir se faire un brin de toilette pour se trouver un mari… Si nous allions nous adresser à elle comme à un chat sauvage et lui offrir un peigne à coincer dans ses épaisseurs, nul doute que nous serons perçus comme des gens d’une extrême générosité… »). Les gens ne semblaient pas avoir conscience parfois d’à quel point leur sollicitude pouvait être dégradante (ou peut-être que si, et dans ce cas étaient-ils encore plus des trous du cul). La bâtarde de Winterfell par exemple, était toujours la première, par ses gestes de grande dame qui a oublié d’où elle vient, à écraser de sa prétendue générosité les quelques petites gens moins bien lotis qu’elle par la roue de la fortune (« Oh Gwen, ce n’est pas si compliqué d’apprendre à lire, tu verras… » Sûrement, quand on a le temps pétasse.). Elle espérait sincèrement que Freydis, puisque c’est ainsi qu’elle avait dit s’appeler, n’était pas du même moule. Ce n’était pas la première fois qu’elle entendait ce prénom cependant, les rumeurs allant bon train dans le campement concernant les relations de la jeune femme avec Son Altesse du royaume du Nord (qui l’eut cru, mais des soldats ennuyés par une trop grande période de sédentarité devenaient plus avides de ragots que des jeunes filles en fleur). Gwen trouvait plutôt amusante l’idée que le si sage Robb Stark décide soudainement de s’amouracher d’une créature aux longues jambes en des temps si troublés.

« Je m’appelle Gwen ma… Freydis, se reprit-elle à temps. Gwen Eira. Sans doute était-ce parce qu’elle était intimidée, mais elle se sentait obligée de déballer tout son parcours. Je suis venue de Winterfell en même temps que Lord Mormont et Lord Greyjoy… Et le bâtard terrible de Fort-Terreur, mais ça rien que d’y penser couvrait son corps d’un désagréable frisson. Peut-être était-ce pour cela que vous… Que tu n’avais pas remarqué ma féminine présence… »

Elle-même n’était pas mécontente de trouver un visage de femme parmi tous ces soldats qui rassemblaient parfois toutes les pires qualités des hommes du Nord, fonceurs, brusques et souvent peu élégants dans leurs conversations. Si Gwen y était habituée et faisait très bien avec cette familiarité, les douces inflexions de Freydis restaient un changement agréable.

« Oh non, c’est agréable d’avoir un peu de compagnie. Je ne vois pas grand monde d’autres que les chevaux depuis que je suis ici. »

Elle s’écarta un peu de Styx pour laisser un peu plus d’intimité à la cavalière et à sa monture, tournant ses attentions vers un autre animal.
Revenir en haut Aller en bas
(#) Dim 10 Nov 2019 - 20:35
Invité
avatar

sujet archivé, départ d'un membre
Revenir en haut Aller en bas
(#)
Contenu sponsorisé

Revenir en haut Aller en bas
Page 1 sur 1

Sauter vers :
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
First and Last Winter :: Les bouffons de la cour :: Rp Abandonné-