Notre trailer
Nos membres du mois
Le forum est FERME, merci de votre compréhension. ♥️
-23%
Le deal à ne pas rater :
EVGA SuperNOVA 650 G6 – Alimentation PC 100% modulaire 650W, 80+ ...
77.91 € 100.91 €
Voir le deal

forger un esprit aiguisé

 :: Les bouffons de la cour :: Rp Abandonné Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
(#) Mer 17 Oct 2018 - 19:12
Tyrion Lannister

Feuille de personnage
Compétences de base:
Compétences acquises:
Equipements:
Tyrion Lannister
☇ Arrivé(e) sur nos terres : 11/09/2018
☇ Messages : 163
forger un esprit aiguisé  Tyrion12

Dragons : 956


Tyrion et le forgeron

 
Volanthis … Je m'y retrouve pour la première fois et elle n'a pas à rougir de Port-réal niveau crasse et odeurs nauséabondes. Je troc les pavés jonchés de merde de la capitale contre un sol terreux et sableux noircit par la pisse séchée,la bouse et le sang. Peu importe le continent, une ville reste une ville. Voilà des mois que j'avais quitté Pentos aux cotés de Varys fuyant de par l'assassinat orchestré contre mon père. A vrai dire je ne fuis pas vraiment, j'ai perdu tout honneur, toute dignité et je ne ressemble plus maintenant qu'à un pitoyable nain ivre et démunis. J'ai beau respiré encore, je me considère ainsi comme mort, errant sans but, sans nom, sans avenir. Seul, reste cette dernière intrigue pour une soi disant reine des dragons que Varys cherche absolument à me faire rencontrer. Je n'ai rien à perdre, soit je meurs lors de notre voyage, soit je meurs par les sbires envoyés de Westeros, soit je meurs condamné par cette nouvelle reine en herbe. Peu importe, je serais mort en ayant découvert ce nouveau monde, cette culture si différente de la notre et l'esprit en marge d'une grande rencontre, il y a pire comme fin... du moins, elle sera bien meilleur que celle de mon père baignant dans son sang et ses excréments. J'ai enfin pu convaincre l'eunuque de me sortir de notre secrète charriotte étouffante. Jusqu'à présent je n'avais vu, ni parlé à personne hormis ce coquet chauve sans couilles qui me sert de sauve conduit à travers tout Essos. J'ai besoin de converser, d'exprimer mon intellect, et, pour cela, rien ne vaut mieux que les catins.

Je sillonne les petites allées étroites emmitouflé dans mon grand manteau de gueux, mon visage couvert par une bien trop grande capuche malgré ma grosse tête de gnome. Je croise une immensité de gens portant sur leur chair, le malheur et la pauvreté comme emblème . Certains tatoués par une mouche en dessous de l'oeil, les esclaves nettoyeur d'étrons, d'autres arborant une larme symbole des esclaves s'adonnant à la prostitution. Il sont bien mieux organisé que nous pour s'occuper du petit peuple que nous aimons tant torturer à westeros. Mais cela reste d'autant plus archaïque et me dégoûte davantage au fur et à mesure de ma progression dans ce bourbier. Varys n'est pas rassuré et tandis que nous nous retrouvons sur une immense place où se mêlent marchands et autres aboyeurs de toutes sortes, nous sommes séparés par la concentration de foule qui s'intensifie et se déverse tel un fleuve se jetant à la mer. J'ai beau me tourner et me retourner je me retrouve propulser dans cette nasse étouffante mêlant senteur de sueur et urine. Je me décide avant tout de me sortir de là afin de pouvoir ensuite retrouver l'eunuque qui à ce moment même doit en ressentir une seconde castration de m'avoir perdu. Mon nanisme devient à ce moment précis un atout de taille puisque me permettant de me faufiler entre les personnes, je me retrouve après un long combat acharné contre ce courant humain, dans une rue adjacente bien moins utilisée que celle menant à cette maudite place.

Ma capuche me donne terriblement chaud mais je ne peux la retirer. Les espions et cela Varys le sait que très bien, sont partout. Je décide de m'asseoir un moment sur quelques marches se trouvant face à une pittoresque petites habitation afin d'y reprendre mon souffle. Cette chaume n'a rien de d'accueillante. Composée d'une porte en bois rongée par le temps et grande ouverte laissant apercevoir une pénombre et ouïr un bruit métallique régulier devenant stressant qui s'échappe de l'intérieur. Mon regard est ensuite intrigué par cette colonne de fumée qui se déploie du toit et pars se fondre et disparaître dans la clarté rougeoyante de ce soleil de plomb. Bon il me faut trouver un bordel. Mais avant cela, trouvons la seule personne ne pouvant point contester la moindre catin : l'eunuque .



 
Revenir en haut Aller en bas
(#) Ven 19 Oct 2018 - 22:29
Invité
avatar



Prénom Nom & Prénom Nom

 
"Et merde!"

Celui-là je vais me le faire! Si tu fais de la merde tu fais de la merde, mais tu planques pas une mauvaise qualité pareille sous un semblant de truc net! J'savais que j'sentais pas ces lames, mais là, ça s'appelle même plus ne pas les sentir, ça s'appelle avoir des envies de meurtre! Non mais quitte à faire un travail pareil, va donc forger des fers pour les vendeurs d'esclaves, si t'es bon qu'à ça!!

Moi énervé? A peine. Juste que les enfoirés qui trouvent à rendre notre travail critiquable parce qu'un ou deux s'amuse à jouer sur la qualité de leur ouvrage, ça me sort par les yeux. Franchement, je me doutais bien que c'était pas du grand art - même un gosse de trois ans aveugle et incapable de reconnaitre une épée d'un verre à pied s'en serait rendu compte - mais à ce point là, ça me défrise. J'vais même pas prétendre aller les lui planter dans la main pour les tester, j'suis sur qu'elles traverseraient même pas! Et c'est qui qu'on vient voir parce que la "super lame achetée hors de prix ne tranche plus"? Bah c'est bibi! Non mais là... Aucun équilibrage, et à peine un tour de meule que j'ai vu apparaitre le métal de merde sous la couche potable. Faut arrêter à un moment!

Ok, besoin d'air. Après avoir balancé le tout - lames et marteau, quitte à bien faire les choses - dans un coin désert de mon atelier - oui ça se trouve encore... non mais cui là il est réservé pour mes envois coups de nerfs -, je ressors dehors, mon ouïe captant enfin le tumulte de la ville, qui m'était totalement étranger du fond de ma forge. Je marche quelques pas jusqu'à l'abreuvoir le plus proche, m'y rinçant d'abord les mains avant d'y plonger carrément la tête. Ça, ça fait du bien! Me relevant, je passe une main dans mes cheveux pour les ramener en arrière, laissant l'eau couler sous ma tunique sans que cela ne me dérange outre mesure.

C'est là que je le remarque, ce gosse planqué sous une capuche trop grande pour lui. Ce qu'il fiche là? J'ai déjà dit à Wil de pas évoquer ma trop grande générosité à tous les morpions de la cité. J'arrive déjà qu'à peine à me nourrir moi-même avec mes maigres rentrées d'argent, sans compter le mulet à entretenir un minimum, c'est pas pour avoir à nourrir tous les gosses du coin. Sa petite bande se suffit bien à elle-même en terme de piques-assiettes!

"T'es pas d'la bande à Wil, j'me trompe? Reste pas là, les gosses aiment pas qu'on s'installe dans leur coin. C'pour toi que j'dis ça."


 
Revenir en haut Aller en bas
(#) Mer 24 Oct 2018 - 19:32
Tyrion Lannister

Feuille de personnage
Compétences de base:
Compétences acquises:
Equipements:
Tyrion Lannister
☇ Arrivé(e) sur nos terres : 11/09/2018
☇ Messages : 163
forger un esprit aiguisé  Tyrion12

Dragons : 956


Tyrion Lannister & un forgeron

 
La chaleur est insoutenable, et pas un coin d'ombre pour se tenir plus au frais. Je passe inaperçu vêtu ainsi mais je ne dois pas m'attarder. Varys doit écumer chaque bordel de la cité et voyant son ampleur et sa population, je doute qu'il y en ai peu. Alors que je m'apprête à repartir, un homme venant de l'habitation se trouvant derrière moi passe sans me prêter attention et se dirige vers un point d'eau se trouvant un peu plus loin. À en noter l'état de ses mains, ses vêtements et l'odeur qu'il dégage, il me semble qu'il soit forgeron. Je le regarde se rafraîchir baignant sa tête toute entière dans cette abreuvoir. Il est plutôt mince mais les bras musclés,sûrement dut au faite qu'il tape sans relâche sur une enclume, les cheveux brun mi-long, les mains terriblement sales.  Je suis donc assis devant une forge, plutôt pittoresque comme lieu de travail, il ne doit pas suffisamment gagner son pain celui-là. Cela explique ce bruit de métal insoutenable et la fumée que j'avais vu s'en échapper. Je me relève et cherche une direction à choisir dans ce labyrinthe truffé de pouilleux. J'entends alors une voix peu accommodante qui semble se diriger dans ma direction :

« T'es pas d'la bande à Wil, j'me trompe? Reste pas là, les gosses aiment pas qu'on s'installe dans leur coin. C'pour toi que j'dis ça »

étrange façon de parler, certes un peu rustre, mais je note qu'il parle la langue commune.
Je me tourne vers lui et constate que c'est bien à ma personne qu'il s'adresse. Wil ? C'est qui ce Wil ? Il me parle de gosse, me prendrais t-il pour l'un d'eux ? Ma taille pourrait l'y laisser prendre mais il fait fausse route. Je ne dois pas me faire remarquer, mais après tout je suis ici pour voir et discuter avec d'autre gens que ce foutu chauve qui empeste la lavande. Je décide d'abaisser ma capuche afin qu'il comprenne de suite son erreur. Je lui laisse le soin de découvrir mes traits avec mes cheveux longs bouclés aux reflets blonds, ma belle barbe hirsute me donnant l'air d'un mendiant, et cette cicatrice … qui accentue une laideur déjà bien installée depuis ma naissance. Je m'avance vers l'abreuvoir car à défaut de ne pas être physionomiste, il a cependant généré une idée lumineuse. Je plonge mes mains dans l'eau fraîche et me les pose sur le visage. Cela me revigore en un instant. Sur ce coup c'est moi qui ai manqué d'observation alors que je subissait cette étouffante chaleur pesante. Comme tous les hommes que je rencontre depuis des lustres, il me surpasse d'au moins cinq bonne tête si ce n'est pas six. Je m'adosse contre l'abreuvoir et décide de nouer une conversation. Afin de détendre l'atmosphère comme j'en connais moi seul le secret, je ne lui pose que cette unique question pour commencer :

« Et bien cher monsieur … est-ce ma taille ou mon visage juvénile qui vous avez fait croire que j'étais un gosse ? »







 
Revenir en haut Aller en bas
(#) Lun 29 Oct 2018 - 8:40
Invité
avatar



Prénom Nom & Prénom Nom

 
En réponse à mon bon conseil, il se contente de retirer sa capuche avant de se diriger vers moi, semblant avoir tout juste remarqué la présence de l'abreuvoir. Vrai que d'ordinaire, il y a un mulet caractériel attaché devant, mais je n'avais pas besoin de sa force aujourd'hui. Là où je m'attendais à trouver un gamin d'une dizaine d'année, je comprend ma méprise en me trouvant face à face avec un homme d'âge mur - fin, plus vieux que moi quoi. Simplement, pas plus grand qu'un enfant. J'avoue que je n'ai jamais vu de nain de ma vie, par ici, on croise plutôt des Dothrakis vous dépassant allègrement d'une tête. C'est une cité portuaire, avec des navires venant du continent de l'autre coté de la mer, certainement vient-il de là. Mais je serai bien curieux de savoir ce qui l'a amené à se perdre sur ces rivages.

"Pardonnez, messire. Ceux des vôtres ne sont guère monnaie courante dans la région."

C'est assez déstabilisant en vérité. D'ordinaire, je suis assez souvent celui qui doit lever les yeux pour soutenir le regard de mon vis-à-vis lors des conversations, et je sais que cela peut être énervant de devoir se décrocher le cou pour croiser le regard d'une montagne de 2m10 comme il en existe deux ou trois parmi mes connaissances. Je prend donc le parti de me rincer une dernière fois le visage à l'eau de l'abreuvoir avant de m'asseoir, adossé contre la pierre du bac. L'excuse d'une pause bien méritée me mettant plus à hauteur avec l'inconnu, je dirai même que me voilà forcé de lever la tête, légèrement.

"Puis-je me permettre de vous demander ce qui vous amène devant ma forge? Une lame à examiner peut-être?"


 
Revenir en haut Aller en bas
(#) Dim 25 Nov 2018 - 0:38
Tyrion Lannister

Feuille de personnage
Compétences de base:
Compétences acquises:
Equipements:
Tyrion Lannister
☇ Arrivé(e) sur nos terres : 11/09/2018
☇ Messages : 163
forger un esprit aiguisé  Tyrion12

Dragons : 956


Tyrion et le forgeron

 

La surprise ! Comme j'aime si bien la provoquer. À ce sentiment s'ajoute aussi de la méprise vu son regard, et cela me satisfait quelque peu. En règle général, je reçois des regards emplis d'hilarité lorsque la personne s'aperçoit de sa bévue. Au moins celui là reste respectueux malgré mon apparence qui ne force aucun respect. Peu importe le rang social, la bienséance et le respect d'autrui doit être avant tout une valeur humaine dont chacun devrait disposer. Il n'a cependant pas sa langue nouée celui-là …

« "Pardonnez, messire. Ceux des vôtres ne sont guère monnaie courante dans la région."

Ceux des vôtres ? Allons mon garçon, « nain » n'est point un juron, mais j'apprécie sa volonté de rester courtois et décide de ne point lui en faire part. Il paraît intrigué, comme s'il n'avait jamais rencontré de personne de ma stature. Ma surprise est donc, d'autant plus totale et cela m'amuse. Il se repasse un coup d'eau sur le visage pour ensuite s'adosser contre l'abreuvoir me permettant de le dominer d'une demi-tête. Encore un bon point pour toi jeune homme, voilà une conversation qui me sera moins pénible pour mon cou bien que je n'en ai l'extrême habitude. Cela explique pourquoi d'ailleurs, j'aime converser avec tout ce qui rampe... Le jeune homme me lance alors sur mon deuxième passe-temps favoris, mon premier n'étant point un secret pour personne.

"Puis-je me permettre de vous demander ce qui vous amène devant ma forge? Une lame à examiner peut-être?"


Il est bien forgeron. Bon... même un aveugle l'aurait deviné mais ce qui me plaît c'est cette assurance et cette verve innocente qui ne l'ai pas vraiment. À peine s'est-il remit de son erreur de jugement qu'il décide de me vendre avec délicatesse ses talents de commerçant. Bien tenté mon garçon mais bien qu'étant un semi-homme, tu t'attaques à beaucoup plus grand que toi. Cela dit, j'aime mettre à l'épreuve l'esprit de tout à chacun, et sa proposition me donne la possibilité de m'y amuser.

« Mon garçon je dispose d'une lame redoutable qui vous ait impossible d'y travailler... voyez-vous lorsque mon arme est émoussé ou à besoin d'une révision, il n'y a qu'un seul endroit dans le royaume où je peux m'y prêter … »

je garde un léger silence afin d'y opérer un suspens et une expectation de sa part. Laissons un peu mes propos faire divaguer son imagination au plus tordue qu'elle puisse être. Je lui lance un sourire et un regard malicieux pour enfin lui offrir la finalité de mes allégations aux insinuations quelques peu perverses :

«  Dans une bibliothèque … »



 
Revenir en haut Aller en bas
(#) Lun 26 Nov 2018 - 22:27
Invité
avatar



Nathaniel & Tyrion

 
Un nain, ok. Dois-je m'attendre à croiser un elfe dans les jours à venir? Les navires du continent laissent parfois le passage à d'étranges personnes. Enfin, je sais être commerçant, ou plutôt, désespérer de voir ma bourse pleine d'ici la fin de la journée, et s'il est vrai que de l'or coule des montagnes... je ne refuserais pas d'en profiter.

Une lame qu'il m'est impossible de travailler? je suppose qu'il parle d'acier valérien. Sur ce point, nous divergeons. J'ai eu un bon professeur en la matière. La tournure de sa phrase suivante et le ton employé me suggèrent finalement que nous ne parlons peut-être pas d'acier. Je maintiens, j'ai eu un bon professeur en la matière. S'il espère me voir rougir, il peut toujours s'y essayer. J'en ai connu d'autres, même si je dois dire que sa façon de m'appeler "mon garçon" est dérangeante. Si encore j'étais un jouvenceau de quinze ans, je pourrai comprendre. Mais les vingt ans supplémentaires que j'ai dans la tronche, croyez moi que je les sens passer après une journée bien remplie.

"Une bibliothèque? Pardonnez moi messire mais vous n'êtes pas très clair. Hormis pour assommer votre voisin avec un ouvrage d'une demi-livre, ce n'est guère entre les pages que vous trouverez lame affutée."

Si je sais moi-même lire? J'ai les bases. Assez pour me repérer sur un panneau de direction quand il s'agit de rejoindre les villes de la côte. De là à lire l'intégralité d'un édit royal... Pas très utile dans ma forge.

"Puis-je me permettre de vous demander ce que vous faites ici, si ce n'est pas pour le travail de ma forge? La bibliothèque la plus proche... doit surement se trouver dans une cité où un peu plus de gens savent ouvrir un livre qu'ici."

 
Revenir en haut Aller en bas
(#) Jeu 14 Fév 2019 - 23:13
Tyrion Lannister

Feuille de personnage
Compétences de base:
Compétences acquises:
Equipements:
Tyrion Lannister
☇ Arrivé(e) sur nos terres : 11/09/2018
☇ Messages : 163
forger un esprit aiguisé  Tyrion12

Dragons : 956


Tyrion Lannister & le forgeron

 
       J'accuse un sourire triomphale et emplit de malice. seulement voilà, mon auditeur en face de moi évince la supercherie de ma farce, répondant à mes propos au premier degrès:

"Une bibliothèque? Pardonnez moi messire mais vous n'êtes pas très clair. Hormis pour assommer votre voisin avec un ouvrage d'une demi-livre, ce n'est guère entre les pages que vous trouverez lame affutée."

Allons mon garçon, detends-toi et souris un peu... tu es presque en train de me véxer.
Cela dit, il ne me connaît à peine, normal qu'il ait une réaction méfiante à mon encontre. cela confirme une certaine marque d'intelligence vu dans la royaume où l'on vit. De plus, sa remarque à malgré tout quelque chose d'ironique et j'aime bien cela. Je reprends donc mon sérieux en lui répondant:

"l'esprit telle une lame sur une enclume, s'aiguise par la lecture mon cher garçon. vois-tu en moi quelconque grandeur et force qui impressionnerait sur un champs de bataille? nul besoin d'y répondre... mon arme dans ce monde est mon intelligence que tu noteras plus le temps passé en ma compagnie, qu'elle est impressionnannement gigantesque pour la petite tête que je porte."


Le jeune homme ne pipe mot à ces propos mais je ressent à travers ses prochaines paroles que j'ai eveillé sa curiosité:

"Puis-je me permettre de vous demander ce que vous faites ici, si ce n'est pas pour le travail de ma forge? La bibliothèque la plus proche... doit surement se trouver dans une cité où un peu plus de gens savent ouvrir un livre qu'ici."

Très juste me dis-je. Ici hormis le sable, la merde et le sang, il n'y a rien à tirer de bien culturelle. l'esclavage est un principe uniquement dirigé par des incultes pour qu'il soit aussi impregné dans une culture. Ce forgeron pourrait bien être l'homme le plus érudit de cette contrée. il fait de l'esprit et ne mâche pas ses mots pour qualifier la réalité de ce qui l'entoure. une chose de plus que j'apprécie chez lui. je décide donc de prolonger ce moment agréable en lui déclarant:


"Je ne cherche pas de bibliothèque, vois-tu mon garçon mon deuxième loisir favoris auquelle je m'adonne me pousse plutôt à te demander si tu pouvais me diriger vers un bordel renommé de cette cité. bien entendu avant même que tu ne me le demandes, j'ai conscience que cela te prendra ton temps si précieux à ta forge. Pour cela je te propose cette bourse contenant le paiement pour cette tâche."




Je secoue distinctement ma bourse en la tenant de deux doigts en sa direction la faisant tinter comme une petite clochette. Afin de l'en convaincre davantage je termine par ces propos:


"en plus de l'or ... tu jouieras d'une excellente compagnie sur tout le parcours ..."







 
Revenir en haut Aller en bas
(#) Dim 17 Fév 2019 - 15:38
Invité
avatar



Nathaniel & Tyrion

 
Oui enfin, pouvoir rivaliser de blabla avec quelque fils de roi ne connaissant de la guerre que les richesses qu'il y gagne peut nécessiter de bien parler, je l'accorde. Pour se battre... nulle utilité à une langue d'argent quand l'autre en face a une lame bien aiguisée capable de vous la trancher, la langue. J'espère pour lui qu'il sait se servir d'une lame, par ici. Il est plutôt mal tombé pour jouer de la négociation pour éviter une bagarre.

"Je vois quelqu'un qui sait surement faire atout de ses faiblesses. Nul doute qu'il y a points sensibles à atteindre à votre hauteur, si vous me permettez cette constatation."

Un bordel, vous m'en direz tant. Ouais, un bordel dans cette ville... on se demanderai presque dans quelle rue y en a pas. Tous les gosses des rues ne sont pas partis de chez eux. Être gosse de catin, ça doit pas être amusant tous les jours non plus... même si c'est presque suffisamment la norme ici pour qu'on ne risque pas d'en faire une réputation.
Je ris légèrement, avant que mon regard ne s'arrête l'espace d'un instant sur la bourse qu'il fait pendre devant mes yeux. C'est bien la première fois qu'on veut me payer pour un renseignement. D'ordinaire, on peine à me payer pour mon travail, déjà.

Je ne répond d'abord rien, tendant la main pour qu'il me passe cette bourse, avant d'en examiner l'intérieur. Ce type ressemble à un mendiant, mais un mendiant fortuné, apparemment.

"Je ne peux pas accepter une telle somme pour un simple renseignement. En revanche, je peux l'accepter pour une dague. Vous ne vivrez pas longtemps ici sans arme. Je vous conduirai où vous voudrez ensuite."


 
Revenir en haut Aller en bas
(#) Dim 17 Fév 2019 - 16:44
Tyrion Lannister

Feuille de personnage
Compétences de base:
Compétences acquises:
Equipements:
Tyrion Lannister
☇ Arrivé(e) sur nos terres : 11/09/2018
☇ Messages : 163
forger un esprit aiguisé  Tyrion12

Dragons : 956


Tyrion Lannister & le forgeron

 
               Ce jeune homme aimerait-il jouer autant que moi à palabrer ? Il sait du moins trancher aussi bien avec les mots qu’avec les épées qu’il forge. Il a remarqué l’usage excessif des références ironiques sujettes à ma condition. Et, il s’en amuse à son tour. Le jeune homme gêné et timide de tout à l’heure qui n’osait point aborder les termes de ma condition physique s’est envolé. Il me rappelle Bron … mais en plu subtil. Il attrape ma bourse avec une dextérité qui ferait pâlir les banquiers de Braavos, et en regarde le contenant. Oui mon garçon… les apparences peuvent être bien trompeuse. Je suis devenu à ses yeux bien autre chose qu’un vulgaire vagabond miséreux. Il semble réfléchir un cours instant jetant un œil aux alentours de ci de là pour enfin me donner ma réponse :

"Je ne peux pas accepter une telle somme pour un simple renseignement. En revanche, je peux l'accepter pour une dague. Vous ne vivrez pas longtemps ici sans arme. Je vous conduirai où vous voudrez ensuite."


Brave homme !! me dis-je. Je dois bien l’avouer, vu la situation et la différence de corpulence qui nous sépare, je me serais bien plus attendu à ce qu’il parte avec en me laissant sur place tel un tas d’excréments de mulet. Il a su me surprendre de part sa réaction, chose peu évidente. Son coté commerçant a repris le dessus mais il reste néanmoins un commerçant honnête… et, cela, j’y met un poing d’honneur a ce que se soit récompenser. Je lui affiche un large sourire d’appréciation et lui répond :

« Soit … l’affaire est entendue, composez-moi une arme à la hauteur de ma constitution. Une dague bien que de ma perception deviendra une épée, serait parfait. J’aurais cependant juste une exigence concernant le matériau à utiliser. »


À vrai dire je me prépare de nouveau à tester sa capacité d’improvisation en lui précisant :

« De l’acier valyrien … bien que je sache que cela requiert un savoir ancestral que peu de forgeron possèdent en ce monde, j’aimerais observer cette pratique, ce talent de mes propres yeux. Mes attentes sont-elles bien trop élevées pour un ordinaire mais honorable forgeron de Volanthis tel que vous ? votre nom d’ailleurs… dans notre fougue commune nous ne nous sommes pas présentés… je me nomme Goyle … »


Inutile de lui dévoiler ma réelle identité, je reste toujours en fuite et ne sommes point suffisamment intime encore pour cela. Bien que de me forger une dague favoriserait cela. En attendant j’attends avec une trépidante impatience sa réponse concernant mes attentes bien trop élevées je présume pour un forgeron de sa condition. À moins que … toujours se méfier des apparences…





 
Revenir en haut Aller en bas
(#) Lun 4 Mar 2019 - 19:15
Invité
avatar



Nathaniel & Tyrion

 
Lui composer une lame, là dans la minute.. en voilà un qui n'a pas souvent trainé dans les forges. Ça demande quelques instants à fabriquer, une dague, tout de même. Bruler les étapes et vous restez avec la garde dans les mains et la lame brisée plus loin. Une dague en cinq minutes chrono, il n'y a que les escrocs pour vous en promettre une.  Je hausse un sourcil quand il me dit avoir une exigence sur le matériau utilisé. Ça me semblait trop facilement gagné, cette bourse.

Et je lâche un sourire amusé accompagné d'un léger rire quand il me parle d'acier valyrien. Un mendiant fortuné et connaisseur des belles armes... doit y avoir eu du grabuge en Westeros, si vous voulez mon avis. J'ai peut-être pas eu de précepteur particulier, mais je pense savoir reconnaitre un noble en déroute quand j'en croise un.

"L'acier Valyrien ne se trouve pas vraiment dans le crottin de cheval. Trouvez m'en et on en reparlera. Mais pour l'heure, vous avez besoin d'une lame dans l'immédiat, et il se trouve que j'ai largement de quoi vous permettre de choisir dans mon atelier, alors il faudra vous en contenter."

Je lui renvoie sa bourse avant de me relever de ma position assise, prêt à retourner affronter la fournaise de mon intérieur... ok, pour être honnête, l'affrontement se passe à l'extérieur, quand je perd 25degrés d'un coup et il se trouve que oui, je suis frileux de nature.

"Si vous voulez bien me suivre, messire Goyle. Vous me paierez ce que vaudra la lame de votre choix. Et appelez moi Nathaniel."


 
Revenir en haut Aller en bas
(#) Mer 15 Mai 2019 - 19:19
Tyrion Lannister

Feuille de personnage
Compétences de base:
Compétences acquises:
Equipements:
Tyrion Lannister
☇ Arrivé(e) sur nos terres : 11/09/2018
☇ Messages : 163
forger un esprit aiguisé  Tyrion12

Dragons : 956


Tyrion (goyle) & Nathaniel

 
Nathaniel … un prénom qui sonne si doux à l’inverse du son brutal que celui-ci provoque de par son activité. Il me demande de le suivre dans son échoppe d’une manière amicale et solennelle que je ne puis refuser. Nous passons de la chaleur suffocante du climat de Volanthis à la non-moins étouffante ambiance volcanique de son atelier. Je ne sais où porter mon regard tant les nombreuses épées, coutelas et autres outils destinés à occire, s’amoncèlent tout autour de nous. Une chose est sûre, il n’a pas chaumé celui-là… la vapeur chaude stagnante dans l’air me fait l’effet d’une nasse et mon visage se retrouve en un rien de temps moite et mes cheveux se mettent à ruisseler.

Etant piètre connaisseur pour juger la qualité de son acier, je constate néanmoins en certain savoir-faire. Je me demande cependant en quoi il me serait nécessaire de me procurer une arme d’autant plus que je m’apprête à rendre une visite courtoisie à la Mère des dragons qui n’apprécierait point je présume, de me voir me présenter armer d’un couteau bien aiguisé. Je me tourne vers le principal intéressé afin de conclure rapidement cette entrevue. Il ne faudrait pas non plus trop faire attendre Varys au point qu’il lui vienne à l’idée de m’abandonner à mon triste sort de gnome mendiant.

Je lui affiche un large sourire et d’un œil espiègle lui demande :


«Et bien cher Nathaniel !! Parmi toutes vos œuvres se présentant devant nous, laquelle selon vous, conviendrais à ma stature ? »








 
Revenir en haut Aller en bas
(#) Jeu 30 Mai 2019 - 0:04
Invité
avatar



Nathaniel & Tyrion

 
Je rentre à l'intérieur de ma forge, sachant être suivi par l'homme sans avoir à me retourner pour le vérifier. Je suis chez moi, et chez moi, j'ai comme un sixième sens capable de me dire que je ne suis pas seul. D'ailleurs, sa voix résonne bientôt au milieu de la fumée, alors qu'il me demande quel genre d'arme lui conviendrait, selon moi.

"Une dague. Dans ce style là..."

Je cherche un instant l'arme à laquelle je pense, devant avouer qu'il faudra un jour que je fasse un vrai ménage là dedans. Mon maitre a raison sur une chose, j'en fait bien trop pour la clientèle que j'ai. Mais, hormis au ferrage de quelques chevaux récalcitrants, à quoi j'occupe mes journées si je ne peux profiter de ma forge?

Je finis par mettre la main sur l'arme recherchée. Pour moi, une dague, pour lui, certainement une épée courte. Bien que ce ne soit pas le but recherché, l'idée d' "une petite lame pour une petite personne". D'un coté, ok, quand un type haut comme un buffet sarthois et large comme une armoire normande me demande une épée, je table sur un truc que je ne peux pas soulever. Bref. L'idée est tout autre.

"J'imagine que vous êtes bien placé pour les coups bas. Vous n'avez pas besoin d'une arme lourde qui handicapera votre agilité au combat. Plutôt quelque chose de court et léger... mais pas trop court non plus, que vous puissiez garder en respect l'épée adverse. Je pense que celle-ci est un bon compromis."

Je prend la dague par la lame pour la lui tendre pommeau en avant. Si je risque de me couper? Croyez moi, dans ce métier, on est plus à une coupure près. Même si on apprend à exercer assez peu de pression sur les tranchants de la lame pour ne pas s'y couper. Accessoirement, j'ai les mains assez caleuses pour ne pas craindre grand chose.


 
Revenir en haut Aller en bas
(#) Mer 5 Juin 2019 - 18:46
Tyrion Lannister

Feuille de personnage
Compétences de base:
Compétences acquises:
Equipements:
Tyrion Lannister
☇ Arrivé(e) sur nos terres : 11/09/2018
☇ Messages : 163
forger un esprit aiguisé  Tyrion12

Dragons : 956


Prénom Nom & Prénom Nom

 
Je ne lâche pas un seul instant le jeune forgeron du regard tandis qu’il cherche vainement mon arme de prédilection. Que me réserve t’il celui-ci ? moi-même je ne saurais l’aider à trouver au milieu de cet amoncellement de lames et d’outils. Seule, son imposante enclume, principal plan de travail, se présentant au centre de la pièce, se trouve délaissée du moindre objet pouvant la recouvrir ressemblant à un îlot désert au beau milieu d’un océan de métal désordonné. Enfin, après avoir soulevé de multitudes pièces de sa confection engendrant un vacarme métallique assourdissant, il se décide à me présenter une dague.

« J’aurais imaginé quelque chose de plus imposant telle une épée… cela dit… lorsque l’on regarde ma constitution, on pourrait se dire que c’est une épée faite sur mesure. »



Je le toise du regard comme pour y chercher une réaction de mes yeux plein de malice. Il ne se démonte pas pour autant en me répondant :

« "J'imagine que vous êtes bien placé pour les coups bas. Vous n'avez pas besoin d'une arme lourde qui handicapera votre agilité au combat. Plutôt quelque chose de court et léger... mais pas trop court non plus, que vous puissiez garder en respect l'épée adverse. Je pense que celle-ci est un bon compromis."



Je ne peux masquer mon admiration pour le jeune homme. Il vient de me vendre cette dague tout en restant courtois sur ce qu’elle représente concernant ma condition. Un autre nain aurait pu se vexer, car cela sous-entendait que ma petite taille ne me laisserait guère le choix de combattre ainsi et de ne pas pouvoir toucher mon adversaire plus haut que ses couilles. Mais bien au contraire cela m’amuse justement. A coté de ce que j’avais pu subir par le passé comme moquerie de mauvais genre concernant mon nanisme et ma difformité, cela était limite perçut comme un compliment… je commence vraiment à l’apprécier et pour ne point laisser planer le doute que sa proposition ne me convienne, je décide d’introduire une réponse appelant l’hilarité face à cette situation qui se pourrait être embarrassante pour lui :


                     « Ainsi, grâce a ceci, et selon vos dires, je pourrais devenir le plus grand coupe-queue du continent. La population d’eunuque risque de croître à très grande vitesse ! et ainsi les femmes n’auront plus que le gnome pour se satisfaire d’un pénis. »



Tandis qu’il me tend la dague joliment forgée manche en ma direction, le mot eunuque me refait penser étrangement à Varys. Il doit être inquiet car cela fait un moment maintenant que nous avons été séparés. Je lui prends délicatement le manche en veillant à ne pas lui taillader sa paume et admire les détails présents sur le manche. Sobre mais suffisant car une arme bien trop étincelante de dorure suggérerait bien trop d’interrogation en étant porté par un nain vagabond. Je lui tends en retour de nouveau ma bourse remplit de cerf d’or tout en rangeant soigneusement la dague dans une de mes poches intérieures dissimulée sous ma cape. Il est temps que je retrouve mon compagnon de voyage… ainsi je lui tends la main en signe de remerciement non pas pour la lame acquise mais pour sa compagnie des plus agréables. Ce forgeron est loin d’être un idiot. Bordélique mais malin. Et qui sait… il se pourrait qu’un jour il me soit bien utile si je me retrouvais à mener une armée de mercenaires pour dépecer ma charmante sœur.


« Nathaniel, merci pour ce moment qui je l’espère, a été aussi prolifique pour moi que pour vous. Je dois repartir, un ami doit m’attendre à l’heure qu’il est. Je dois le retrouver en face d’un bordel. Seriez vous m’indiquer par où se trouve le plus réputé de la ville ? Je gage que mon ami à dut commencer par se rendre à celui-ci connaissant mon goût indéniable pour les catins les plus raffinées. »







 
Revenir en haut Aller en bas
(#) Jeu 4 Juil 2019 - 14:58
Invité
avatar

Mon explication semble lui convenir et plus encore. Si je n'ai pas l'habitude de clients de son gabarit, j'ai eu un bon professeur en matière de forge et d'armes. Quoique... clients de son gabarit... j'ai déjà fourni quelques épées aux gosses des environs. N'importe quel gosse veut une épée. Ceux-là plus encore. C'est une question de survie dans les environs que d'être armé. Alors c'est un service rendu. Bref.

"Votre bourse risque de ne pas apprécier s'il vous faut faire vivre tous les bordels de la ville. Je pense que les maquerelles apprécieraient que vous épargniez quelques uns de leurs clients."

Nous échangeons cette dague contre la dite bourse, et je dois avouer être étonné. D'ordinaire, les hommes qui font leur propre prix offrent moins lourd en monnaie. L'homme n'attends guère pour commencer à prendre congé, me tendant une main que je serre en réponse. Et là, il me demande si je sais où il peut trouver un bordel. Comment dire que nous n'avons pas assez de doigts à nous deux pour tous les compter. Le plus réputé de la ville? Je n'ai pas les finances suffisantes pour trainer dans les bordels - et entre nous, je trouve très bien mon bonheur ailleurs, en terme de femmes... et pas que -, mais je dirai que celui dont on entend le plus causer doit être le bon numéro.

"A l'entrée de la ville. Je ne suis pas convaincu que "raffiné" soit le mot qui convienne, mais c'est le plus connu en ville."
Revenir en haut Aller en bas
(#) Lun 5 Aoû 2019 - 16:35
La Corneille
La Corneille
☇ Arrivé(e) sur nos terres : 29/05/2018
☇ Messages : 1071
forger un esprit aiguisé  Tumblr_mkwz6nkm2f1qg2nrdo1_r1_500

Dragons : 1832
https://firstandlastwinter.forumactif.com
@tyrion lannister ce sujet est clos, ou tu penses répondre ?
Revenir en haut Aller en bas
(#) Jeu 19 Sep 2019 - 23:00
Tyrion Lannister

Feuille de personnage
Compétences de base:
Compétences acquises:
Equipements:
Tyrion Lannister
☇ Arrivé(e) sur nos terres : 11/09/2018
☇ Messages : 163
forger un esprit aiguisé  Tyrion12

Dragons : 956


Tyrion Lannister & Nathaniel Orsan

 
Il insinue que mon objectif me coûtera cher ? s’il savait… mon for intérieur se tord de rire des suites de sa réponse. Je garde néanmoins un flegme pour ne point paraître dédaigneux à son encontre. Il est si facile de se gausser d’une personne d'après une information que vous détenez et que lui ignore. J’ai plus d’ambition en termes de railleries. Tandis que nous regagnons la sortie de son échoppe obscure, je lui réponds d’une grande malice :


« Mes bourses sont et seront éternellement pleines… ce qui fait de moi un client demandeur et demandé pour les catins. »


La lumière du jour sous l’effet d’un halo blanc lumineux, me provoque un geste de recul à la sortie de la forge. Je balaye un court instant le flux aveuglant d’un geste de mon bras, attendant que mes yeux s’accommodent de nouveau à cette lueur rougeoyante qui vous brûle les orbites. Je sors d’un four pour aller ma jeter dans un autre bien plus grand me dis-je. Le décor se met ainsi tout doucement à se révéler devant moi au fur et à mesure que ma vue s’acclimate. Je distingue l’abreuvoir, où nous étions adossés il y a quelque peu. Ce sable et cette terre brune qui se colle a vos vêtement, votre peau et s’insinue partout, (endroit terrible pour des nudistes) et qui de sa fine pellicule vous donne l’impression de n’avoir pas pris de bain depuis des lunes. À vrai dire, cela faisait presque deux lunes que je n’en avais pas pris, faute de temps de par notre fuite depuis Port-réal. Heureusement, Varys ne voyage jamais sans ses lots de parfumeries qu’il aime tant se badigeonner au point que l’on préférerait l’odeur de la puanteur. Comme si cette pensée avait été entendu par les dieux, je remarque une silhouette errante qui se présente dans la ruelle. Un en bon point et une démarche à pas feutrés que je reconnais aussitôt. Si ce n’est en plus le crâne chauve luisant sous les rayons du soleil et les bajoues proéminentes et soupoudrés. "Varys !!" L’air penaud, il me distingue au loin et témoigne de sa lenteur à réaliser qui je suis, d'un air hébété, affichant une face plissée et une bouche mi-ouverte traduisant à la fois, sa surprise et son incompréhension.

Je me tourne vers Nathaniel qui m’a accompagné en bon commerçant enrichis par mes soins, sur le pas de sa porte. Je lui tends la main une nouvelle fois et marque un signe de tête en gage de remerciement tout en lui disant :


« J’ai retrouvé mon eunuque ! inutile donc d’aller plus loin cher ami. Je gage qu’il y a forte chance à ce que la vie ne nous mène une autre fois à nous revoir, mais la vie est si imprévisible. Alors je vous dis donc au revoir cher Nathaniel, et merci pour ce bref entretien qui vous auras enrichis et qui moi m’auras distrait. Nous gagnons tout deux dans cette histoire. Mais veillez, je vous prie, à ne plus me confondre comme un enfant s’il y avait une autre fois »



J’arque un sourcil et lui offre un sourire plus qu’amusé. Je lui sers sa main dont je ressens la poigne d’un vrai forgeron. Et repars d’un pas chancelant retrouver Varys se trouvant dans la plus grande expectation. Arrivé à sa hauteur, je lui dégage un coup d’œil narquois tandis qu’il me fixe de ses petits yeux d’espion tel une septa qui prend sur le fait un de ses élèves faire le mur. Je m’arrête cependant à l’embouchure d’une rue adjacente, et me retourne en direction de la forge. Debout sur les quelques marches postées devant son atelier, Nathaniel me regarde aussi. D’une voix sarcastique tout en tendant mon bras vers nulle part, je m’exclame :


« A l’entrée de la ville ? c’est bien cela … »




 



Revenir en haut Aller en bas
(#)
Contenu sponsorisé

Revenir en haut Aller en bas
Page 1 sur 1

Sauter vers :
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
First and Last Winter :: Les bouffons de la cour :: Rp Abandonné-