Second jour à Vaes Dothrak, j'évite de me faire remarquer par le Dosh Khaleen. Mon étalon noir portant des peintures rouges m'emmène non loin de la cité de mon peuple. Dans un marché, plus précisément. Je descend gracieusement de on dos, puis saisit la bride pour le guider vers les stalles. Grâce aux pillages, j'ai de quoi dépenser. Je passe devant plusieurs échoppes tenues par des membres de toute la carte. Il y a même des gens de l'autre continent. Je m'arrête devant un forgeron que je commence à bien connaître. C'est un Volantin qui manie le brasier de sa forge aussi bien qu'il s'occupe des armes. Je lui achète deux dagues en arc de cercle puis lui demande d'aiguiser le tout en plus de ma machette. Une fois cela fait, je le salut d'un signe de tête puis m'enfonce plus loin dans le marché.
Soudain, j'entends une voix féminine hurler. Cela m'intrigue, je me fis à mon ouïe pour trouver la source de ce son. Je repère alors une femme à la crinière dorée. Apparemment, l'homme face à elle lui a dérobé quelque chose. La femme semble vouloir le tuer. Je m'avance et interpelle la Westerosi.
– Nakho*! Fis-je d'une voix ferme. Tu ne crois pas qu'un voleur mérite une punition plus poussée ?
Blood SupremacyLe sang est la seule chose en ce bas monde qui ne ment jamais... Un jour, j'aurai ce pouvoir... Un jour, ce monde connaîtra mon nom... Un jour, les choses changeront pour de bon...
Dominik se trouvait en Essos comme à sa bonne vieille habitude au moins 6 moins dans l’année. Fallait dire que l’endroit était beau ! Et cela lui faisait des vacances commerciales où elle négociait et prenait le temps de trouver la bonne marchandise qu’elle désirait pour son commerce en Westeros.
Aujourd’hui elle se baladait dans une tenue a damner un saint. Enfin le damner peut être pas, mais le tuer sur place, si. Dans sa robe tellement échancrée dans tous les sens du terme… décolleté plongeant à mort, chute de reins mortelle, et le bas de sa robe tellement fendue haut qu’on voyait ses hanches… bref, c’était une belle scandaleuse.
Elle regardait paisiblement un étale de tissus précieux quand un homme tenta de lui voler sa bourse… Erreur ! La demoiselle de la quarantaine n’était vraiment pas une douceur en soi, même si son visage et sa tenue pouvait dire le contraire. Elle l’agrippa comme une furie et se mit à se battre avec lui à coup de poing… oui pas des gifles ou du tirage de cheveux. Elle le mordit même violemment au bras au point de lui arracher un morceau de viande qu’elle cracha à terre.
Toutefois même si elle avait réussi à récupérer sa bourse d’or, même si elle avait un nibard à l’air sous l’oeil lubrique des hommes de la foule, et celui outré des femmes de l’assistance, même si sa robe avait été bien déchirée et qu’on voyait finalement sans doute ses jambes quasiment totalement… en cet instant, elle tenait la lame de l’un de ses poignards sous la gorge du voleur et s’apprêtait à l’égorger quand une voix féminine l’interpela…
Elle allait très mal répondre à cette dernière quand finalement, elle lui propose de ne pas le tuer trop vite…
Tenant toujours le malfrat entre ses griffes, elle l’a scrute.
- hum… Oui ma foi… aurez vous une bonne idée pour faire souffrir ce gros connard qui avait dans la tête que j’étais une proie facile ?
La femme qui lui faisait face était clairement une guerrière et ça lui plaisait énormément. Une femme ! Une belle et vraie femme indépendante et combattante. Ah la la… elle était mignonne à souhait ! Et Dominik ne se cacha pas pour la détailler sans pudeur.
Il paraît qu'à Westeros, comme dans certaines cités libres d'Essos, on coupais une main au voleur. Un concept que je n'ai jamais compris. Un concept stupide en plus de ça. Pourquoi en couper juste une ? Autant couper les deux ! Au moins, la garantie qu'il ne recommence pas est présente ! Je fais quelques pas en direction de la femme à la chevelure dorée.
– Il vous à fait courir... Ce qui vous a dévêtue... Fis-je en replaçant bien sa robe dont la qualité du tissus n'était même pas à douter. En plus de cela, votre sublime robe est déchirée et vos poings abîmés... Ajoutais-je en esquissant un mince sourire à la femme.
Si ce n'était que moi, je l'aurais attaché derrière mon cheval nu comme un vers pendant une longue chevauchée. Jusqu'à ce qu'il meurt de fatigue. Mais était-ce assez sévère aux yeux de la dame de Westeros ? Je regarde le voleur qui a très bien reconnu mon origine et mon statut avec l'étoffe rouge que je porte.
– Pour commencer, je le trainerais derrière moi nu comme un nouveau né afin qu'il perde le peu d'honneur qu'il puisse avoir. La suite ne dépend que de vos envies. Vous pouvez le torturer sur plusieurs jours ou bien une seule fois. Déclarais-je. Qu'aimeriez-vous lui faire, là, tout de suite ?
Blood SupremacyLe sang est la seule chose en ce bas monde qui ne ment jamais... Un jour, j'aurai ce pouvoir... Un jour, ce monde connaîtra mon nom... Un jour, les choses changeront pour de bon...
Dominik était assurément lesbienne… et donc quand une aussi belle femme, lui remettait sa robe en place, tout en lui offrant un beau sourire c’était le paradis ! Mais pire encore, elle su l’atteindre au coeur en lui parlant de sa manière cruelle de voir les choses pour punir l’impudent qui avait tenté de la voler… Elle arbora un grand sourire charmeur et ravageur pour cette dernière. Admirant tant de cruauté et de finesse.
– Votre idée est agréable et très plaisante… suivons là… Après… je dois dire que je n’ai jamais eu l’occasion de pouvoir voir mourir un gros connard, les membres écartés… ce qui me plairait beaucoup… toutefois, votre proposition de le torturer sur plusieurs jours est très tentante également… Me feriez vous l’honneur, d’être à mes côtés pendant ces quelques jours pour lui faire regretter d’être né ? Si oui, ça serait avec joie que je le ferai.
Quoi elle la drague ? Merde ! Quand on a face à soi une aussi belle femme cruelle… On ne la lâche pas aussi facilement merde ! Vous faites chier avec votre pensée rétrograde à la con !
– Acceptez vous ma proposition ? Bien sûr, vous serez nourrit et logé par mes soins sur mon navire personnel. J’ai de la bonne alcool et un vin sucré délicieux à bord.
Elle afficha son plus beau sourire et son regard le plus charmeur avec l’espoir que cette beauté lui dise oui… maintenant espérons que cela soit le cas !
En tant que guerrière Dothrak et de plus, Sang-Coureur, je me devais d'être crainte. Surtout dans un monde où les hommes testaient sans cesse mes limites. Du réveil au coucher, je devais toujours remettre en place un membre du khalasar à sa place. Jusqu'au jour ou je devrais tuer l'un d'eux pour servir d'exemple. Il était donc clair aujourd'hui, que j'avais besoin de défouler cette frustration qui se trouve à la limite de la rage. Les commissures de mes lèvres se retroussent en un nouveau mince sourire.
– Je suis contente de voir une Westerosi avec du caractère. Je m'appelle Naavi. Me présentais-je en saisissant doucement sa main pour y déposer mes lèvres comme le ferait un homme. Surprenant venant de ma part, je m'en doute. Mais, j'ai toujours aimé les belles femmes. Je ne pourrais que rester une nuit, j'ai des devoirs envers mon khalasar. Ajoutais-je.
Le devoir de veiller sur ma Khaleesi qui est bien trop tourmenté par son frère. Mais fort heureusement, Jorah Mormont est a ses côtés avec les Sang-Coureurs de Khal Drogo. Je doute qu'une nuit passée ailleurs ne soit remarquée.
– Avez-vous une monture ? Que l'on puisse attacher ce misérable voleur derrière vous ? Demandais-je. En entendant nos paroles, l'homme tente de s'échapper, mais d'un geste de mon pied, je le fait trébucher. Je sors mon sabre de son fourreau pour le pointer sur le fuyard. Recommence et tu n'auras plus de pieds pour pouvoir marcher. Feulais-je en sa direction.
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